Rebecca de Daphné du Maurier
Genre : Classique
Année de sortie : 1971
Nombre de pages : 380
Titre en français : Rebecca
Synopsis : « Last night I dreamt I went to Manderley again. » So the second Mrs. Maxim de Winter remembered the chilling events that led her down the turning drive past the beeches, white and naked, to the isolated gray stone manse on the windswept Cornish coast. With a husband she barely knew, the young bride arrived at this immense estate, only to be inexorably drawn into the life of the first Mrs. de Winter, the beautiful Rebecca, dead but never forgotten … her suite of rooms never touched, her clothes ready to be worn, her servant – the sinister Mrs. Danvers – still loyal. And as en eerie presentiment of evil tightened around her heart, the second Mrs. de Winter began her search for the real fate of Rebecca … for the secrets of Manderley.
Avis : Une petite relecture de Rebecca pour le mémoire, et donc un petit update pour vous !
J’ai compris en relisant ce livre, pourquoi il n’avait pas été un coup de cœur la première fois, et pourquoi il est resté avec moi pour autant. En fait, c’est à Manderley que je pensais souvent, son ambiance, son atmosphère, son mystère mais aussi son côté cosy avec les passages dans la bibliothèque au coin du feu, son potentiel aussi, dans les pensées de la narratrice. J’ai envie d’un chez-soi de ce genre, d’un endroit qui peut à la fois être merveilleux et terrible. Je cherche Manderley partout maintenant – ce qui fait un peu folle, mais tant pis !
A la première lecture, Rebecca ne pouvait pas être un coup de cœur à cause de la narratrice : elle ne réagit pas, elle imagine des choses qui ne sont pas vraies, elle ne prend jamais sa vie en main, elle se laisse dicter sa conduite constamment, elle a peur des gens. Elle veut être quelqu’un n’est pas, ce qui l’empêche de devenir qui elle est – un peu étrange, mais c’est mon ressenti. Heureusement, elle évolue, et je m’en suis rendue en relisant le livre. Elle n’est pas pour autant devenu un de mes personnages préférés : elle est exclusivement concentrée sur son amour pour Maxim, et elle est assez agaçante en fin de compte. Elle s’est mise toute seule dans une situation catastrophique au lieu d’oser communiquer. Et elle épouse quand même un homme qu’elle ne connaît pas, et dont elle ne connaît pas la vie non plus ! Etrangement, si elle m’agace autant, c’est parce que je sens que je lui ressemble beaucoup, et je ne préfèrerai pas !
Je me souviens qu’à la première lecture, la révélation du secret m’avait laissée bouche bée ; je ne m’y attendais vraiment pas, et ce grâce à un procédé que j’adore [SPOILER] le narrateur dans lequel le lecteur ne peut pas avoir confiance ! Je croyais vraiment ce que racontait la narratrice, même si elle m’agaçait à toujours se dévaloriser – et encore plus à la deuxième lecture, maintenant que je sais qu’elle a tout imaginé ! J’ai fini par me dire qu’elle avait peut-être raison. Je pense que j’aime ce procédé grâce à Daphné du Maurier, je ne me souviens pas l’avoir recherché avant dans d’autres livres. Rebecca est tout simplement un cauchemar, mais elle est intelligente jusqu’à la fin ! [FIN DU SPOILER] Aussi, je ne me souvenais pas de tous les détails, c’était une joie pour moi de les redécouvrir !
J’étais encore triste, à la fin, de quitter Manderley [SPOILER] et de comprendre que la narratrice avait raison au début du roman : elle annonce la destruction de la maison, et je n’avais pas fait attention à cela à la première lecture : « Manderley is no more ». C’est peut-être pour cela aussi que je la recherche partout ! [FIN DU SPOILER]
Ce livre fait définitivement partie de mes préférés, et je pense encore le relire avec plaisir !
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