Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

A Christmas Carol, The Chimes and The Haunted Man de Charles Dickens

Classé dans : Avis littéraires — 18 décembre 2017 @ 16 h 46 min

Genre : Nouvelle, Classique  A Christmas Carol

Editeur : Vintage Classics

Année de sortie : 2009 ["A Christmas Carol", 1843 ; "The Chimes", 1844 ; "The Haunted Man", 1848]

Nombre de pages : 339

Titre en français : « Un chant de Noël », « Les Carillons », « L’Homme hanté ou le pacte du fantôme »

Synopsis : ‘It has it all: a spooky ghost story, a heartwarming redemption and a great plot with a satisfying happy ending’ The Times

Ebenezer Scrooge is unimpressed by Christmas. He has no time for festivities or goodwill toward his fellow men and is only interested in money. Then, on one night of Christmas Eve, his life is changed by a series of ghostly visitations that show him some bitter truths about his choices. A Christmas Carol is Dickens’ most influential book and a funny, clever and hugely enjoyable story.

 

Avis : A Christmas Carol fait partie de ces livres que je voulais lire pour Noël ! Une belle façon de retrouver par la même occasion Charles Dickens, dont j’adore l’écriture et l’imagination !

Cette édition Vintage Classics est composée de trois nouvelles : « A Christmas Carol« , « The Chimes » et « The Haunted Man ». Je pensais, bien sûr, que ma préférée serait la première, puisque c’était celle que je voulais lire le plus, étant donné qu’elle prête son titre au livre entier. Quelle ne fut pas ma déception de constater que je ne parvenais pas du tout à entrer dans l’histoire ! Je ne sais pas si c’est parce que ce n’était pas le bon moment, parce que je n’étais pas d’humeur pour elle, ou parce que je l’ai lue de manière assez découpée, mais j’étais déçue de ne pas l’apprécier pleinement. C’est l’histoire d’Ebenezer Scrooge, un homme grincheux qui n’aime pas Noël : il ne voit pas l’intérêt de cette fête, et ne connaît pas la charité, la générosité, ou simplement la gentillesse. Un soir, il est visité par le fantôme de son associé qui lui montre ce qui l’attend s’il ne change pas d’attitude ; il lui annonce aussi la visite de trois esprits. Au fil de l’histoire, le lecteur se rend compte que Scrooge évolue et comprend ses erreurs. Je sais que je relirai cette nouvelle l’année prochaine, à la même période, et je pense vraiment que je l’apprécierai plus que la première fois ! Peut-être que je ne l’ai pas autant apprécié que je l’aurais souhaité parce que j’avais encore en tête le coup de cœur qu’est Bleak House ! Je comparais donc forcément les deux œuvres, et je n’ai pas été aussi bousculée par A Christmas Carol que par le premier roman que j’ai lu de Dickens ! Aucun livre ne peut être comparé à Bleak House et gagner ! Peut-être aussi ai-je besoin de temps pour entrer dans l’univers de Dickens, car j’ai préféré les nouvelles suivantes !

Vient ensuite « The Chimes« , une histoire qui suit Toby Veck, un vieil homme qui croit entendre des phrases quand les cloches sonnent. Il croit aussi ce que disent les hommes nobles ou plutôt haut placés, et pense vraiment que les pauvres sont mal-nés, qu’ils sont mauvais par nature. Il se permet alors de juger les actes qu’il lit dans les journaux, sans tenter de comprendre leur cause. Bien sûr, chacun de ces nouvelles possède une morale : ici, c’est visiblement de ne pas juger sans savoir ! Les hommes haut placés dans cette histoire me sortent par les yeux : ils sont tellement imbus d’eux-mêmes, tellement persuadés d’être meilleurs !! Leurs idées sont absurdes, mais ils s’y accrochent, et les font gober tellement facilement !! Ces personnages m’ont fait penser aux hommes corrompus de Bleak House : hypocrites, agaçants, et, généralement, ridiculisés par l’auteur !

La dernière nouvelle, « The Haunted Man« , est ma préférée. Elle suit Redlaw, un homme hanté par son passé. Un jour, un fantôme lui propose un marché qu’il accepte. Ici, la leçon est plus de nous rappeler que nous sommes qui nous sommes grâce à nos côtés positifs, mais aussi grâce à toutes les choses négatives qui nous sont arrivées. Le bien et le mal sont entrelacés, et se séparer de l’un, c’est se séparer de l’autre ; renoncer au mal, c’est aussi renoncer au bonheur. J’ai particulièrement aimé cette nouvelle grâce au personnage de Milly, qui m’a fait penser à Esther dans Bleak House ! Elles ont à peu près la même personnalité m’a-t-il semblé !  

Comme vous l’aurez constaté, ces nouvelles sont toutes des histoires de fantômes ! Je ne savais pas que c’était une tradition de Noël, sans doute parce que ce n’était pas celle de ma famille ! Comme je l’ai dit, je relirai « A Christmas Carol », donc, peut-être que ce pourrait le devenir !! Enfin, l’écriture de Dickens est toujours aussi excellente !! (mais est-il vraiment besoin de le rappeler ?)  

 

Donc, un très bon Dickens – j’ai envie de dire, évidemment, vu l’auteur ! - mais qui ne peut pas être un coup de cœur face à Bleak House !  

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