M Train de Patti Smith
Editeur : Bloomsbury
Année de sortie :2015
Nombre de pages : 253
Synopsis : From the national book award-winning author of Just Kids: an unforgettable odyssey of a legendary artist, told throught the prism of the cafés and haunts she has worked in around the world. It i a book Patti Smith has described as ‘a roadmap to my life’.
M Train begins in the tiny Greenwich village café where Smith goes every morning for black coffee, ruminates on the world as it is and the world as it was, and writes in her notebook. Through prose that shifts fluidly between dreams and reality, past and present, and across a landscape of creative aspirations and inspirations, we travel to Frida Kahlo’s Casa Azul in Mexico; to a meeting of an Artic explorer’s society in Berlin; to a ramshackle seaside bungalow in New York’s Far Rockaway that Smith acquires just before Hurricane Sandy hits; and to the graves of Genet, Plath, Rimbaud and Mishima.
Woven throughout are reflections on the writer’s craft and on artistic creation. Here, too, are singular memories of Smith’s life in Michigan and the irremediable loss of her husband, Fred Sonic Smith.
Braiding despair with hope and consolation, illustrated with her signature Polaroids, M Train is a meditation on travel, detective shows, literature and coffee. It is a powerful, deeply moving book by one of the most remarkable artists at work today.
Avis : J’avais adoré Just Kids et j’étais persuadée que j’allais tout aimer de Patti Smith. Dès que j’ai vu ce livre à la bibliothèque, je me suis dit que c’était l’occasion !
J’ai été très déçue. Je ne sais pas trop à quoi je m’attendais, peut-être à un livre exclusivement sur son mari, mais pas à ça. Bien sûr, si elle est dans cette situation, c’est parce qu’elle a perdu son mari, et qu’elle ne s’en remet pas. Mais même dans l’intensité des émotions et dans la perception du monde, je n’étais plus en phase avec l’auteur. Je n’ai pas retrouvé ce qui m’avait tant touché dans Just Kids. Mais, allons-y doucement. D’abord, on se rend vite compte que la vie de l’auteur est découpée en phases de stagnation, et en phases de mouvement. Les phases de stagnation la voient faire le même trajet tous les jours, la même chose, une espèce de vie d’automate. Quant aux phases de mouvement, elles sont en fait des voyages que fait l’auteur, parfois pour des raisons professionnelles, parfois pour des raisons personnelles. Durant ces phases, on trouve des marathons de séries TV policières, des références littéraires, et des quêtes spirituelles. Tout cela paraît très intéressant, et ça l’est ; mais je n’ai pas réussi à être emportée par ce livre comme par Just Kids, je n’ai pas réussi à ressentir, je n’ai pas réussi à entrer dans la vie de l’auteur, à compatir, à vivre avec elle ces voyages et cette vie désolée. Je n’ai cessé de comparer les deux livres, et cela a clairement porté préjudice à M Train. Autre chose : j’avais oublié que l’auteur était si tournée vers la religion. J’ai eu quelques sujets de mésentente récente avec elle, donc j’ai très peu apprécié ces aspects du livre - non pas que je ne respecte pas les croyances de chacun, mais je n’ai pas réussi à penser la même chose que l’auteur dans certains cas, ce qui a créé une distance entre nous. La perception du monde de l’auteur, certaines de ses réflexions, de ses manières de penser étaient très éloignées des miennes, ce qui fait qu’encore une fois, je n’ai pas réussi à apprécier. Je n’ai pas non plus retrouvé l’émotion de Just Kids, excepté dans les passages qui évoquent directement son mari. J’ai l’impression d’être très insensible en écrivant cette chronique, mais je ne vais pas vous mentir. J’avais envie d’aimer ce livre, et peut-être ne l’ai-je pas pleinement apprécier aussi parce que ce n’était pas le meilleur moment pour le lire, ou parce que j’avais placé la barre trop haut. En tout cas, je suis vraiment déçue, et même frustrée, de ne pas avoir aimé.
Donc, une déception, peut-être l’ai-je trop comparé à son prédécesseur.
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