Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

The House of the Seven Gables de Nathaniel Hawthorne

Classé dans : Avis littéraires — 20 octobre 2017 @ 17 h 16 min

Genre : Classique The House of the Seven Gables

Editeur : Barnes & Noble Classics

Année de sortie : 2007 [1851]

Nombre de pages : 276

Titre en français : La maison aux sept pignons

Synopsis : Greed, treachery, mesmerism, and murder are just some of the bricks Hawthorne uses to build The House of the Seven Gables. Generations before the present story begins, wealthy Colonel Pyncheon covets Matthew Maule’s land. When Maule is hanged for witchcraft, he puts a curse on the Colonel – and all his descendants. Now the menacing Judge Pyncheon continues the family tradition of hiding cruelty under a dazzlinh smile, while his scowling niece, Hepzibah, and half-mad nephew, Clifford, are reduced to poverty by his machinations. But the younger generation, embodied in their distant cousin Phoebe, becomes a ray of hope penetrating the dark house.

Though Hawthorne openly discusses his book’s « moral » in its preface, The House of the Seven Gables is no dry sermon. In fact, a strong stream of poetic fantasy runs through it, which the author acknowledges by calling it a « romance », rather than a novel. Like his other great works, The House of the Seven Gables reflects Hawthorne’s rich understanding of complex motives, and of individuals caught in the unending struggle between highest aspirations and basest desires.

 

Avis : Je m’attendais à aimer ce livre – gothique, écrit par un auteur plutôt apprécié, qui a aussi écrit The Scarlet Letter, dont j’ai lu des extraits que j’ai aimés.

Eh bien, comme quoi tout peut arriver ! J’ai rarement mis autant de temps à lire un peu plus de 200 pages. J’ai trouvé The House of the Seven Gables très long, ennuyeux même parfois ; pourtant, les livres lents, où il n’y a pas vraiment d’action, ne me dérangent pas, et me plaisent même souvent. Quelle déception ici ! Mais ce n’est pas tant l’absence d’action qui m’a gênée que le style de l’auteur. Au début, j’ai aimé sa façon de se moquer de ses personnages, son ironie ; et puis, j’ai commencé à me demander si c’était vraiment de l’ironie, le style a fini par me peser, le livre est devenu pénible. J’ai même cru que j’allais arrêter de le lire, mais, mémoire oblige, je me suis forcée à le finir. Ce n’était peut-être aussi pas le bon moment pour lire ce livre ; j’avais besoin de quelque chose de léger, et j’ai trouvé The House of the Seven Gables pesant, par le style, comme je l’ai dit, mais aussi parce que j’y ai retrouvé tous les stéréotypes du gothique que j’avais déjà vu dans tous les romans que j’ai lus précédemment. Clairement, trop de gothique tue le gothique : j’ai trouvé le roman trop traditionnel, je savais à quoi m’attendre, et la fin m’a agacée. Je vais donc me calmer sur le gothique « classique » pendant au moins un mois : il ne sert à rien que je m’acharne et que je me mette à détester des œuvres que j’aurais adorées si je les avais lues pour le plaisir. Cela tombe bien : c’est Non-fiction November le mois prochain !! Malgré tout, j’ai aimé la malédiction, la façon dont elle se dédouble dans le roman, la façon dont le lecteur comprend qu’il existe une sorte de réincarnation – mais encore une fois, un peu agacée, puisque l’auteur se sent obligé de préciser qu’il y a dédoublement, alors que le lecteur le comprend bien.

Comme je n’ai pas apprécié le livre, je n’ai pas réussi à aimer les personnages. Certes, au début, j’ai réussi à m’attacher un peu à Hepzibah, une vieille fille malheureuse qui vit seule dans la maison familiale. Mais elle m’a vite agacée ; elle refuse le bonheur, elle ne vit que pour son frère, elle se sent déchue de son rang d’aristocrate parce qu’elle doit travailler. On dirait qu’un nuage noir la suit constamment où qu’elle aille. Vient ensuite Phoebe, la jeune fille pure et innocente qui va découvrir que la vie n’est pas si rose en vivant dans la maison aux sept pignons. Stéréotype, quand tu nous tiens. Bien sûr, elle a du caractère, elle n’est pas naïve, elle réfléchit, ce n’est pas une postiche ; mais elle m’a tout de même agacée. Enfin, Clifford, le frère d’Hepzibah, qui aurait commis un crime dont personne n’ose parler, que la prison a rendu fou. Il a besoin de beauté dans sa vie, et donc rappelle constamment à sa sœur qu’elle ne l’ait pas, donc qu’il n’a pas envie de l’avoir près de lui. A partir de là, je pense qu’on comprend pourquoi je ne l’apprécie pas. D’autres personnages se trouvent dans le livre, comme le juge Pyncheon, qui incarne le « Gothic villain » par excellence, celui qui se dissimule derrière un sourire, alors que ses intentions sont mauvaises.

La fin, comme je l’ai dit, m’a aussi agacée – je pense que c’est le mot que j’ai le plus employé dans cette chronique ! Elle est exactement comme celle de tous les romans gothiques, mais je trouve qu’ici, elle est exagérée au possible ! [SPOILER] Tous les problèmes des personnages s’évaporent dans la nature, aucune charge n’est retenue contre Clifford, la famille devient riche et va carrément vivre dans la maison de celui que l’un d’eux a tué !! Tout est oublié, tout va bien, bon, il existe quelques séquelles quand même, il ne faut pas abuser, mais sinon, le soleil brille à nouveau, Phoebe peut se marier avec le descendant des Maule qui, évidemment, vivait dans la maison sous un faux nom, et la malédiction est éradiquée, youpi ! [FIN DU SPOILER] 

 

Donc, une lecture pénible, décevante, mais je lirai tout de même The Scarlet Letter.

 

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