Nightmare Abbey de Thomas Love Peacock
Editeur : Wordsworth Editions
Année de sortie : 2009 [1818]
Nombre de pages : 76
Titre en français : L’Abbaye du cauchemar
Synopsis : The Gothic novel, featuring dark tales of tragedy, romance, revenge, torture and ancient villainies, tinged with horror and the supernatural, became the vogue in the late eighteen and early nineteenth centuries. This unique collection presents the best and the most diverse of this fascinating genre. [...]
With his novel Nightmare Abbey, Thomas Love Peacock satirises the format to great comic effect while still retaining the essential chilling elements. This fantastic collection runs the gamut of Gothic fiction, presenting an entertaining and a thrilling overview of the genre.
Avis : Le dernier des petits romans de la collection !
Je pensais que Nightmare Abbey serait le « roman » que j’apprécierais le moins ; et pourtant, c’est celui que j’ai le plus aimé ! D’abord, j’ai aimé le fait que ce soit une parodie-satire : on retrouve des éléments gothiques, mais, au lieu de nous faire peur, ils nous semblent ridicules ! L’auteur se moque aussi du fait que les personnages dans ces romans semblent chercher le malheur : j’ai ri en lisant les dialogues absurdes des personnages aux noms qui en disent long : Toobad, Glowry, Listless, entre autres ! C’est l’œuvre que j’ai préféré des trois, et que j’ai le plus annoté ! On retrouve donc quelques stéréotypes du gothique : la demeure cauchemardesque, tournée en ridicule rien que par son nom, les fantômes, qui en fait, sont des domestiques victimes de crises de somnambulisme, l’amour qui se retourne complètement contre le personnage concerné ! J’ai aimé aussi que certains stéréotypes soient inversés, par exemple, la femme naïve et innocente éperdue d’amour pour le héros sans peur et sans reproches et qui va finir par mourir en bonne héroïne tragique ! Ici, les femmes ne se laissent pas faire ! La seule chose qui a manqué à ce livre, c’est le côté frisson des « vrais » romans gothiques : il n’y a pas de fantastique, tout a une explication rationnelle, et aucune scène ne peut être qualifiée d’effrayante. Sinon, j’ai passé un très bon moment !
Donc, un très bon roman qui reprend les stéréotypes du gothique pour les déformer et pour se moquer du genre !
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.