Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Archive pour juillet, 2017

Macbeth de William Shakespeare

Posté : 29 juillet, 2017 @ 1:39 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Tragedies Genre : Classique, Théâtre

Editeur : Oxford University Press (Guild Publishing London)

Année de sortie : 1990 [1987]

Nombre de pages : 25 (c’est bien le texte intégral, mais écrit en minuscule !!)

Synopsis : Pas de synopsis pour cette édition, donc je vous mets celui de Livraddict : Le général écossais Macbeth revient du combat où il a vaillamment défendu son seigneur Duncan quand, en pleine lande, trois sorcières apparaissent et lui annoncent qu’il deviendra roi. Lorsque Duncan lui rend visite pour le récompenser de sa bravoure, Macbeth, hanté par la prédiction des sorcières et poussé par sa femme, tue son hôte et s’empare du pouvoir. En proie au remords, le couple sombre peu à peu dans la folie…

 

Avis : Cela fait très longtemps que je voulais lire Macbeth, et, je ne sais pas pourquoi, je repoussais toujours ma lecture. Puis, j’ai vu qu’un film était sorti en 2015 avec Michael Fassbender, et je me suis dit que ce serait sympa de regarder avec mon compagnon – bien sûr, pas avant d’avoir lu la pièce !

Shakespeare a un don : il parvient à me faire aimer des personnages, à me faire ressentir de la sympathie pour eux, alors qu’ils ne le méritent clairement pas quand on lit la pièce. J’étais vraiment compatissante envers Macbeth, qui se laisse consumer par l’envie, par l’ambition, poussé par sa femme à commettre des actes irréparables. Dès la prophétie des sorcières, on sent que le personnage va être tourmenté par ce qu’elles ont prédit, que la fatalité va s’acharner sur lui : il sera baron de Cawdor, puis roi. Il ne cesse d’y penser, il en parle à sa femme, et elle le pousse à forcer le destin. Pourtant, Macbeth, au début de la pièce, ne semble pas particulièrement ambitieux : il sert son roi, fait la guerre, mais ne pense pas à la royauté pour lui-même avant que les sorcières ne lui en parlent. Une fois l’idée implantée, elle fait son chemin et conduit Macbeth - ainsi que sa femme - vers le crime, puis vers les remords et la folie. Il est prêt à croire tout ce que lui prédisent les sorcières : il n’interprète pas ce qu’elles disent et se retrouve vite au pied du mur. Comme dans Othello, ce n’est pas celui qui insuffle l’idée qui fait le « sale boulot » ; ce n’est pas Iago qui tue Desdémone ou Cassio, comme ce n’est pas Lady Macbeth qui tue le roi. C’est le personnage principal qui devient criminel, et qui, pourtant, étrangement, reste « sympathique » au lecteur, parce qu’il est manipulé plus qu’il n’est criminel de son plein gré. Rien que pour ça, je ne peux pas ne pas aimer les pièces de Shakespeare !

Ce que j’aime aussi dans cette pièce – excepté le fait que c’est une tragédie – est l’ambiance, plus sombre que dans les pièces que j’ai lues précédemment. D’abord, l’histoire débute par une guerre, et donc, concrètement, par un bain de sang, qui se poursuit avec des meurtres. La pièce est aussi plus sombre à cause de – ou grâce à - la magie présente ici, une magie noire, exécutée par des sorcières qui invoquent le nom d’Hécate, déesse lunaire, protectrice parfois, mais aussi déesse de l’ombre et des morts. C’est cet aspect de la déesse qui est mis en avant ici : invoquée par les sorcières, elle chante avec elles, et les aide dans la concoction d’une sorte de potion. Lady Macbeth, elle aussi, contribue à l’ambiance plus sombre, notamment par le fait qu’elle n’écoute pas son mari quand il doute ; elle le pousse plutôt à réaliser la prophétie des sorcières, quitte à devoir tuer pour y parvenir. Elle est rattrapée par des remords, qui font surface la nuit, sous forme de crises de somnambulisme pendant lesquelles elle revit sa conversation avec Macbeth. Mais, en voulant réaliser la prédiction à tout prix, le général a oublié, momentanément, une partie de celle-ci : Banquo, l’ami du général, lui aussi, s’est vu prédire quelque chose. Autre chose de très appréciable : l’écriture, excellente, un peu difficile parfois, mais agréable.

La fin est, évidemment, tragique : les personnages ont succombé à la folie, Macbeth voit des fantômes et se barricade dans son château, persuadé d’être invincible grâce à une nouvelle prophétie. Il s’est laissé abuser, et le lecteur ressent, quand même, encore, de la sympathie pour lui à la fin.

 

Donc, une très bonne pièce, sombre et bien écrite, et dont les personnages sont appréciés, malgré leurs crimes !

Je tue les enfants français dans les jardins … de Marie Neuser

Posté : 28 juillet, 2017 @ 2:07 dans Avis littéraires, Coup de cœur | 2 commentaires »

Je tue les enfants français dans les jardins Genre : Thriller

Editeur : Pocket

Année de sortie : 2014 [2011]

Nombre de pages : 152

Synopsis : Lisa, jeune professeur d’italien, se rend chaque jour au collège comme on va à la guerre, avec, en guise d’armée ennemie, les élèves. Au fond de la classe, les garçons se disputent le rôle de commandant en chef en rivalisant d’insultes et de menaces. Du côté des filles, ce n’est guère plus apaisé : comment faire comprendre à une gamine de douze ans qu’elle ne doit pas se prostituer, même pour se payer des vêtements de marque ?

Seule solution pour survivre sur ce champ de bataille où règne la loi du plus fort, se forger une carapace, en attendant son heure … l’heure de la contre-attaque.

 

Avis : J’avais adoré Un petit jouet mécanique de la même auteur, et j’avais vraiment hâte de découvrir son premier roman !

Je tiens d’abord à préciser que je voudrais être prof ; c’est-à-dire que j’ai exactement les mêmes rêves que Lisa, exactement les mêmes attentes, les mêmes espoirs, et les mêmes agacements quand j’entends parler du métier de prof. C’est facile de critiquer quand on ne vit pas la même chose. C’est facile de parler quand on ne sait pas de quoi on parle. Ce livre est une véritable claque en pleine figure, histoire de réveiller un peu tout le monde, ceux qui rêvent et ceux qui critiquent. Lisa vit un cauchemar et, pourtant, elle s’accroche à son rêve, à son espoir qu’un jour, elle pourra enseigner à des êtres intelligents qui l’écouteront un tant soit peu. J’ai lu des avis qui disaient : « Je ne comprends pas Lisa ; si elle vit un tel enfer, pourquoi elle ne part pas, pourquoi elle ne change pas de métier ? » Et laisser tomber son rêve ? Laisser tomber sa dignité ? Et pour faire quel métier ? Elle est coincée, à la fois par fierté, parce qu’elle veut réussir, et par obligation, parce qu’elle ne peut rien faire d’autre. Ce livre montre aussi une « réalité » que tout le monde connaît : la difficulté d’enseigner à des enfants qui ne veulent pas apprendre, qui n’ont aucun respect pour les adultes. Et pourtant, on trouve encore le moyen de critiquer les profs parce qu’ils ont des vacances, et qu’ils n’ont rien à faire, concrètement : c’est vrai que c’est très facile de gérer une classe et d’apprendre des choses dont les élèves se fichent éperdument ! On aime beaucoup parler des avantages du métier, mais pas de ses « inconvénients ». C’est ici ce que fait Marie Neuser, et elle ne mâche pas ses mots !! Elle refuse de croire à l’hypocrisie de la société qui dénigre toute responsabilité individuelle aux élèves : s’ils sont méchants et irrespectueux, c’est pour une raison sociale, ce n’est pas de leur faute, ils ne comprennent pas. Alors, en plus de les excuser, on les fait passer pour des imbéciles sans cerveaux ! Elle évoque les profs qui ont abandonné leurs rêves, et qui se retrouvent à accepter de donner du coloriage à des élèves de seize ans – sur ce point, je m’interroge sur le synopsis : Lisa ne cesse de répéter qu’ils ont seize ans, et là, on nous dit qu’ils ont douze ans ! Il me semble qu’en troisième, on n’a plus douze ans ! J’ai aimé l’écriture, acerbe et sophistiquée, de Marie Neuser, qui n’hésite pas à parler de certains élèves comme de « sculptures en merde », et qui nous cite Baudelaire à la première phrase de son roman : « Mes ailes de géante m’empêchent de marcher. »

Concernant les personnages, je me suis, évidemment, beaucoup identifiée à Lisa. Quand elle se décrit étudiante, j’ai eu l’impression de me voir, et cela m’a mise mal à l’aise, parce que je ne veux absolument pas me retrouver dans les situations qu’elle décrit ! Jeune professeur, elle est au bord de l’amertume, au bord de l’abandon : seule sa dignité et son espoir pour l’avenir l’empêchent d’abandonner. Courageuse, elle est la seule qui met en avant les non-dits, qui se met en danger pour que justice soit faite, qui veut remettre de l’ordre et rendre leur dignité à ceux qui l’ont perdue ! Elle est secondée par Pierre, son compagnon. Joyeux, il travaille en librairie, et ne peut que constater la déchéance progressive de Lisa. Il est un pilier pour elle, le seul peut-être, parce qu’elle le retrouve tous les soirs, et qu’elle se sent en sécurité auprès de lui. Les élèves sont l’incarnation des délinquants que l’on retrouve un peu partout, et qui veulent semer la terreur pour montrer qu’ils ont de l’importance, qu’on doit les respecter, eux, sans qu’ils respectent quiconque. Les membres de l’admiration et certains autres professeurs sont tellement agaçants dans leur médiocrité et leur faiblesse !! A vomir.

La fin est évidente ! Impossible que le livre se termine d’une autre manière ! [SPOILER] Bizarrement, on se sent aussi joyeux que Lisa, et on ne se sent pas mal pour autant, exactement comme elle ! [FIN DU SPOILER] 

 

Donc, un excellent petit roman, fort, bien écrit, et que tout le monde devrait lire pour parler, enfin, de quelque chose en sachant de quoi ils parlent !

Le Zèbre d’Alexandre Jardin

Posté : 27 juillet, 2017 @ 7:19 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Drame Le Zèbre

Editeur : France Loisirs

Année de sortie : 1989 [1988]

Nombre de pages : 190

Synopsis : Gaspard Sauvage, dit le Zèbre, refuse de croire au déclin des passions. Bien que notaire en province, condition qui ne porte guère aux incongruités, le Zèbre est de ces irréguliers qui vivent au rythme de leurs humeurs fantasques.

Quinze ans après avoir épousé Camille, il décide de ressusciter l’ardeur des premiers temps de leur liaison. Insensiblement la ferveur de leurs étreintes s’est muée en une complicité de vieux époux. Cette déconfiture désole Gaspard. A ses yeux, la paix des ménages est synonyme de naufrage.

Loin de se résigner, il part à la reconquête de sa femme. Grâce à des procédés cocasses et à des stratagèmes rocambolesques, il redeviendra celui qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être : l’Amant de Camille, l’homme de ses rêves. Même la mort pour lui n’est pas un obstacle.

Le Zèbre n’est pas le roman de l’amour naissant mais d’un amour qui veut renaître de ses cendres.

 

Avis : Ce livre m’a été prêté par une amie qui m’a dit l’avoir beaucoup aimé ; dans ces cas, je ne pose pas de questions, je ne lis pas le synopsis, et j’y vais !

Eh bien, j’ai bien fait de l’écouter ! Nous suivons ici Gaspard, surnommé le Zèbre parce qu’il est indomptable : il veut reconquérir sa femme, faire renaître la passion, peu à peu éteinte au fil de quinze ans de mariage. Il est prêt à tout pour parvenir à ses fins, même au pire ! Au début, j’ai eu du mal avec le Zèbre : il impose à sa femme des choses insupportables. Certes, il lui explique que cela va leur permettre de retrouver leur amour d’origine, passionnel ; mais il ne prend pas conscience que cela ne marche pas. J’ai l’impression que deux visions du mariage et de l’amour s’opposent ici : celle du Zèbre, convaincu qu’il faut que sa femme déteste leur situation de vieux couple pour qu’elle retrouve la passion – il est aussi persuadé que les autres couples durent parce que les hommes trompent leur femme, et, donc, n’ont pas besoin de la reconquérir – ; et celle de Camille, qui ne demande qu’attention et tendresse, qui veut de l’authenticité plutôt que des mises en scène. Pour Gaspard, le mariage a signé la mort de la passion, parce qu’il a fait de Camille sa propriété en quelque sorte. Ce livre, en nous exposant ces deux points de vue, nous fait vraiment réfléchir sur ces sujets ! Est-ce qu’il ne vaut mieux pas laisser l’amour évoluer comme il « doit » le faire ? Faut-il vraiment faire tout ce que l’on peut pour faire revivre la passion ? Celle-ci a-t-elle vraiment plus de valeur qu’un amour tendre et sincère ? A plusieurs reprises, le lecteur se rend compte qu’il n’est pas facile de répondre à ses questions et, comme le dit Gaspard, il n’a pas de modèle littéraire pour un mari qui tente de reconquérir sa femme ! Il n’est ni Roméo, ni Julien Sorel. D’autres petites réflexions se greffent à l’histoire, dont une sur l’Education nationale que j’ai particulièrement appréciée ! Plusieurs scènes sont très émouvantes, et m’ont fait monter les larmes aux yeux, notamment avec Natasha, peut-être mon personnage préféré dans le livre. L’écriture est agréable, ni trop sophistiquée, ni trop simple.

Concernant les personnages, comme je l’ai dit plus haut, le Zèbre a un côté très agaçant pendant une bonne partie du livre. En effet, il ne se préoccupe pas de ce que veut sa femme, et décide de lui  »infliger » des choses pour faire renaître sa passion. En fait, le lecteur comprend, au fil du livre, que Gaspard est un homme qui veut réaliser sa grande œuvre, et il veut que ce soit une passion éternelle entre sa femme et lui. Il est touchant dans sa dévotion, même si une certaine artificialité l’éloigne du lecteur. Quant à Camille, tout le long, je me suis identifiée à elle : c’est bien pour ça que le Zèbre m’a autant énervée, parce qu’il l’énerve, elle ! Elle n’a rien demandé à son mari, et elle se retrouve dans des mises en scène grotesques qui l’agacent plus qu’elles ne l’enchantent. Poussée vers l’adultère, elle admire pourtant les efforts que déploie Gaspard pour la retrouver. Malgré tout, elle est lassée par le constant calcul du Zèbre : elle veut la paix, être tranquille, quand son mari représente le mouvement même. Ce couple vit avec ses deux enfants, la Tulipe et Natasha. Le premier ne se révèle vraiment que dans la dernière partie du livre. Il veut rendre son père fier de lui, réaliser sa propre grande œuvre. Quant à Natasha, je l’ai trouvé très touchante. Aussi décalée que son père, sa morale n’a pas de limites politiques ou sociales. Une des scènes dans le cimetière m’a retournée ! D’autres personnages se trouvent dans ce livre, comme Alphonse et Marie-Louise, les voisins des Sauvage, le premier étant le meilleur ami/quasi frère du Zèbre, Grégoire, le clerc de Gaspard, dévoué à son patron.

La fin est très belle, et laisse le lecteur avec une touche d’espoir. L’amour a gagné, et j’ai aimé la petite mise en abîme !  

 

Donc, un très bon livre, qui passe coup de cœur parce que je ne lui trouve rien de mauvais !  

Batman : La splendeur du Pingouin de Gregg Hurwitz, Jason Aaron, Szymon Kudranski et Jason Pearson

Posté : 27 juillet, 2017 @ 12:47 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Comics La splendeur du Pingouin

Editeur : Eaglemoss

Année de sortie : 2016 [2008]

Nombre de pages : 140

Titre originel : Penguin: Pain and Prejudice

Synopsis : Comment le jeune Oswald Cobblepot est-il passé du statut d’enfant bien trop chéri par sa mère à celui de criminel le plus redouté de Gotham ? Aujourd’hui, l’empire du Pingouin vacille sous les derniers coups d’éclat du Chevalier Noir, mais autre chose semble occuper l’esprit d’Oswald. Une rencontre amoureuse, chose totalement inattendue pour cet homme que la Nature a plongé dès l’enfance dans une solitude absolue. Quelque chose qui rappellera au baron du crime les humiliations endurées par le petit Oswald. Cette sérénité soudaine saura-t-elle guérir l’âme noircie du redoutable Pingouin ? C’est ce dont Batman devra s’assurer.

 

Avis : Je chronique rarement des comics, mais là, La splendeur du Pingouin m’a fait une telle impression que j’ai envie de vous en parler !

D’abord, je dois dire que je n’étais pas du tout attirée par ce livre. Je l’ai reçu dans le cadre d’une collection, et je pense que je ne l’aurais jamais acheté sans cela. Donc, je suis vraiment contente du choix qu’on fait les personnes responsables de DC Comics – Le meilleur des super-héros ! En fait, j’ai un a priori négatif à propos du Pingouin depuis que j’ai vu Batman Returns de Tim Burton. J’adore son univers, mais j’ai été traumatisée, petite, par une scène dans laquelle Oswald Cobblepot – je ne savais même pas que c’était son nom ! – déchire l’oreille d’un homme avec ses dents, et laisse le sang dégouliner sur son cou et son torse. Depuis, je considère le Pingouin comme fou, et pire que le Joker, c’est dire ! Imaginez donc ma réaction en voyant ce comics arriver à ma porte ! Et puis, en voyant les challenges du Booktube-a-thon – un challenge que je n’ai décidé de faire que le jour de son commencement -, j’ai vu « Lire un livre sur un personnage à l’opposé de vous« , et j’ai immédiatement pensé à ce comics. Je ne me suis pas trompée : Oswald n’a rien à voir avec moi. Mais je ne m’attendais vraiment pas à aimer !

Découvrir l’histoire du Pingouin a été fascinant : je ne connaissais pas son passé, ni comment il en était arrivé à devenir un criminel aussi violent et cruel. Rejeté par sa famille – excepté sa mère, qui l’adore -, par les enfants de son école, et surtout, par les filles et les femmes, Oswald décide de se venger. Désormais adulte, dès que quelqu’un l’insulte, le raille, ou se moque légèrement de lui, il réagit avec une cruauté hallucinante. On découvre, par la suite, que les personnages qu’il tourmente ont souvent quelque chose à se reprocher. En fait, La splendeur du Pingouin, et même l’histoire du Pingouin en général, montre une société qui rejette quelqu’un à cause de son apparence, une société profondément hypocrite, qui condamne ceux qu’elle veut bien condamner, et ferme les yeux quand il s’agit de personnes qui ont une apparence honorable - célébrités riches, qui participent à des œuvres de charité par exemple. Oswald, dès son enfance, est discriminé à cause de son nez, qui ressemble à un bec. Sa seule compagnie est celle des oiseaux. Certaines scènes m’ont brisé le cœur, tant les enfants peuvent être cruels avec un petit différent d’eux. [SPOILER] Même cœur brisé au moment de la mort de la mère d’Oswald, ou quand la boule à neige se brise, ou quand Cassandra découvre par le toucher le visage du Pingouin, qu’il la tue, et qu’elle lui murmure qu’il est très beau ; elle l’aimait tel qu’il était, et il l’a tué pour rien, par peur de sa cruauté !!! [FIN DU SPOILER] Batman est présent dans ce comics, mais largement à l’arrière-plan : il doit arrêter le Pingouin, mais il met du temps à se décider.

Deux autres petits comics accompagnent l’histoire principale : les origines du Pingouin et l’histoire d’Oswald du point de vue du Joker, qui parle alors directement au lecteur, ce qui fait assez froid dans le dos ! Elles sont bienvenues parce qu’elles permettent au lecteur d’en savoir un peu plus sur le Pingouin !

 

Donc, un très bon comics que je ne m’attendais pas à apprécier, qui nous fait découvrir l’histoire du Pingouin, histoire fascinante, triste et cruelle !

The Book of (Even More) Awesome de Neil Pasricha

Posté : 26 juillet, 2017 @ 8:56 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

Genre : Essai, Psychologie The Book of (Even More) Awesome

Editeur : Berkley

Année de sortie : 2012 [2011]

Nombre de pages : 379

Titre en français : La vie est (vraiment) cool

Synopsis : What’s more awesome than awesome ? Neil Pasricha of 1000awesomethings.com presents a brand-new collection of things that make you go AWESOME ! …

When a baby falls asleep on you

Letting go of the gas pump perfectly so you end up on a round number

The smell of Play-Doh

The sound of snow crunching under your boots

 

Avis : Je n’ai pas pu résister ; après la lecture de The Book of Awesome le mois dernier, je me suis précipitée sur The Book of (Even More) Awesome !

J’ai autant adoré que le premier tome ! On retrouve l’humour de l’auteur, sa façon d’impliquer son lecteur, ses explications sur ces petits riens qui nous rendent heureux. Encore une fois, certains articles sont très courts – une phrase suffit -, d’autres sont très longs, avec des étapes, ou une liste, par exemple, pour les meilleurs jeux de société. Certains sont accompagnés de photos, comme « Parvenir à prendre, enfin, la photo parfaite ». Comme dans le tome précédent, l’auteur veut simplement nous montrer qu’il existe de nombreuses choses positives à côté desquelles nous pouvons passer à côté si nous nous laissons aller à voir tout en noir ; ce n’est pas pour autant que le malheur n’existe pas, comme l’atteste la dernière entrée : « Atteindre la lumière au bout du tunnel ». L’auteur sait que tout n’est pas tout rose, c’est la raison pour laquelle il a écrit ce livre ! Comme pour The Book of Awesome, j’ai annoté ce livre avec des « Tout à fait d’accord », ou « A vérifier » ! J’ai beaucoup souri, ri, et j’ai aussi ressenti quelques bouffées de nostalgie, notamment quand il parle de l’enfance – « La table des enfants », « L’odeur du Play-Doh », « La sensation quand on se balance très haut sur une balançoire ». On se sent mieux quand on referme The Book of (Even More) Awesome ! A garder près de soi !!

 

Donc, un coup de cœur qui nous remonte le moral, et qui nous fait voir la vie différemment !

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