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I found myself in Wonderland.

The Maze Runner, book 3: The Death Cure de James Dashner

Classé dans : Avis littéraires — 14 juin 2017 @ 21 h 05 min

The Death CureGenre : SF

Editeur : Chicken House

Année de sortie : 2013 [2012]

Nombre de pages : 327

Titre en français : L’épreuve, tome 3 : Le remède mortel

Synopsis : The trials are over. WICKED is planning to restore the survivors’ memories and complete the final cure for the Flare.

But Thomas has already remembered more than they think. And he knows WICKED can’t be trusted.

The time for lies is over. But the truth is more dangerous than Thomas could ever imagine. Will anyone survive the Death Cure?

 

Avis : J’avais trouvé la fin de The Scorch Trials assez frustrante, mais, comme j’avais peur d’être déçue par la fin de la série, j’ai préféré lire d’autres livres entre temps. Il me fallait quand même connaître la fin, alors je me suis lancée !

J‘ai eu les mêmes problèmes avec The Death Cure qu’avec le deuxième tome de la série : je ne suis pas parvenue à vraiment m’attacher aux personnages, donc je n’ai pas ressenti l’émotion essentielle à un coup de cœur. J’étais avec eux à partir d’un moment, mais je ne parvenais pas à m’inquiéter pour eux, j’avais simplement envie de savoir ce qui allait arriver, savoir comment l’histoire de Thomas allait finir ! Et pour ça, on peut dire que l’auteur sait manier le suspense : il met parfois ses personnages dans une telle situation qu’on se demande si tout ne va pas finir comme Divergente ! On ne peut pas non plus nier que l’action est omniprésente. Mais, autre chose m’a dérangé ici : Thomas est tellement perdu, il ne sait pas du tout qui croire, à qui faire confiance, s’il est bien tiré d’affaire ou pas, qu’il en devient un peu agaçant. Il tourne en rond, se pose toujours les mêmes questions et, pourtant – peut-être légère incohérence – quand il prend des décisions, il le fait d’un seul coup, sans réfléchir, comme s’il sentait ce qu’il fallait faire, la direction à prendre. S’il sait quoi faire, pourquoi se poser mille questions avant ? Il ne semble jamais se tromper dans ses choix, donc pas besoin de tergiverser ! Dans ce tome, de nombreux lecteurs s’attendaient à enfin découvrir le passé de Thomas, un des grands points d’interrogation de la série ; autant vous prévenir, on ne le découvre jamais. D’un côté, c’est très frustrant, et d’un autre, il était impossible de le révéler en si peu de pages. Cette histoire mériterait un tome à elle toute seule – il me semble que la préquelle n’a rien à voir, ce qui est, aussi, assez décevant. En revanche, à la fin, une phrase révèle quelque chose qui m’a laissée bouche bée ! Cela explique une partie de ce qui est arrivé à la Terre pendant l’explosion solaire, et cela donne envie d’en savoir plus !!

Concernant les personnages, comme je l’ai dit, impossible de m’attacher à eux. Donc, quand il leur arrive quelque chose, ou que l’un d’eux meurt, je n’ai pas ressenti ce pincement au cœur que j’ai habituellement. Je me suis sentie insensible, c’était affreux ! Thomas, comme je le disais, est assez confus, mais surtout, assez incohérent : il ne sait pas à qui faire confiance, et il prend ses décisions au feeling, presque sur un coup de tête. Il est aussi un peu agaçant à cause de cela. Agaçante aussi sa façon de se morfondre, de se plaindre, même quand il fait le bon choix ; surtout qu’à la fin, il ne semble pas se souvenir de ces plaintes. Quant à Minho, lui aussi devient incohérent, comme Newt d’ailleurs : le premier est comme dans le deuxième tome, cassant, blessant sans raisons, alors que Thomas pense qu’il n’a pas un fond méchant, et le second devient exactement pareil ! Newt, le gentil, toujours patient, celui que je préférais ! Mais pour lui, l’explication est cohérente, même si ce n’est pas celle que j’aurais choisie. [SPOILER] L’idée que Newt demande à Thomas de le tuer quand il aura dépassé le stade de non-retour est incohérente elle aussi : Newt explique à Thomas à quel point il le déteste - ce qui n’est sans doute pas vrai -  et la logique voudrait qu’il confie cette tâche difficile à Minho, son meilleur ami. Le fait que Thomas soit le héros du livre rend donc l’action incohérente elle aussi. [FIN DU SPOILER] Vient ensuite Brenda, un personnage que j’apprécie vraiment ; elle n’est pas tout à fait sincère et cache des choses à peu près tout le monde, mais c’est pour leur bien, et le lecteur le sent, comme Thomas sent qu’il peut lui faire confiance. Evidemment, on retrouve des personnages que l’on n’apprécie pas, comme Rat Man, qui, étrangement, est resté sous les traits d’Aidan Gillen dans mon esprit, après le visionnage de The Scorch Trials. Ce n’est pas un personnage manichéen, il pense véritablement œuvrer pour le bien général, comme toute l’association WICKED d’ailleurs, et notamment Ava Paige, que l’on ne « découvre » qu’à la fin. Mais, le pire personnage dans tout ce livre est, pour moi, Teresa. Depuis le deuxième tome, je ne la supporte plus, tellement que [SPOILER] même à la fin, quand elle se sacrifie pour sauver Thomas, je n’ai pas réussi à me sentir mal. [FIN DU SPOILER] Certes, je comprends son point de vue : elle veut, elle aussi, faire le bien général, elle veut surtout aider Thomas. Mais elle est tellement agaçante, et Thomas la déteste tellement, que le lecteur ne lui laisse pas le bénéfice du doute.

La fin aurait très décevante sans la révélation à la fin, dans l’épilogue ! Cela m’a vraiment surprise, comme de comprendre qu’un des personnages était avec WICKED depuis le début ! Maintenant, il manque toujours le passé de Thomas, ses années à aider WICKED : les bribes de souvenir que l’auteur nous offre ne suffisent pas. Un dernier livre peut-être ?

 

Donc, un bon tome de fin malgré l’incohérence et les manques qui subsistent, comme le passé de Thomas, l’explication de son implication avec WICKED. Le meilleur volume reste le deuxième, The Scorch Trials.

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