Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Archive pour mai, 2017

Fantastic Beasts and Where to Find Them de J. K. Rowling

Posté : 16 mai, 2017 @ 2:02 dans Avis littéraires, Coup de cœur | 2 commentaires »

Genre : Fantastique Fantastic Beasts

Editeur : Bloomsbury

Année de sortie : 2017

Nombre de pages : 135

Titre en français : Les Animaux fantastiques

Synopsis : A copy of Fantastic Beasts and Where to Find Them resides in almost every wizarding household in the country. Now Muggles too have the chance to discover what the Puffskein eats and why it is best not to leave milk out for a Knarl.

Proceeds from the sale of this book will go to Comic Relief and J. K. Rowling’s international charity Lumos, which will do magic beyond the powers of any wizard. If you feel that this is insufficient reason to part with your money, I can only hope that passing wizards feel more charitable if they see you being attacked by a Manticore.

Albus Dumbledore.

 

Avis : Cela faisait si longtemps que j’avais envie de lire ce livre !! La réédition est tombée à pic, et je me suis enfin lancée !

Petite remarque, d’abord, sur l’édition : je trouve très belle ! Ce dragon en couverture a l’air un peu dingue, pas du tout le dragon féroce qu’on s’imagine ! Les pattes qui se trouvent sur la première et la quatrième de couverture donnent l’impression d’un grimoire, et j’aime aussi le visuel  »écailles » sur tout le livre ! Le fait que le nom de l’auteur imprimé soit Newt Scamander et non J. K. Rowling rend déjà le monde de l’auteure plus vivant ! Le lecteur est face à un livre qui appartient à l’univers d’Harry Potter et qui le fait entrer d’autant plus dans cet univers qu’il n’a pas de référent dans notre réalité (en tout cas pas sur la couverture) : le synopsis est écrit par Albus Dumbledore, et le seul à s’exprimer dans le livre est Newt Scamander. S’ajoute au design de la couverture les illustrations qui parsèment le livre ! Elles aussi rendent l’univers encore plus vivant, et elles permettent de mieux s’imaginer certaines créatures, même si elles sont toutes bien décrites ! Mention spéciale : pourquoi représenter une Acromantula et me faire risquer l’arrêt cardiaque dès le début parce que je ne m’y attends pas ?!

Le livre est divisé en trois parties distinctes : la préface de Newt, l’introduction de Newt, et le « dictionnaire » des animaux fantastiques. La préface, écrite par Newt, nous parle, en fait, du film Les Animaux Fantastiques. Il rappelle son voyage en Amérique, ses déboires avec MACUSA, et sa lutte contre Grindenwald, tout en disant qu’il ne peut pas encore tout nous dire – en gros, pas de spoilers ! J’ai aimé la touche d’humour à la fin de cette préface, sous la forme d’une remarque adressée aux Moldus ! L’introduction est plus centrée sur les animaux, et sur les questions auxquelles Newt doit d’abord répondre avant de commencer son bestiaire. Le lecteur se retrouve plonger dans l’histoire des sorciers ! J’ai aimé les notes de bas de page qui se réfèrent à des œuvres existantes uniquement dans le monde de J. K. Rowling – problème : cela donne envie de les lire, comme par exemple, A History of Magic de Bathilda Bagshot ! Le lecteur découvre ainsi comment ont été classés les animaux, qui est considéré comme animal fantastique et qui comme « être », comment les sorciers sont parvenus à préserver les animaux fantastiques sans que les Moldus se rendent compte de leur existence, et enfin, l’importance de la Magizoologie - si seulement cette discipline existait réellement !! L’introduction s’achève avec les classifications du Ministère de la Magie pour les animaux fantastiques, et nous arrivons au bestiaire !

Et, malheureusement pour moi, on commence par l’Acromantula ! Je me souviens de ma réaction au cinéma en découvrant les araignées de plus en plus grosses dans Harry Potter et la Chambre des Secrets, pour finir par Aragog ! Après la découverte d’Arachne dans Le Seigneur des Anneaux, je me suis demandée pourquoi les auteurs adoraient les araignées géantes ?! Réponse de mon petit ami : elles font peur. Mais justement, stop aux araignées géantes ! Il y en a même dans The World of Ice & Fire !! Heureusement, plus aucune créature, par la suite, ne ressemble à une araignée ! J’ai adoré découvrir tous ces animaux !! On retrouve des créatures mythologiques, comme la Chimère, la Manticore ou le Sphinx, des créatures fantastiques que l’on peut voir dans d’autres œuvres ou dans le folklore, comme le Dragon ou la Licorne, mais aussi des créatures complètement inédites, sorties de l’imagination de l’auteure ! C’est le cas, par exemple, d’animaux que l’on a déjà pu voir dans les livres ou les films tirés de l’univers de l’écrivain, comme le Niffleur ou le Fire Crab ! J’ai aimé l’explication de l’existence du monstre du Loch Ness et du Yéti ! Ce livre permet à l’univers des sorciers de devenir encore plus réaliste : le lecteur a presque l’impression que, quelque part, ces êtres existent réellement, que la magie se cache vraiment dans notre monde. Il s’émerveille de ces créatures formidables, de leur histoire. Et il est désespéré d’enfin recevoir cette lettre qu’il attend depuis ses 10 ans !! Enfin, J. K. Rowling fait partie de ces auteurs qui sont parvenus à créer un univers auquel le lecteur peut croire parce qu’il repose sur plus qu’une seule série, auquel le lecteur rêve, qu’il s’imagine pleinement, avec son histoire, sa géographie, ses animaux et ses lois. Peut-être le seul point négatif : ce livre se lit très très rapidement, et le lecteur en veut plus !

 

Donc, un excellent petit livre, qui permet au lecteur de s’immerger dans l’univers des sorciers.

The Novel Cure: An A-Z of Literary Remedies d’Ella Berthoud et Susan Elderkin

Posté : 15 mai, 2017 @ 1:40 dans Avis littéraires, Coup de cœur | Pas de commentaires »

The Novel Cure Genre : Essai

Editeur : Canongate

Année de sortie : 2015

Nombre de pages : 444

Titre en français : Remèdes littéraires : Se soigner par les livres

Synopsis : This is a medical handbook – with a difference. Whether you have a stubbed toe or a severe case of the blues, within these pages you’ll find a cure in the form of a novel to help ease your pain. You’ll also find advice on how to tackle common reading ailments, such as what to do when you feel overwhelmed by the number of books in the world, or you have a tendency to give up halfway through. When read at the right moment, a novel can change your life. The Novel Cure is an enchanting reminder of that power.

 

Avis : Je suis toujours en quête de livres, et j’avais cherché des ouvrages sur les livres, des auteurs qui donnent des recommandations. Je suis tombée sur de nombreux résultats, dont The Novel Cure !

L’idée de remèdes littéraires aux maux de la vie m’a plu : après tout, la littérature nous « sert » dans la vie de tous les jours, même si ce n’est pas son but initial ! Les auteures reconnaissent, bien sûr, que ce n’est pas toujours vers elle que l’on se tourne quand on rencontre ce genre de problèmes/crises/événements ; pourtant, elles se font un devoir d’aider le « patient » au maximum, avec plusieurs recommandations pour une seule entrée parfois, selon la gravité du cas, ou selon le point de vue. J’ai aimé aussi le fait que la nature des problèmes traités soient diverses, à la fois physiques et émotionnelles : on peut trouver un remède pour le mal de tête, un contre le cancer, et un pour le deuil. Bien sûr, les auteures expliquent que l’on ne guérit pas forcément, mais que la littérature peut aider à remonter la pente, à accepter une situation, ou, tout simplement, à ne pas se sentir seul. Je ne savais pas que le métier de « bibliothérapiste » existait – il ne doit pas exister beaucoup en France je pense ! – et je trouve ce métier génial ! Recommander des livres à des gens selon leurs goûts, leur vie, leurs problèmes actuels, c’est exactement ce que j’aimerais faire !!

Qui dit « remède » dit souvent « problème », donc « négatif » ; ce livre nous permet de voir le bon côté des choses, ou, dans tous les cas de rester positif. Les auteures ont injecté, dans leurs articles, de l’humour, ce qui est très agréable ! J’ai aussi aimé leur façon de reprendre parfois la manière d’écrire d’un auteur pour parler de son livre, ou leur concision quand c’était nécessaire – notamment pour le mal de tête !

Bien sûr, ce livre est médical, mais c’est aussi et surtout un livre de recommandations littéraires : ma wish-list a littéralement explosé ! Les auteures savent mettre les livres qu’elles recommandent en avant, mais elles mettent aussi en garde le lecteur quand c’est nécessaire, par exemple, avec American Psycho de Bret Easton Ellis ou Requiem for a Dream de Hubert Selby Jr.. Enfin, grâce à elles, j’ai découvert des livres et des auteurs que je ne connaissais pas du tout ! Ce que j’ai aussi apprécié, c’est qu’il n’y ait pas que des Anglais et des Américains : certes, ils sont majoritaires, mais les auteures sont anglaises, donc cela paraît logique ! Il y a tout de même des auteurs de nationalité différente : français, suédois, grecs, italiens, allemands, etc. A noter aussi, pendant la lecture : ce livre donne ENORMEMENT envie de lire ! J’ai interrompu sa lecture à deux reprises pour me plonger dans de la fiction !

Dernière petite remarques : des petits spoilers par-ci, par-là. Souvent, ils ne sont pas trop importants, mais cela arrive, notamment pour Anna Karénine : si je ne l’avais pas encore lu, je leur en aurais voulu !!

 

Donc, un excellent livre de recommandations - je vérifierai si elles fonctionnent ! Indispensable pour les bibliophiles convaincus du pouvoir de la littérature ! A garder sur son chevet !

Leaves of Grass de Walt Whitman

Posté : 13 mai, 2017 @ 1:09 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : PoésieLeaves of Grass

Editeur : Aubier-Flammarion

Année de sortie : 1972

Nombre de pages : 501

Titre en français : Feuilles d’herbe

Synopsis : Pas de synopsis, édition recouverte par l’université.

 

Avis : Plusieurs fois, ce livre a été cité dans des œuvres que j’aime beaucoup, comme dans Le Dead Poets Society ou Specimen Days de Michael Cunningham. Il était donc temps que je le lise enfin !

D’abord, petite déception en constatant que cette édition ne contient pas le fameux poème « O Captain! My Captain! » rendu célèbre par le professeur Keating dans Dead Poets Society ! Je l’ai lu en version numérique, mais j’aurais aimé le lire en version papier !

J’ai un sentiment un peu partagé sur ce livre. D’un côté, il était formidable, j’ai été parfois complètement emportée par la vision de l’auteur, par le voyage qu’il nous propose, par ses convictions sur la vie, la mort, la guerre, la paix, la démocratie. Certains passages sont magnifiques, et on rejoint mon carnet de citations. Le poète nous fait réfléchir, nous montre que nous n’avons pas compris comment vivre, et comment penser les choses, comment les voir, en quoi elles ont de la valeur. Dans sa poésie, la Nature est essentielle : il ne cesse de parler d’elle, des végétaux, des animaux. Il est proche d’eux, il les comprend. L’homme aussi est essentiel, le plus important même peut-être : son corps est divin, il est immortel, sa vie ne se compte pas en années et il est complètement libre. Bien sûr, les poèmes sont aussi très centrés sur l’Amérique : sont mentionnés la guerre de Sécession, la démocratie, le président Lincoln, ainsi que plusieurs Etats américains. Le thème de l’esclavage est aussi abordé : rien ne doit être mis au-dessus de la vie d’un homme. Clairement, le combat du poète était contre tout asservissement ou exploitation de l’homme. Aussi, le poète (ou sujet lyrique) peut paraître assez arrogant dans les premiers poèmes, et il le dit lui-même à certains moments : mais cela ne gêne pas la lecture. Le lecteur découvre plusieurs corps de métier : des fermiers, des pêcheurs de baleine, des pompiers, etc. Cela, ainsi que la disposition en vers qui ne riment pas, fait de la poésie de Walt Whitman une poésie moderne : il parle de son temps, et en même temps, il parle de tout temps, de l’infini, de l’univers, de l’Homme.

D’un autre côté, je n’ai pas toujours été transportée. Certains passages ne m’ont pas touchée : je ne sais pas si c’est parce que je ne suis pas Américaine, parce que je ne connais pas les lieux dont parle Walt Whitman, ou si c’est parce que je m’attendais à la même spiritualité partout. L’écriture est toujours aussi belle, mais le sujet ne me captive pas. Aussi, un passage en particulier m’a dégoûtée, même si je sais que c’était l’usage à l’époque : le poète raconte que des chasseurs tuent une baleine, et décrit sa mort. D’accord, j’ai lu Moby Dick, mais tous les passages qui racontent la mort d’une baleine m’ont dégoûtée tant cette mort a l’air douloureuse ! Et puis, dans ce roman, je m’y attendais, pas ici !

Comme vous voyez, les points négatifs sont minimes, mais ils font en sorte que Leaves of Grass ne soit (pas encore !) un coup de cœur. Je le relirai sans doute, de nombreuses fois même, parce que je pense que ce livre renferme un trésor qu’il faut du temps pour déterrer complètement.

 

Donc, un merveilleux recueil, qui fait réfléchir et voir la vie différemment, même s’il comporte des passages qui ne m’ont pas touchée. A lire et relire !

Dracula’s Guest de Bram Stoker

Posté : 10 mai, 2017 @ 2:45 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Fantastique, NouvelleDracula's Guest

Editeur : Wildside Press

Année de sortie : 2001

Nombre de pages : 174

Titre en français : L’invité de Dracula

Synopsis : Nine tales of heart-rending terror from the celebrated master of the macabre, Bram Stoker.

Featuring Dracula’s Guest, the exquisite lost chapter from Stoker’s Masterpiece and eight others, including : The Judge’s House, The Squaw, The Secret of the Growing Gold, The Gypsy Prophecy, The Coming of Abel Behenna, The Burial of the Rats, A Dream of Red Hands, Crooken Sands.

 

Avis : J’adore Dracula de Bram Stoker ; je me suis donc dit qu’il était temps de lire ses autres œuvres !

Déjà, première impression à la vue de la couverture : est-ce une blague ? Ce vampire ne fait pas peur du tout !! Sa peau est très étrange, on dirait qu’elle est luisante et qu’elle brille en même temps. C’est vraiment une des couvertures les plus laides et mal faites que j’ai vues ! Passée cette horreur, le recueil commence par le premier chapitre coupé de Dracula, appelé Dracula’s Guest ! J’avoue que je ne savais pas que le roman avait été coupé. J’ai apprécié retrouver Jonathan Harker. Dans cette nouvelle, il est fidèle à lui-même au début de Dracula : il ignore les légendes locales, ne croit pas aux fantômes, aux superstitions, et autres, et est assez téméraire pour s’aventurer dans un village décimé la nuit du Walpurgis ! J’ai aimé retrouver l’atmosphère du roman, la tension, le suspense que l’auteur est capable de mettre dans ses phrases. Dommage que ce chapitre ne figure pas dans l’œuvre ! Il est long, c’est vrai, mais je ne vois pas en quoi il aurait gâché l’ensemble. La seconde nouvelle est « The Judge’s House » et se déroule, comme l’indique le titre, dans la maison d’un juge sadique qui a orné son salon de la corde avec laquelle il aimait pendre les personnes qu’il condamnait. Nous sommes donc ici plutôt du côté de la maison hantée. Ce que j’ai particulièrement aimé ici, c’est le doute instillé dans la nouvelle : le personnage voit-il vraiment ce qu’il voit ou est-il influencé par les légendes rapportées ? En même temps, il n’avait pas l’air d’y croire du tout : tout ce qui arrive est-il alors réel ? Le lecteur ne saura jamais puisque le personnage principal est toujours seul quand quelque chose arrive ! La fin scelle le doute, et donne des frissons ! Suit « The Squaw« , l’histoire de la vengeance d’un chat sur un homme. Etant donné la cruauté de l’acte de l’homme – même si c’était un accident, il a été tellement stupide, et se fiche tellement de ce qu’il a fait ! -, j’étais à 100% pour la vengeance du chat ! La fin sonne comme une ironie du sort ; il faut dire que le personnage joue clairement avec le feu ! Quelle idée d’entrer dans un instrument de torture pour voir l’effet que ça fait ! La nouvelle suivante est appelée « The Secret of the Growing Gold« , l’histoire de deux familles qui finissent par être unies par un mariage. Les époux ne cessent de se disputer, et un jour, la femme disparaît. J’avoue que je ne pensais pas à ce qui lui était arrivé - ce qui est pourtant évident maintenant que j’y pense ! Le lecteur se retrouve alors embarqué dans une histoire de fantômes, de maison hantée, encore une fois. La fin est évidente, mais très bien racontée. Suit « The Gypsy Prophecy« , tout en suppositions et subtilités sur la fin. Un homme se voit prophétiser qu’il va tuer sa femme par la reine des tziganes. Il n’y croit pas et retourne chez lui. Le lecteur n’a jamais le point de vue de l’homme par la suite ; en revanche, il a celui de son ami et de sa femme. La fin, grâce à la subtilité, reste assez mystérieuse et ouverte : le lecteur en fait ce qu’il veut. Puis, vient « The Coming of Abel Behenna » : deux amis très proches tombent amoureux de la même fille. Je vous laisse deviner comment leur relation tourne ! Finalement, elle choisit l’un des deux au hasard, et l’autre promet de se venger. Belle réécriture du mythe d’Abel et Caïn ! Ensuite, on peut lire « The Burial of the Rats« , la nouvelle la plus longue du recueil. Un homme s’aventure trop loin dans Paris, et se retrouve dans un endroit dangereux. Au milieu de l’entrevue, il se rend compte qu’il va devoir fuir avant que ses assaillants l’attaquent. Nous suivons le personnage dans sa fuite. Les hommes autour de lui se confondent avec des ombres, avec des rats ; le secret est de ne pas être blessé, de mourir tout de suite, sous peine d’être « nettoyé » par les rats. Assez affreux comme image ! Puis vient « A Dream of Red Hands« , peut-être la nouvelle qui finit le mieux – même si cela ne veut pas dire qu’elle finit très bien ! Un homme a commis un crime, le confesse au narrateur, et lui explique qu’il n’arrive plus à dormir la nuit tant il se sent coupable. Est soulevé ici le thème de la rédemption, comment se faire pardonner un crime, même si celui-ci n’était pas prémédité. J’ai trouvé la fin plutôt belle, assez émouvante ! Enfin, la dernière nouvelle est « Crooken Sands« , qui, elle aussi, finit plutôt bien comparée aux autres ! Un homme va s’installer en Ecosse pendant un temps : il décide alors de se faire faire un habit écossais de noble, et de le porter pendant tout le séjour. Le thème abordé est ici celui de la vanité : l’homme refuse de comprendre qu’il est en danger s’il ne s’amende pas ! La fin est assez mystérieuse : soit le lecteur comprend qu’il n’y avait rien de fantastique dans toute la nouvelle, soit il comprend que la personne mentionnée était bien le double du personnage principal. Encore une fois, le doute

Si ce recueil n’est pas un coup de cœur, c’est notamment parce que j’ai eu plus de mal à frissonner avec les personnages, ou à m’attacher à eux, à pleinement entrer dans l’histoire qu’avec Dracula. Ce roman est si rythmé, j’étais tellement dedans, que les pages se tournaient toutes seules ! Comme je l’ai déjà dit, j’ai toujours du mal avec le début des romans ou des histoires, donc si les nouvelles sont trop courtes, ou ne m’accrochent pas assez vite, je ne les apprécie pas autant que je le pourrais.

Petite remarque sur l’édition : si ce livre n’est pas un coup de cœur, c’est en partie parce qu’elle est très mal faite !! Elle comporte des tas de fautes de frappe, et, dans « The Secret of the Growing Gold », il manque toute une partie de la nouvelle, ce qui fait que je n’ai pas tout compris : un personnage pose une question, et, soudain, on se retrouve dans un endroit totalement différent, avec un personnage qui a simplement été mentionné alors qu’on se retrouve ici dans ses pensées ! J’ai regardé le prix de ce livre sur Amazon : 26 euros et quelques pour cette édition, ça ne vaut pas du tout le coup !!

 

Donc, un recueil que j’ai beaucoup apprécié, qui ne m’a pas autant plu que Dracula, et dont l’édition était vraiment très mal faite !!

What if ?: Serious Scientific Answers to Absurd Hypothetical Questions de Randall Munroe

Posté : 4 mai, 2017 @ 2:12 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Sciences, Humoristique What if

Editeur : John Murray

Année de sortie : 2014

Nombre de pages : 295

Titre en français : Et si … ? ; Les réponses les plus scientifiques aux questions que vous ne vous êtes jamais posées

Synopsis : Hey ! Thanks for looking at my book. If you’re thinking about buying it, here are some things you might want to know:

Humans can’t digest the cellulose in paper, but if we could, eating this book would give you about 2,300 calories (including the cover).

This book can’t stop most bullets; if you want to use it for armour, you may want a lot more than one copy.

If you have a good arm, you could probably throw this book about 45 feet. With practice, it’s possible to throw a book every 800 milliseconds, which means that if human attackers are sprinting toward you, you’ll have three or four chances to hit them before they reach you. If, on the other hand, you’re being attacked by a coyote, its higher top speed means you’ll have only one chance to hit it. Aim carefully.

HIDDEN FEATURE: The inside of this book has words and pictures, plus a special UK foreword. It answers many important questions, including whether you could jump from a plane with a helium tank and inflate balloons fast enough to slow your fall and survive (yes) and whether you could hide from a supersonic windstorm in Finland (yes, but it won’t help).

 

Avis : Malgré le fait que je sois une littéraire pure et dure, j’aime aussi beaucoup la science, notamment l’astronomie. J’aime comprendre comment fonctionne la Terre, le système solaire, les années-lumière, les trous noirs, les trous de verre, etc. J’aime aussi la science plus « basique ». La seule chose que je n’aime pas, ce sont les mathématiques ! Donc, je me suis dit que ce pouvait être sympa de lire des livres scientifiques !

Je ne me suis pas trompée !! Alors, bien sûr, je suis pratiquement sûre que je n’ai pas tout compris dans les détails, mais j’ai appris beaucoup de choses - même si ces choses sont en partie centrées sur la destruction de notre planète dans, disons, 70% des cas ! J’ai d’abord beaucoup aimé le concept de répondre à des questions absurdes par des réponses très sérieuses, qui ont demandé des recherches, des calculs. Et ce titre, What if?, qui ouvre l’horizon des possibles au maximum ! Tout peut arriver, et tout arrive grâce aux questions des internautes sur le site de Randall Munroe ! Souvent, l’auteur obtient un résultat, même si celui-ci signe la fin de toute vie sur Terre, et la fin de la Terre elle-même ! Ce que je n’ai pas forcément compris, ce sont les calculs dont il parle : Randall Munroe a travaillé pour la NASA, je n’ai clairement pas son niveau en maths ! Mais je comprenais toujours le résultat, ou, en gros, pourquoi on arrive à ce résultat. J’ai adoré l’humour que l’auteur injecte dans son œuvre, comme quand on lui demande ce qui arriverait si le soleil s’éteignait : il donne tous les avantages, pour finir par le gros inconvénient : tout le monde serait mort gelé. J’ai aussi aimé les passages où il tente de voir le côté positif, ou poétique (oui, il peut y avoir un côté poétique à la science !) des choses, comme avec l’enfant qui lâche son ballon, ou comme avec les tremblements de terre de magnitude négative. Tout n’est donc pas négatif, même si la majorité des résultats le sont ! Ce n’est pas de la faute de l’auteur : il faut voir les questions ! Certaines sont vraiment absurdes, comme avec le soleil qui s’éteint ! D’autres sont plausibles, mais complètement loufoques ! J’ai aimé les sections « Weird (and Worrying) Questions from the What If? Inbox » : elles sont souvent hilarantes, soit par l’inanité des questions, soit par la réponse de l’auteur ! Et elles sont notamment hilarantes grâce aux illustrations qui accompagnent tout le texte ! Je ne pensais vraiment pas qu’un petit bonhomme en bâton pouvait être aussi drôle ! Il faut dire que l’auteur le met, soit dans des situations ridicules, soit lui fait dire des choses qui nous prennent par surprise, et donc, nous font éclater de rire ! Petit plus : le design de mon édition est juste énorme ! J’adore la couverture, les couleurs, et les endpages à l’intérieur représentent un tableau bleu couvert de calculs et de schémas ! Le livre sous la jaquette représente l’histoire de ce dinosaure suspendu au-dessus de ce puits/bouche d’égout d’où sortent des tentacules !

 

Donc, un excellent moment passé avec un livre scientifique, le lecteur rit, apprend des choses, et referme le livre en secouant la tête, un sourire aux lèvres !

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