La Divine Comédie de Dante Alighieri
Editeur : GF
Année de sortie :2010
Nombre de pages : 506
Synopsis : La Divine Comédie n’est pas seulement le monument majestueux d’une culture passée : c’est un poème vivant qui nous touche de près, et qui sans cesse nous surprend. Car pour relater son périple à travers les trois royaumes des morts, Dante bouleverse les représentations traditionnelles, affronte l’indicible, crée une langue : sa hardiesse poétique préfigure celle des grands inventeurs de la modernité en littérature, de Rimbaud à Joyce, en passant par Kafka et Proust. Animé par une ambition folle – celle de rendre les hommes meilleurs et plus heureux, par la conscience du sort qui les attend après la mort -, il décrit tour à tour le gigantesque entonnoir de l’Enfer et ses damnés en proie à mille tourments ; la montagne du Purgatoire, intermédiaire entre l’humain et le divin, peuplé d’anges, d’artistes et de songes ; le Paradis enfin où, guidé par Béatrice, le poète ébloui vole de ciel en ciel avant d’accéder à la vision divine. Et le parcours initiatique se termine lorsque, au plus haut terme de sa vision, le héros s’absorbe dans l’absolu. Dans « l’amour qui meut le soleil et les autres étoiles ».
Avis : C’est après avoir lu Inferno que je me suis vraiment décidée à lire La Divine Comédie. Dan Brown m’a vraiment donné envie de découvrir l’œuvre de Dante !
En fait, c’est dur pour moi de faire une chronique concernant ce livre, étant donné que j’ai arrêté ma lecture pendant plus d’un an … C’est assez rare que je fasse ça, mais ça ne veut pas dire que le livre est mauvais bien sûr ! La Divine Comédie commence par la descente en Enfer de Dante, et cette première partie m’a vraiment intéressée ! C’est l’Enfer qui est « utilisé » dans Inferno – le livre porte son nom en VO quand même, donc, tout est dit ! -, et c’est donc cet endroit que j’avais envie de découvrir en priorité. J’ai aimé découvrir les neuf cercles de l’Enfer, découvrir le Malebolge, si important dans le livre de Dan Brown ! Mais, en arrivant au Purgatoire, mon intérêt a fondu ; sans doute parce que j’en connaissais bien moins sur cet endroit. J’ai récemment repris au milieu de cette deuxième partie, et suis passée au Paradis, lui aussi moins intéressant que l’Enfer. Alors, pourquoi le Purgatoire m’a si peu intéressée que je me suis arrêtée pendant si longtemps ? En fait, j’ai été intéressée par l’Enfer parce que je venais de lire Inferno, mais certains éléments étaient assez dérangeants. D’abord, Dante parle d’un grand nombre de ses contemporains, certains encore connus, d’autres complètement oubliés, ce qui oblige le lecteur à aller vérifier qui est qui dans les notes. Et quand il ne parle pas de ses contemporains, il désigne certaines personnes par des périphrases, ce qui, encore une fois, force le lecteur à se référer aux notes. Celles-ci sont en fin d’ouvrage : certes, quand on doit s’y rendre de temps en temps, tout va bien ; mais quand il faut le faire à chaque nouvelle apparition, plusieurs fois par chant, et même, par page, cela devient un peu agaçant. Mais ce n’est pas tout : l’écriture est bonne, mais très lourde, et donc, contrairement à la version originale sans doute, très peu poétique ; elle est même parfois peu compréhensible ! La Divine Comédie, écrite en italien par un poète, est sans doute à lire en italien, pour retrouver la beauté de la langue (même si, dans ce cas, tout le monde ne comprend pas, et je m’inclus dans ce « tout le monde » !). Ici, celle-ci ne m’a paru très présente, je pensais vraiment qu’elle serait plus prononcée ! Donc, j’avoue avoir été déçue en fin de compte. Je m’attendais à être transportée, et, en fait, c’était plus une lecture pénible qu’une lecture enrichissante. Certes, j’ai appris pas mal de choses, mais pas autant que je l’aurais voulu, à cause de la lourdeur de l’écriture, qui m’a détachée du livre. Je suis tout de même fière de l’avoir (enfin !) fini, c’est un petit accomplissement ! Je suis sûre que cette lecture me servira, qu’elle est tout de même enrichissante, puisque La Divine Comédie est un monument cité ou réutilisé par d’autres auteurs : il serait difficile de comprendre les œuvres sans cet arrière-plan littéraire. Elle évoque aussi la mythologie, aussi bien grecque que biblique, un bon rappel donc. Je me suis aussi intéressée à La Divine Comédie grâce à Gustave Doré et ses gravures, magnifiques ! Rien que pour le fait que cet ouvrage soit à l’origine de ses chefs-d’œuvre, il mérite d’être lu, et d’être considéré.
Donc, une lecture longue et difficile, décevante par son écriture, sa lourdeur et la référence constante aux notes de bas de page, mais qui permet tout de même d’apprendre des choses, et de comprendre certaines œuvres.
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