The Lunar Chronicles, book 3 : Cress de Marissa Meyer
Editeur : Square Fish
Année de sortie : 2015
Nombre de pages : 550
Titre en français :Les Chroniques lunaires, tome 3 : Cress
Synopsis : Even in the future, there are damsels in distress …
Cress, having risked everything to warn Cinder of Queen Levana’s evil plan, has a slight problem. She’s been imprisoned on a satellite since childhood and has only ever had her netscreens as company. All that screen time has made Cress an excellent hacker. Unfortunately, she’s just received orders from Levana to track down Cinder and her handsome accomplice.
When a daring rescue of Cress involving Cinder, Captain Thorne, Scarlet and Wolf goes awry, the group is separated. Cress finally has her freedom, but it comes at a high price. Meanwhile, Queen Levana will let nothing prevent her marriage to Emperor Kai. Cress, Scarlet and Cinder may not have signed up to save the world, but they may be the only hope the world has.
Avis : Cela fait un moment (plus de six mois il me semble) que je dois lire la suite de cette série !
D’abord, je note que la couverture anglaise est bien mieux que la couverture française ! Toutes celles de la série sont belles, mais ma préférée est quand même celle du dernier tome, Winter ! J’aime aussi la typographie choisie, à la fois pour les couvertures, et pour le récit lui-même ! Donc, c’est un très beau livre, aucun doute là-dessus ! J’ai vu beaucoup d’avis à propos de Cress disant qu’il était le meilleur tome de la série. Je suis donc entrée dans la lecture avec pas mal d’attentes : c’est peut-être la raison pour laquelle, pour moi, il n’est pas tout à fait à la hauteur des deux premiers tomes. Bien sûr, on retrouve l’univers : la politique (une de mes parties préférées, et une des parties essentielles de l’histoire, évidemment !), la société sur Terre et sur Luna, l’espace ! A nouveau, le conte est extrêmement bien réécrit, jusque dans les verbes utilisés, comme tangle - le dessin animé de Raiponce étant appelé Tangled en anglais. On retrouve certaines scènes du conte originel, mais remasterisés : la tour devient un satellite, les longs cheveux sont bien là, le désert, l’amour (évidemment). L’action est omniprésente, tout s’enchaîne vite, et l’on suit les différents personnages à travers leurs intrigues respectives, étant donné qu’ils sont ici séparés – on ne les suit pas tous en proportion égale, parce qu’il arrive peu de choses à Scarlet, par exemple. J’ai aimé que l’on change encore de décor dans ce tome : après le Commonwealth asiatique dans Cinder, la France dans Scarlet, Cress se situe majoritairement en Afrique. Cela donne un effet de renouvellement constant, et permet de voyager encore plus ! L’écriture est agréable à lire, et devient parfois quasi cinématographique, ce qui permet de bien visualiser les scènes, et de donner de bons effets de suspense ou de retardement. En fait, mon seul problème avec Cress, c’est justement le personnage éponyme !
Cress est la nouvelle héroïne que l’on découvre dans le livre qui porte son nom ; comme les deux premières jeunes femmes, je me suis attendue à ce qu’elle ne soit pas conventionnelle. Certes, elle a des spécificités : shell, coincée sur un satellite pendant sept ans, sans compagnie exceptée celle de Sybil Mira (on ne peut pas rêver mieux !) à intervalles plus ou moins réguliers, rejetée par la société et par ses parents ; elle n’a pas eu la possibilité de vivre une vie normale, elle est donc différente, peu faite pour la vie en société, et elle rêve beaucoup. Enormément même. En fait, elle est le prototype de la demoiselle en détresse, de la princesse qui attend qu’on vienne la sauver (elle n’a pas trop le choix, coincée au milieu de l’espace sans vaisseau). Rien à voir avec Cinder et Scarlet. Bien sûr, il fallait ce genre de personnage (peut-être) dans une réécriture de contes de fées : la jeune fille naïve, que l’on sous-estime parce qu’elle ne paie pas de mine, qui a peur d’un rien, courageuse mais incapable de se défendre. Cela rend Cress mi-agaçante mi-mignonne : j’ai adoré les moments où elle m’a touchée, mais j’ai eu du mal avec les moments où elle m’a énervée. Je la compare forcément aux deux premières héroïnes, et je les préfère ! En parallèle de Cress se développe le personnage de Carswell Thorne, que j’ai apprécié dans Scarlet, que j’ai aimé retrouver ici. Il montre une autre facette de lui-même ici, même si c’est un peu cliché sur le coup. Son humour est toujours présent, sa désinvolture aussi ! On retrouve, bien sûr, Cinder, que j’adore, Scarlet, que j’adore – je suis un peu déçue qu’elle soit moins présente dans ce tome -, Wolf, que j’aime beaucoup, mais que je n’ai pas réussi à pleinement apprécier ici, Iko, que j’adore également, et que j’ai hâte de retrouver dans Wires and Nerves !!, Jacin, que le lecteur ne connaît pas beaucoup, mais qui me semble assez difficile à apprécier, Kai, que j’apprécie, et l’on découvre brièvement Winter, qui sera bien plus présente dans le dernier tome qui porte son nom ! Se trouve également dans le livre le Dr. Erland, qui a failli me faire pleurer !! Levana est présente, bien sûr, toujours aussi malveillante, toujours aussi cruelle et affreuse, Sybil Mira, ou l’incarnation de la cruauté, Aimery Park, ou l’irrespect fait roi.
La fin donne très envie de lire la suite immédiatement !! Comment peut-on finir un livre de cette façon ?!! C’est de la torture !!
Donc, même si je l’apprécie moins, ce livre est quand même un coup de cœur, rien que pour l’émotion ressentie lors d’une scène bien particulière, et pour le fait que je n’ai pas réussi à m’arrêter de lire jusqu’à 5h du mat’ !
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