Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Archive pour février, 2017

Le Fusil de chasse de Yasushi Inoué

Posté : 9 février, 2017 @ 2:57 dans Avis littéraires | 2 commentaires »

Genre : ContemporaineLe fusil de chasse

Editeur : Le Livre de Poche

Année de sortie : 2000

Nombre de pages : 88

Synopsis : « A bout de forces, trop fatiguée pour bouger le petit doigt, je laissai machinalement mon regard s’attacher à ton reflet sur la vitre. Tu avais fini de frotter le canon et tu remontais la culasse, que tu avais également nettoyée. Alors tu levas et abaissas plusieurs fois le fusil en épaulant à chaque fois. Mais peu après le fusil ne bougea plus. Tu l’appuyas fermement contre ton épaule et tu visas, en fermant un œil. Je me raidis soudain et me rendis compte que le canon était manifestement dirigé vers mon dos. » YASUSHI INOUE.

Le Fusil de chasse, ou les multiples facettes d’une impossible passion. Trois lettres, adressées au même homme par trois femmes différentes, forment la texture tragique de ce récit singulier. Au départ, une banale histoire d’adultère. A l’arrivée, une des plus belles histoires d’amour de la littérature contemporaine. Avec une formidable économie de moyens, dans une langue subtilement dépouillée, Yasushi Inoué donne la version éternelle du couple maudit.

 

Avis : Ce livre m’a été prêté par une amie, et recommandée par une deuxième : deux excellentes raisons de le lire enfin !

Ce « roman » m’a d’abord surpris par sa brièveté. Et je pense que j’aurais aimé qu’il soit un peu plus long peut-être. En tout cas, le fait qu’il soit petit aide à rendre les mots plus forts, à leur donner une portée plus grande, puisque l’impact doit se faire en 88 pages, et que le lecteur doit être capté dès le début. Le Fusil de chasse a réussi le pari. Dès la première page, je me suis intéressée à l’histoire. Celle-ci est en fait enchâssée dans une autre, ce qui était pour moi une surprise ! La première est celle d’un homme, le premier narrateur, qui écrit un poème et qui se voit, par la suite, envoyé quatre lettres, dont trois écrites par des femmes – je passe très vite ici, je ne veux pas tout vous dire pour que vous puissiez, vous aussi, être surpris ! La seconde est celle de l’homme auquel s’adressent ces trois femmes. Il faut que j’avoue que j’aime beaucoup les romans épistolaires : j’ai une véritable impression d’authenticité, d’être dans la tête des personnages ; de lire, peut-être encore plus que dans les autres livres, comme si tout était vrai. Les trois lettres parlent toutes de la même histoire, mais d’un point de vue différent : la première ne la vit pas, mais la découvre, et la juge, la deuxième est blessée et raconte pourquoi, la dernière est une lettre d’adieu et d’explication. Dès la première, on sait qui sont les trois femmes impliquées ; mais la découverte de leur point de vue jette à chaque fois une nouvelle lumière sur l’histoire, ce que j’ai trouvé original ! Toutes trois ressentent l’histoire – d’amour et d’adultère – de manière différente, et l’explique à l’homme concerné en des termes plus ou moins violents, plus ou moins forts. Cette histoire d’amour est belle, mais elle l’est grâce à ces différents points de vue : on comprend sa complexité, la façon dont on peut la voir de l’extérieur, la façon dont les femmes concernées la vivent, la façon de réagir. Elle est aussi triste, puisque adultérine, et donc fondée sur le mensonge : toutes ont menti, et toutes se révèlent ici, dans des lettres qui, en fait, sont toutes des lettres d’adieux. Concernant l’écriture, je l’ai trouvée forte et poétique – j’ai l’impression que c’est un peu le propre de l’écriture des auteurs japonais.

Le narrateur, tout d’abord, ne s’attend pas du tout à recevoir ces lettres, qui ne lui sont pas destinées. Surpris, il se laisse absorber par leur écriture, et y découvre l’histoire d’un autre homme, Josuke Misagi, chasseur occasionnel, dont le fusil est à l’origine de l’histoire. Shoko est la première femme à écrire, puis viennent deux autres femmes que l’on devine dès la première lettre : [SPOILER] Midori, la femme de Josuke (j’aime beaucoup ce prénom !) et Saïko, sa maîtresse [FIN DU SPOILER]. Ces envois sont déclenchés par la mort de la troisième femme, ce qui semble délier les langues des deux autres, et la sienne même, puisqu’elle n’écrit que parce qu’elle sait qu’elle va mourir. Par-là même, l’histoire d’amour est vouée à l’échec. Shoko, donc, voit l’histoire de l’extérieur, et juge tous ses protagonistes assez durement. [SPOILER] Midori, elle, explique à son mari qu’elle demande le divorce – ou plutôt, qu’elle lui demande de le demander -, et les raisons pour lesquelles elle le fait. Quant à Saïko, elle décide de se révéler pleinement à son amant, auquel elle a menti toutes ces années. [FIN DU SPOILER].

Une réflexion se fait sur l’amour, le fait d’être aimé, le couple, le mariage, et tout ce que cela implique. Dans la dernière lettre, il est fait mention d’une question que l’on pose à des jeunes filles : désirent-elles être aimées, ou aimer elles-mêmes ? Toutes répondent la même chose, et cela fait partie du mensonge des relations de couple présentées dans le livre. Shoko ment à sa mère, la laisse se débattre dans son secret ; [SPOILER] Midori ment à son mari pendant treize ans parce qu’elle espère être aimée un jour comme la maîtresse de Josuke est aimée ; elle pense que l’amour peut toujours éclore entre eux ; quant à Saïko, elle ment à son amant, à son amie, à sa fille : au premier, elle ne se révèle pas vraiment, il pense la connaître, mais ce n’est pas vraiment elle, juste l’apparence qu’elle veut se donner ; à la deuxième, elle ment par omission, parce qu’elle a peur de sa réaction, parce qu’elle se sent pêcher et qu’elle sait qu’un aveu la tuerait ; à la dernière, elle ne dit rien, parce qu’elle tient son rôle de mère, un exemple pour son enfant, un souvenir rassurant quand elle sera morte. [FIN DU SPOILER]

La fin nous fait revenir au narrateur et à sa réaction après la lecture de ces lettres : elle change sa vision de l’amour, et il se plonge dans la contemplation de la nature – une partie de la poésie japonaise.

 

Donc, une très bonne lecture, poétique et forte, mais peut-être un peu trop courte.

The French Lieutenant’s Woman de John Fowles

Posté : 8 février, 2017 @ 4:23 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Historique, Classique The French Lieutenant's Woman

Editeur : Pan Books

Année de sortie : 1987

Nombre de pages : 399

Titre en français : Sarah et le lieutenant français

Synopsis : ‘Anyone who enjoys 19th century fiction will be engaged by this novel, a kind of love story set in 1867, written in the style of an uncensored and emancipated Thackeray … Fowles has found a way, in this tour de force, to emulate the great Victorians, to supplement them without patronage’ TIMES LITERARY SUPPLEMENT

‘A brilliant success … it is a passionate piece of writing ass well as an immaculate example of storytelling’ FINANCIAL TIMES

‘A remarkable performance … as gripping as The Collector and The MagusOBSERVER

‘A masterly novel … a deeply thought, meticulously researched story of what it is like to defy the social tyrannies of the 1860s’ DAILY MAIL

‘A remarkable novel … very readable and entertaining, well written and well planned’ LONDON STANDARD

‘Compulsively readable … One doubts if this recreation of life in Victorian England could have been presented in a more dramatic or effective way’ IRISH TIMES

‘A splendid, lucid, profoundly satisfying work of art, a book which I want almost immediately to read again’ NEW STATESMAN

 

Avis : J’ai suivi le conseil d’une amie pour ce livre !

Comme vous le voyez plus haut, le synopsis de cette édition n’est pas un synopsis, mais les éloges reçus par le livre dans la presse. Résultat : je ne savais que ce que mon amie m’avait dit, que c’était une réécriture d’un roman d’amour à l’époque victorienne. Je n’ai pas lu de résumé sur Internet, et ai préféré entrer dans l’œuvre directement. Sauf que je m’attendais à lire l’histoire de cette femme et du lieutenant français, et pas la vie de Sarah après sa rencontre avec cet homme. J’ai donc été un peu déçue quand j’ai constaté mon erreur ; de plus, la mise en place est un peu longue. J’avais envie d’une lecture plus  »dynamique ». En fait, je n’ai pas aimé l’intrigue en général : une histoire d’amour autour d’une femme marginale, étrange, que l’on n’arrive pas à cerner, à comprendre. Ce que j’ai vraiment aimé, en revanche, c’est l’écriture de l’auteur ! Agréable à lire, mais surtout un peu comme celle de Dickens dans le style : un peu ironique, un peu d’humour par-ci par-là, un jeu de l’auteur qui entre dans son livre, qui se met même en scène ! J’ai aussi aimé les réflexions que l’écrivain soulève : la comparaison entre l’époque victorienne et la nôtre, ce qui nous permet d’en apprendre beaucoup sur la première, et de voir la seconde de façon différente, la question de la femme, de la sexualité, du mariage, les digressions sur la fiction en elle-même, la vie des personnages, si l’écrivain les contrôle ou pas, s’il peut faire ce qu’il veut de l’histoire ou si celle-ci émerge et il doit la retranscrire telle qu’elle apparaît. L’auteur tente aussi de comprendre ses propres personnages, d’expliquer leurs pensées, leurs manières d’être. J’ai préféré ces passages à l’histoire principale, qui m’a semblé un peu fade au début, pour se pimenter au milieu et à la fin, sans devenir exceptionnelle.

Concernant les personnages, j’ai un avis assez mitigé sur Sarah. Elle est l’héroïne sans qu’on entre jamais vraiment dans sa tête, contrairement à Charles, Ernestina ou Sam. Elle reste mystérieuse, on ne connaît pas vraiment ses intentions. Je l’ai d’abord trouvée sympathique, elle me faisait un peu mal au cœur, et elle était différente des héroïnes de romans victoriens habituels : apparemment libre, un peu sauvage, marginale, incomprise, timide, et en même temps prête à s’affirmer., mélancolique Puis, elle m’a agacée : ses intentions sont floues, elle semble tourner en rond, ne pas vouloir avancer, vouloir stagner dans son erreur, dans sa tristesse, comme si elle voulait qu’on la plaigne. A la fin, je ne sais toujours pas qu’elles étaient ses véritables buts, si elle est perverse ou désespérée, si elle était sincère ou manipulatrice, ce qui est assez troublant. Quant à Charles, il est l’incarnation du Victorien. Il porte le nom de deux hommes illustres de cette époque : Dickens et Darwin, auxquels l’auteur, ou le personnage lui-même, fait référence. Je n’ai pas réussi à m’attacher à lui, et c’est sans doute à cause de la période historique dans laquelle il est placé : il est misogyne, incapable de croire qu’une femme puisse être comme Sarah ; il les voit toutes comme des sortes d’objets qui restent à la maison, qui ne pensent pas à des choses sérieuses. Mais j’ai tout de même aimé la façon dont il se découvre au fil du roman : il se comprend, se rend compte de ses erreurs, de sa façon insupportable de vivre selon les conventions et non selon ce qu’il veut. A une autre époque, il aurait pu être un personnage plus agréable sans doute ! Ernestina est peut-être pour quelque chose dans sa manière de voir les femmes : éduquée selon la période, ses intérêts sont centrés sur le mariage, la maison, le titre qu’elle peut obtenir, et pas sur des considérations sérieuses, comme la science, ou autre. Elle peut paraître artificielle, mais elle est parfois attachante – agaçante aussi. Elle semble fragile, mais j’ai eu l’impression que c’était une facette. Dans tous les cas, elle aime le tragique et respecter les conventions comme il se doit, même si cela tourne au ridicule. Sam, le domestique de Charles, est lui aussi plutôt attachant : il est aux ordres de son maître, mais il veut mener sa propre vie, ce que les aristocrates ne semblent pas comprendre à l’époque. Il passe aux coups bas quand Charles a dépassé les bornes, sans s’en rendre compte. D’autres personnages se trouvent dans le livre, comme Mary, que j’ai apprécié, Aunt Tranter, l’incarnation de la bonté, Mrs. Poulteney, son inverse parfait !, Mrs. Fairley, qui convient très bien à sa maîtresse par sa mesquinerie, Dr. Grogan, qui pense avoir cerné Sarah et sème le doute à la fois dans l’esprit de Charles et dans celui du lecteur, Montague, que j’ai apprécié, même s’il apparaît tardivement.

La fin est assez confuse, parce qu’elle semble être le paroxysme du jeu de l’écrivain avec ses personnages et son lecteur. Il semble qu’il y ait deux fins – et même trois en un sens – mais la première est invalidée par l’auteur, qui explique qu’elle est trop facile. J’ai aimé cette façon de jouer avec la fiction jusqu’à la fin !

 

Donc, une bonne lecture, mais surtout pour l’écriture et les réflexions et jeux de l’auteur pendant tout le roman !

Gone Girl de Gillian Flynn

Posté : 6 février, 2017 @ 3:14 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Genre : Thriller Gone Girl

Editeur : Phoenix

Année de sortie : 2012

Nombre de pages : 463

Titre en français : Les Apparences

Synopsis : Who are you? What have we done to each other?

These are the questions Nick Dunne finds himself asking on the morning of his fifth wedding anniversary, when his wife Amy suddenly disappears. The police suspect Nick. Amy’s friends reveal that she was afraid of him, that she kept secrets from him. He swears it isn’t true. A police examination of his computer shows strange searches. He says they weren’t made by him. And then there are the persistent calls on his mobile phone.

So what did happen to Nick’s beautiful wife?

 

Avis : J’ai beaucoup entendu parler de ce livre, et une amie sur Instagram m’a poussé à enfin le lire !

Le livre est divisé en trois parties, dont je ne peux pas vous donner les noms sans tout vous spoiler. La première m’a paru assez longue, surtout parce que je pensais avoir compris l’histoire, et donc l’explication et la fin. Je me suis même demandée pourquoi tant de gens aimaient ce livre, qui ne me paraissait alors ne rien avoir de particulier. Et quand commence la deuxième partie … On comprend que l’auteur nous a mené en bateau tout le long ! Quel retournement de situation ! Je ne m’y attendais pas du tout, et c’est une des raisons pour lesquelles j’ai aimé ce livre. Une autre raison est sans doute l’intelligence dans la planification de tout ce qui arrive : ç’en devient même effrayant ! Concernant l’écriture, nous avons le point de vue des deux personnages !rincipaux, Nick et Amy, ce qui nous fait voir l’histoire à travers leurs yeux, une histoire très différente pour l’un et pour l’autre. J’ai aimé avoir ces deux versions : on comprend qu’ils se connaissent parfaitement, et c’est bien là le problème, car cela veut dire qu’ils connaissent les forces et les faiblesses de l’autre, sa façon de penser et de réagir. J’ai aussi aimé les réflexions sur les relations homme/femme, même si elles me semblent très généralisées – mais c’est le personnage qui veut ça, son état d’esprit, sa façon de penser. Il n’y a qu’une raison pour laquelle je n’ai pas adoré ce livre : la folie qui se dégage d’un personnage, qui m’a fasciné et gêné à la fois. Mention spéciale pour la couverture, que j’aime beaucoup !

En vous parlant de ces personnages, j’ai peur de vous spoiler, donc, je vais vous mettre des petits indicateurs pour que vous ne lisiez pas tout ! D’abord Nick : dans la première partie, j’ai commencé par éprouver de la compassion pour lui, puis je l’ai détesté, et enfin, j’ai eu pitié de lui. Ses moments de parole sont ambigus : il répète qu’il n’a pas tué sa femme, et en même temps, il ment, il dit des choses contradictoires, il pense du mal d’Amy. [SPOILER] En réalité, il est faible, complètement impuissant face à sa femme qui contrôle tout et qu’il ne sait pas satisfaire. J’ai trouvé cela un peu décevant de la part de son personnage : en fait, il était l’homme parfait, puis il a arrêté de faire des efforts pour conquérir sa femme chaque jour ; sauf qu’elle n’était pas celle qu’il croyait. [FIN DU SPOILER] Amy, quant à elle, apparaît, dans la première partie, comme une femme qui a peur, que son mari effraye, une femme qui ne sait pas trop ce qu’elle doit penser, et qui se laisse faire. On comprend qu’elle réagisse à un moment donné ! [SPOILER] Mais, en réalité, elle n’est pas du tout traumatisée par son mari, juste déçue ; tellement déçue, qu’elle décide de lui donner une leçon qu’il n’oubliera jamais ! En fait, Amy est complètement folle, persuadée que le monde doit tourner autour d’elle, et, surtout, que Nick est à elle, et à elle exclusivement. Elle a tout planifié pour qu’il ne s’en sorte pas, prête à tout pour qu’il finisse par être condamné, même à mourir elle-même ! [FIN DU SPOILER] Desi, quant à lui, est un personnage assez effrayant, persuadé qu’il fait le bien. Les parents d’Amy m’ont agacé [SPOILER] c’est tout de même leur faute si Amy est comme elle est ! [FIN DU SPOILER] J’ai aimé le personnage de Go, prête à tout pour aider son frère, même si l’accusation et le comportement de Nick la dégoûtent.

La fin est assez désespérante. [SPOILER] Nick n’a pas su s’en sortir, Amy contrôle toute sa vie [FIN DU SPOILER] La dernière phrase prononcée par Nick est glaçante pour Amy, et j’ai trouvé que c’était une bonne leçon, malgré sa faiblesse ! On peut aussi imaginer, avec la dernière phrase d’Amy, que tout va recommencer …

 

Donc, un bon thriller, qui m’a effrayé par la folie d’un des personnages, un auteur qui sait où placer le suspense et les phrases choc, dont l’écriture est agréable. Je lirai d’autres livres de Gillian Flynn !

Bilan janvier 2017

Posté : 1 février, 2017 @ 7:57 dans Bilan | 2 commentaires »

Coucou à tous !

Depuis que j’ai fait mon « petit » (haha) bilan 2016, j’ai bien envie d’en faire un petit tous les mois (pas aussi long, rassurez-vous !!) Mais je me dis que ça pourrait être sympa de voir comment j’avance, et de faire un petit résumé !

 

Janvier 2017

J’ai reçu ou acheté 18 livres, majoritairement des romans :

  • L’Univers à portée de mainde Christophe Galfard, un livre sur l’astronomie, que je ne pensais pas si volumineux, mais qu’il me tarde de découvrir ! J’ai de plus en plus envie de lire plus d’œuvres sur la science : ce n’est pas parce que je suis une littéraire que cela m’est interdit, ou que je n’y comprends rien !

 

  • Pokémon Rubis & Saphir tome 1 de Hidenori Kusaka : oui, j’aime Pokémon depuis que je suis petite, et quand j’ai vu que les mangas étaient sortis, je n’ai pas pu résister … J’ai fini le premier cycle et commencé le second l’année dernière !

The Hitchhiker's Guide to the Galaxy

 

 

  • The Hitchhiker’s Guide to the Galaxy de Douglas Adams : j’ai spécifié que je voulais découvrir cet auteur en 2017, et quoi de mieux que cette série pour commencer ?! J’ai choisi une merveilleuse édition qui regroupe toute la saga, ainsi que quelques nouvelles en plus apparemment !

 

 

 

 

Oliver Twist

 

 

  • Oliver Twistde Charles Dickens : après avoir découvert l’auteur l’année dernière avec Bleak House, impossible de ne pas lire d’autres œuvres !! J’ai choisi celle-ci parce qu’elle est sans doute la plus connue, et cette édition Penguin English Library pour continuer ma collection !

 

 

 

 

 

  • Petit dictionnaire amoureux des chatsde Frédéric Vitoux : j’ai récemment adopté Mishka, et depuis, j’ai envie d’en savoir plus sur les chats, de lire sur les chats, et ce livre m’a l’air intéressant !

 

  • Shutter Island de Dennis Lehane : j’ai vu un bout du film, une scène assez choquante, et depuis, j’ai envie de découvrir l’histoire toute entière !! J’ai aussi remarqué que j’aimais beaucoup les thrillers, mais que j’en lisais rarement !

 

  • Gone Girl de Gillian Flynn : toujours dans l’optique de lire plus de thrillers, mais aussi parce que je vois ce livre partout ! Il m’a été conseillé plusieurs fois, et je pense enfin me lancer bientôt !

What if

 

 

 

 

  • What if ? de Randall Munroe : lui aussi un livre scientifique, mais plus sur le ton de l’humour !

 

 

 

  • The Darkest Minds, book 1 d’Alexandra Bracken : j’en ai ntendu parler sur Youtube, et les mots « X-Men » ont été prononcés : pas besoin d’en dire plus, j’ai envie de lire ce livre !!

 

  • Le silence de la mer de Vercors, à acheter pour les cours. Je suis un peu intriguée par ce livre, surtout qu’il est toujours cité pour dire que le contexte est parfois prépondérant en ce qui concerne la réception de l’ouvrage.

 

  • L‘Origine de la violence de Fabrice Humbert, que j’ai déjà lu, donc j’en parlerai plus bas.

 

  • Eden Utopie de Fabrice Humbert, que je rechigne à lire à cause de mon opinion sur le livre précédent !

 

Puffin Box

  • Little Women de Louisa May Alcott : j’ai gagné le box Puffin Classics in Bloom contenant ce livre et les trois autres cités plus bas ! Ce livre m’impressionne un peu, vu sa taille par rapport aux trois autres, mais j’ai tout de même très envie de le lire !
  • Anne of Green Gables de L.M. Montgomery : je ne connais pas grand-chose de cette histoire, mais en lisant le résumé il y a un moment, je me suis dit que cela pouvait m’intéresser !
  • A Little Princess de Frances Hodgson Burnett : encore une histoire dont je ne sais pas grand-chose, sans doute parce que ce sont plutôt des classiques pour enfants anglais, ce qui fait qu’on ne les connaît pas très bien en France. J’ai hâte de découvrir cette histoire, que pas mal de blogueuses ou bookstagrammeuses anglo-saxonnes aiment beaucoup !
  • Heidi de Johanna Spiri : j’avoue, je n’ai jamais aimé Heidi en tant que dessin animé, mais on peut toujours essayer !

 

 

  • Batman : Le deuil de la famille : une petite collection de comics qui s’agrandit, avec ce troisième tome d’une série sur Batman. La couverture fait un peu peur : je ne suis pas une grande fan du Joker !

 

  • Justice League : Légendes : j’adore cette équipe de super-héros, presque autant que les Avengers !

 

J’ai lu 14 livres ce mois-ci : 7 romans, 1 scénario, 3 comics, 2 essais et 1 témoignage.

Fantastic Beasts, screenplay

 

 

  • Premier livre du mois, et quel livre !!! Fantastic Beasts and Where to Find Them, the screenplay de J. K. Rowling ! Une merveilleuse façon de revenir sur ce film magique, absolument grandiose, que j’ai préféré aux films Harry Potter par le fait, justement, que ce n’était pas adapté d’un livre. Cette œuvre est surtout un objet de collection, mais aussi une manière de revivre le film à la maison, avec les mots, et, souvent, les yeux fermés pour voir.

 

 

 

 

  • Le Roi des Aulnes de Michel Tournier : un livre étrange, et même carrément bizarre parfois, mais aussi touchant, une histoire portée par un personnage complètement à part, qui ne pense pas comme tout le monde, et qui peut paraître pervers tout en clamant l’innocence. Une façon différente aussi d’aborder la Seconde Guerre mondiale. Malheureusement, des longueurs et un changement de narration entre la première et la deuxième partie, qui ne permettent pas le coup de cœur.


  • Superman : Red Son de Mark Millar : quelle surprise !! Ce comics est excellent, exceptionnel, et m’a paru assez différent des comics habituels ! Pas de manichéisme, une vraie réflexion politique, la fin est géniale, et les graphismes sont bons !! Je pense qu’on ne peut rien demander de plus !!

 

  • Solal d’Albert Cohen : le flop total. Je déteste rarement un livre ou un personnage, et pourtant, ce livre a réussi l’exploit de me faire détester les deux !! Solal est exécrable : manipulateur, cruel, méprisant, irrespectueux entre tout et tous ! C’est simple : je n’ai absolument rien aimé dans ce livre !

 

  • Qu’est-ce que la littérature ? de Jean-Paul Sartre : pas tout à fait d’accord avec tout, mais intéressant de voir son point de vue sur l’engagement. Beaucoup de réflexions complexes, j’avoue ne pas avoir toujours tout compris.

Les cerfs-volants

 

 

  • Les cerfs-volants de Romain Gary, ou définitivement le meilleur livre du mois !! Tant d’émotions, et la façon d’écrire, que j’ai beaucoup aimé, un amour authentique qu’il est beau de lire, la guerre que l’on présente comme absurde, et qui, d’ailleurs, est déplacée par le narrateur. Des personnages auxquels je me suis facilement attachée, même ceux qui me paraissaient détestables au début, et une très belle fin, sans amertume. Excellent !!

 

 

 

 

  • Green Arrow : Brisé de Jeff Lemire : une petite lecture détente, que j’ai trouvé un peu stéréotypée, et dont je n’ai pas beaucoup aimé les graphismes. C’était quand même sympa d’en apprendre plus sur Green Arrow.

 

  • The Mortal Instruments, book 2 : City of Ashes de Cassandra Clare : un peu déçue par cette lecture, pas autant de surprises que dans le premier tome, ou alors des choses auxquelles je m’attendais. Je n’arrive pas à apprécier le personnage de Jace, ce qui me freine un peu. Mais, pour une fois, le triangle amoureux ne m’agace pas, et l’héroïne n’est pas parfaite, donc, tout de même une bonne lecture !!

 

  • A Room of One’s Own de Virginia Woolf : un essai intéressant, qui permet de découvrir la condition de la femme écrivain à l’époque, ainsi que la spécificité de l’écriture féminine. Il était parfois un peu difficile de suivre, sans doute à cause de la langue, et d’une espèce de confusion entre la fiction qu’elle invente et ses idées.

Demain les chats

 

 

  • Demain les chats de Bernard Werber : encore un coup de cœur !! Je n’avais pas été emballée par le dernier livre que j’avais lu de l’auteur, j’avais trouvé le style d’écriture assez mauvais ; ici, j’ai eu l’impression d’une nette amélioration ! J’ai aussi beaucoup aimé l’originalité du point de vue, j’avais l’impression que mon chat me parlait tout le long ! J’ai aussi été touchée par certaines scènes, et certaines réflexions sur la nuisibilité de l’homme. Une excellente lecture, et une couverture merveilleuse !!

 

 

 

  • Demain est un autre jourde Lori Nelson Spielman : une belle surprise, je ne pensais pas aimer autant ! (et je me suis rendue compte après coup que j’avais lu à la suite deux livres qui commencent par « demain » haha !) Une héroïne qui peut paraître agaçante, mais qui ne m’a pas énervée du tout : il est normal qu’elle soit perdue et qu’elle fasse un peu n’importe quoi. Une idée originale avec cette liste – un peu moins quand on pense à P.S. : I love you, mais tout de même intéressante. Une fin que j’ai aimé !

 

  • L’Origine de la violence de Fabrice Humbert : déceptionL’idée était excellente, cela donnait un très bon sujet de roman : la quête identitaire à travers la quête du grand-père déporté, disparu, inconnu, caché par tous comme une honte. Mais le style est tellement lourd qu’il rend la lecture pénible … J’ai maintenant peur de lire le livre lié à celui-ci, Eden Utopie.

 

  • Laëtitia d’Ivan Jablonka : j’ai rarement lu un livre en pestant autant pendant toute la lecture ! J’ai tout simplement détesté ce livre : pathos, répétitions, sacralisation, références littéraires et politiques constantes, tragédie sans cesse mentionnée, impression de voyeurisme, termes déplacés. Un genre (et un livre) pas du tout fait pour moi !

 

  • Dernier livre de ce mois : Batman : Amère victoire, partie 1 de Jeph Loeb : des graphismes dont je ne suis pas fan, quelques répétitions assez agaçantes à force, mais une histoire qui reste intéressante.

 

 

J’espère que vous avez eu la force d’arriver jusqu’au bout !! Et vous, qu’avez-vous lu ce mois-ci ?

12
 

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