The Mortal Instruments, book 2: City of Ashes de Cassandra Clare
Editeur : Walker Books
Année de sortie : 2016
Nombre de pages : 411
Titre en français : The Mortal Instruments, tome 2 : La cité des cendres / L’épée mortelle
Synopsis : Love and power are the deadliest temptations … Haunted by her past, Clary is dragged deeper into New York City’s terrifying underworld of demons and Shadowhunters – but can she control her feelings for a boy who can never be hers?
Avis : Ma sœur m’a conseillé de continuer la série, et comme ça faisait un moment que je voulais lire ce tome, je me suis lancée !
Je me souviens avoir adoré le premier tome, City of Bones, et je me suis dit que j’allais autant adoré City of Ashes. Eh bien, non, j’ai trouvé que ce second volet était un peu en-dessous du premier, peut-être parce que je n’ai pas été autant surprise par ce tome. J’ai d’abord trouvé qu’il y avait quelques longueurs dans la première partie : elles ne me dérangent pas, j’en ai l’habitude dans les longs livres du genre les différents tomes de la série A Song of Ice and Fire ou Bleak House, qui font partie de mes préférés de tous les temps et qui, pourtant, sont un peu longs parfois. Cela s’explique aussi par le fait que cette première partie installe le livre : tout s’enchaîne dans les suivantes. Ce n’est donc pas un défaut. L’action est très présente tout de même : on commence par une bagarre dans un bar, puis un vol, puis les batailles se succèdent. Peut-être aussi plus de scènes sanglantes ici par rapport au premier livre : beaucoup de sang partout, et pas mal de morts aussi ! On en apprend aussi plus sur le monde créé par l’auteur, et notamment sur le second « mortal instrument » ! J’ai aimé retrouver cet univers de Downworlders, associé à des Shadowhunters et des démons. On comprend aussi que Clary et Jace ne sont pas ordinaires, que quelque chose est différent chez eux. J’ai aimé découvrir les fées, un peuple ambivalent, mais que j’ai trouvé captivant ! L’amour tient aussi une grande place dans ce livre, sous la forme – j’ai envie de dire comme toujours – d’un triangle amoureux. Je n’aime pas ça d’ordinaire, mais il me dérange beaucoup moins ici que dans d’autres livres YA : Clary a conscience de ce triangle, il la gêne, elle veut s’en débarrasser, elle tente même de se forcer à le faire, mais elle n’y peut rien, c’est plus fort qu’elle. Elle n’hésite pas parce que l’hésitation n’est pas possible, et c’est surtout cet aspect des triangles amoureux qui me saoule, ainsi que le fait que l’héroïne (parfaite souvent) ignore qu’elle est aimée. Ici, aussi, Clary n’est pas parfaite, mais j’y reviendrai quand je parlerai des personnages ! Le style d’écriture est agréable sans être merveilleux. J’aime la façon dont les titres des chapitres sont écrits, ainsi que le lien de tout l’univers créé avec la religion chrétienne : cela permet des références à la Bible – je n’ai pas encore lu d’histoire qui l’évoquait explicitement. Enfin, j’ai aimé l’humour de certains personnages et de certains passages : je me suis parfois retrouvée à pouffer comme une idiote ! Mention spéciale pour la couverture : j’adore l’édition de cette série chez Walker Books, je dois avouer que tous les tomes sont sublimes !
Concernant les personnages, comme je le disais plus haut, Clary n’est pas une héroïne parfaite, ce qui en fait une jeune fille à laquelle je parviens à m’attacher. Elle ne sait pas tout faire du premier coup, elle ne comprend pas tout, elle est sonné d’avoir atterri dans un monde qu’elle ne connaît pas et qui lui fait peur, ce qui est NORMAL ! Aussi, elle ne veut pas faire souffrir les autres d’elle et ne cesse de s’accuser. Elle aime quelqu’un qu’elle ne peut pas aimer, ce qui la pousse à faire des choix douteux, mais qu’elle pense nécessaire pour se « guérir ». Elle est spéciale, comme je le disais plus haut, mais dans le sens où on s’est servi d’elle. J’ai aimé sa fragilité, et sa force quand c’est nécessaire, une force qui vient des tripes, pas du tout innée, mais comme un dernier instinct de survie. Quant à Jace, je ne parviens pas à l’apprécier. Il m’agace, même si parfois, il me touche aussi : dans ce tome, rien ne va pour lui ! Il est possible de comprendre son attitude par rapport à son éducation, à la façon dont il voit la vie, mais je n’arrive pas à m’attacher à lui. En revanche, j’aime beaucoup Simon ! Je savais très bien qu’il allait lui arriver ce qui lui est arrivé – je ne l’imaginais pas comme ça quand même, mais je le savais ! J’ai très envie d’en parler, mais je ne veux surtout pas vous spoiler ça, ce peut être une surprise pour certains !! Il est franc, honnête, et veut, en retour, de la franchise et de l’honnêteté, et pas quelque chose de factice et de forcé. Il parvient à me toucher, contrairement à Jace. J’aime aussi le personnage d’Alec, pas vraiment timide, plutôt réservé, surtout quand on parle de ses relations avec les autres, un peu la voix de la raison pour Jace parfois, ainsi que pour sa sœur, Isabelle, que j’ai plus apprécié dans ce tome que dans le précédent ! Elle est la classe incarnée, tout en étant badass et sensible parfois ! D’autres personnages se trouvent dans le livre, comme Luke, que j’aime aussi beaucoup, Magnus, qui me fait bien rire, Maia, un nouveau personnage que j’ai apprécié, l’Inquisitrice, incapable d’écouter quelqu’un d’autre qu’elle-même, Valentine, un méchant non manichéen, ce que j’aime beaucoup, les Lightwood, qui paraissent bien froids dans ce tome – même si le lecteur sent bien que ce n’est qu’un aspect de Maryse par exemple. [SPOILER] Agramon m’a semblé un peu trop facile à tuer ! [FIN DU SPOILER]
La fin m’a beaucoup moins surprise que celle du premier tome : une grande bataille qui finit plutôt bien, une révélation manquée [SPOILER] (mais qu’est-ce qu’Imogen dit à Jace ?!!!!!) [FIN DU SPOILER], et une dernière phrase assez frustrante !! Je m’attends à ce que beaucoup de choses arrivent dans le troisième volume, que j’ai hâte de lire !
Donc, un tome où il m’a manqué l’étincelle, mais qui reste tout de même une très bonne lecture.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.