Harry Potter, book 6 : Harry Potter and the Half-Blood Prince de J.K. Rowling
Editeur : Bloomsbury
Année de sortie : 2005
Nombre de pages : 607
Titre en français : Harry Potter et le prince de sang-mêlé
Synopsis : When Dumbledore arrives at Privet Drive one summer night to collect Harry Potter, his wand hand is blackened and shrivelled, but he does not reveal why. Secrets and suspicion are spreading through the wizarding world, and Hogwarts itself is not safe. Harry is convinced that Malfoy bears the Dark Mark: there is a Death Eater amongst them. Harry will need powerful magic and true friends as he explores Voldemort’s darkest secrets, and Dumbledore prepares him to face his destiny.
Avis : Après mes dernières petites déceptions livresques, j’avais besoin d’une valeur sûre, et quoi de mieux qu’Harry Potter dans ces moments-là ?!
Depuis que j’ai lu la série plus jeune, Le Prince de sang-mêlé est mon tome préféré. Et il le reste encore aujourd’hui après ma relecture ! Ce livre est, pour moi, le maillon le plus important de la grande chaîne que représente l’univers créé par l’auteure, notamment par les révélations de Dumbledore à Harry, révélations qui changent le cours de l’intrigue, qui retournent le lecteur qui lit pour la première fois, qui font comprendre certaines choses à celui qui relit. Il nous raconte l’histoire de Voldemort, mais aussi celle d’Harry à Hogwarts, ce qui donne une espèce de récit double, le premier haché, fragmenté et incertain, le second comme vécu par le lecteur. Les passages sur la vie de Voldemort permettent à Harry, mais aussi à celui qui lit, de mieux comprendre le personnage, de plonger dans une partie de sa vie, de le voir tel qu’il était avant de prendre cet aspect monstrueux. Le passé doit ainsi aider à contrecarrer le présent, et le futur. Harry découvre son ennemi, et surtout, l’existence des Horcruxes ! Le second récit, celui d’une année scolaire à Hogwarts, dans lequel le lecteur est plongé, est tellement agréable ! Cela donne envie de vivre dans cet univers magique, de préparer des potions de Felix Felicis ou d’Euphoria, d’apprendre des sortilèges et des sorts de défense, de changer la couleur de ses cheveux d’un coup de baguette magique. On se sent, à Hogwarts, comme chez soi : à l’abri, dans un lieu de savoir et de découverte, un endroit magique et ancien qui fait rêver. L’atmosphère emporte complètement le lecteur : escaliers qui tournent, passages secrets, portraits qui parlent ; il est habitué depuis, mais cela participe de la magie du livre. L’univers magique est d’autant plus « réel » qu’il existe des examens, les N.E.W.T.s ou les O.W.L.s, que les personnages sont censés passer. Il est difficile de se dire, pour les personnages comme pour le lecteur, qu’il va falloir quitter ce lieu parfait à la fin de la série. L’écriture est toujours aussi bonne, et insiste beaucoup sur l’émotion à la fin. L’humour est présent, même parfois dans des moments où il ne semble pas approprié. L’horreur, elle aussi, est présente quand le lecteur comprend ce qu’a fait Voldemort, mais aussi lors du passage dans la cave et à la fin. L’amour m’a également semblé plus présent dans ce livre, peut-être parce que les personnages ont grandi et voient le monde avec des yeux désormais adultes. Enfin, j’aime cette couverture !
Harry Potter a encore grandi, et changé depuis le dernier tome. [Si vous n’avez pas encore lu le cinquième tome, spoilers !] Dévasté par la mort de Sirius à laquelle il tente de ne pas penser, l’univers magique lui manque chez les Dursleys, et il espère vite pouvoir partir pour The Burrow ! Dans ce tome, Harry fait encore preuve d’intelligence et de ruse ; le fait qu’il soit persuadé d’avoir raison envers et contre tout peut être un peu énervant, mais cela passe très vite. Il ne comprend pas à quel point il est spécial, et se sent surestimé par tous. Sa popularité ne l’intéresse pas, et pourtant, il doit la subir. Laissé dans le flou, il tente de comprendre par lui-même ce que certains personnages cachent. La question du prince de sang-mêlé l’obsède, ainsi que celle des agissements de Malfoy. Ron est toujours auprès d’Harry, même si, ici, il ne semble pas le suivre dans ses raisonnements. Il est persuadé que son ami en fait trop. J’ai adoré retrouver l’humour du personnage, son côté maladroit et très peu sûr de lui. Dans ce tome, Ron lui aussi change : il se rend compte qu’autour de lui, tout le monde a déjà eu un petit ou une petite ami(e). Son comportement dans ce tome est à la fois aberrant et drôle. Quant à Hermione, son personnage est toujours mon préféré. Entre deux garçons, elle est la voix de la sagesse, la conscience de Harry et l’opposée de Ron. On comprend évidemment ses sentiments depuis un moment maintenant, ce qui a renforcé mon attachement pour le personnage. Toujours aussi intelligente, elle ne supporte pas que quelqu’un soit meilleur qu’elle, surtout s’il triche (ce que je peux comprendre, je suis exactement pareille haha !). Enfin, personnage lui aussi favori, Dumbledore ! Dans ce tome, il est beaucoup plus présent, et se dévoile un peu. Une autorité naturelle se dégage de lui, ainsi qu’un sentiment de sécurité. Pour les autres personnages et le lecteur, Dumbledore est invincible, parfait. Il joue un rôle de guide pour Harry. Intelligent, drôle, jamais dur, je l’adore ! Il montre ici certaines de ses faiblesses, ce qui ne fait que le rendre plus attachant. D’autres personnages sont évidemment présents, parmi lesquels Neville, Luna et Ginny, que j’apprécie tous de plus en plus, le premier plus effacé que dans les tomes précédents, la seconde toujours aussi vraie et drôle, la dernière plus affirmée, et que j’ai vraiment apprécié ! ; Pr. McGonagall, que j’aime aussi beaucoup, qui n’apparaît pas énormément mais que l’on sent importante en arrière-plan ; Snape (Rogue), détestable pour ceux qui lisent, un personnage complexe et que l’on plaint pour ceux qui relisent ; Hagrid, lui aussi un peu moins présent, mais toujours égal à lui-même, amoureux de créatures dangereuses, et d’une sensibilité touchante ; Voldemort, le mal en arrière-fond, celui que l’on découvre quand il était encore humain, celui qui veut vaincre la mort et montrer que la pureté du sang est la plus importante dans le monde magique ; Rufus Scrimgeour, personnage hypocrite comme jamais, un vrai politicien ! ; Slughorn, sur lequel j’ai un avis mitigé : un professeur qui favorise ses préférés à l’excès, et qui ne se rend pas compte de ce qu’il peut leur dire, un homme qui a joué un rôle peut-être prépondérant dans la vie de Voldemort, et donc, en même temps, dans celle d’Harry, un homme qui nous montre ce qu’est la honte et le regret ; enfin, Lavender, au combien énervante, le stéréotype de la fille insupportable.
La fin est toujours aussi affreuse, même en relecture. Le lecteur ne veut pas y croire, c’est impossible que l’auteure écrive une chose pareille. L’émotion que cet événement provoque est réelle : tristesse, désespoir, pleurs, colère aussi, incompréhension, incertitude (pour la première lecture) sur ce qu’il va advenir des autres personnages. La quête d’Harry ne fait que commencer, et elle s’achèvera dans The Deathly Hallows, que je ne vais pas tarder à relire !
Donc, le meilleur tome de la saga pour moi, le plus dur aussi, celui qui provoque le plus d’émotions, et qui donne vraiment envie de comprendre le fin mot de l’histoire.
2 commentaires »
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Harry Potter ♥
Je vais très bientôt (ce soir ^^) me plonger dans Harry Potter and the cursed child
Une des meilleures séries <3
Tu as raison ! J'espère que tu vas aimer ! J'ai hâte de voir ton avis !