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I found myself in Wonderland.

Through the Looking-Glass de Lewis Carroll

Classé dans : Avis littéraires — 28 mai 2016 @ 16 h 05 min

Through the Looking Glass Genre : Conte, Jeunesse

Editeur : Collins Classics

Année de sortie : 2013

Nombre de pages : 150

Titre en français : Alice, à travers le miroir / De l’autre côté du miroir

Synopsis : « It’s a poor sort of memory that only works backward. » In Carroll’s sequel to Alice’s Adventures in Wonderland, Alice once again finds herself in a bizarre and nonsensical place when she passes through a Mirror and enters a looking-glass world where nothing is quite as it seems. From her guest appearance as a pawn in a chess match to her meeting with Humpty Dumpty, Through the Looking-Glass follows Alice on her curious adventure and shows Carroll’s great skill at creating an imaginary world full of the fantastical and extraordinary.

 

Avis : J’ai envie de lire ce livre depuis un certain temps, mais la sortie du film de Tim Burton a pressé ma lecture (même si, après coup, je pense qu’il n’aura pas grand-chose à voir avec l’œuvre d’origine).

Je m’attendais à ce qu’Alice retourne au Pays des merveilles, et qu’elle y retrouve les personnages qu’elle a déjà rencontrés ; mais ce n’est pas du tout le cas ! Ils ne sont pas même mentionnés, même si deux personnages dans le miroir ressemblent à deux qui étaient présents dans le premier tome. J’ai trouvé Through the Looking-Glass beaucoup plus structuré qu’Alice’s Adventures in Wonderland, beaucoup plus clair et donc plus facile à suivre. L’histoire est toujours absurde, les personnages loufoques, mais j’ai eu l’impression de mieux entrer dans le livre, et j’ai plus ri aux bêtises de certains. J’ai aimé la reprise du système du jeu d’échecs, avec son échiquier, ses pions, les Reines, un Roi, les Chevaliers. Dans le monde du miroir, tout est à l’envers, comme dans un reflet : l’écriture, la mémoire, l’action, les paysages, les chemins, ce qui donne des situations hilarantes pour la petite Alice. L’écriture est agréable à lire, et les poèmes ou chansons qui agrémentent le livre le sont aussi !

Alice est toujours l’héroïne, toujours attachante, toujours petite fille, et semble avoir complètement oublié le Pays des merveilles ! Les aventures qu’elle vit n’ont rien à voir avec le premier tome ; on retrouve simplement Alice et Dinah, qui a eu des petits depuis ! En tout cas, la petite est toujours courageuse, et prête à vivre de nouvelles aventures dans un nouveau monde. Elle rit face à l’absurde, tente de rester sérieuse et d’expliquer ce qu’elle veut dire à ceux qui ne la comprennent pas, et qu’elle ne comprend pas. Elle rencontre notamment La Reine Rouge, qui n’a pas aussi mauvais caractère que la Reine de Cœur, qui ne veut pas tuer tout le monde non plus ; La Reine Blanche, maladroite, qui ne semble que murmurer et qui donne un peu l’impression d’être malade ; Tweedledee et Tweedledum, jumeaux qui vont faire tourner Alice en bourrique, lui apprendre des poèmes dont celui du Morse et du Charpentier, et qui font bien rire les lecteurs ! ; Humpty Dumpty, un personnage qui aime jouer avec les mots, et qui aime aussi les expliquer quand ils ne font sens ni pour Alice, ni pour le lecteur. Les chatons de Dinah sont Kitty et Snowdrop, ils commencent et finissent l’histoire, et sont très mignons, comme à peu près tous les chatons.

La fin donne tout son sens à l’histoire – au rêve ? - et est un peu moins abrupte que celle du premier tome. J’ai aimé aussi la « postface », un bel hommage à la véritable petite fille ; de cette façon, le livre s’ouvre et se ferme sur un poème. 

 

Donc, une belle histoire, des personnages et des situations absurdes et drôles, une aventure agréable !

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