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I found myself in Wonderland.

La Dérivante, tome 2 de Dale Peck

Classé dans : Avis littéraires — 4 janvier 2016 @ 21 h 31 min

La Dérivante, tome 2Genre : Jeunesse, Fantastique

Editeur : Albin Michel (Wiz)

Année de sortie : 2009

Nombre de pages : 346

Synopsis : Perdus sur l’océan du Temps ! Charles et Susan revoient enfin leur oncle Farley et son étonnante maison-bateau, La Dérivante ! A peine sont-ils arrivés qu’un raz de marée venu de l’océan du Temps entraîne La Dérivante, séparant les enfants. Avant même d’avoir compris ce qui se passait, Charles se retrouve perché sur un arbre avec un livre et un perroquet pour unique compagnie. Susan et l’oncle Farley, eux, dérivent à bord de la maison-bateau sans savoir où elle les mène. Le pire est à venir : ils ne sont pas seulement séparés dans l’espace, mais aussi dans le temps ! Comment se rejoindre, et où ? Et s’ils n’étaient plus jamais réunis ?

 

Avis : J’ai lu le premier tome de cette série il y a longtemps, et je n’arrivais pas à trouver celui-ci. Dès que je l’ai vu, j’ai sauté sur l’occasion !

J’ai eu du mal à entrer dans l’histoire dès le début. On se trouve à New-York, chez Susan et Charles, qui se disputent. Ils font alors la rencontre du concierge de leur immeuble, qui semble immédiatement étrange au lecteur. Dès cette scène, les personnages m’ont agacé, et ça ne s’est pas amélioré pendant la lecture. Les dialogues sonnaient faux, je n’ai pas retrouvé ce que j’avais aimé dans le premier tome, comme le vocabulaire « précieux » répertorié par Charles, qui m’avait semblé prendre plus de place dans Les Sirènes. L’écriture était assez lourde, un peu comme dans Le Monde de Narnia, et cela m’a gêné : il n’y a pas vraiment de fluidité. Aussi, les dérives temporelles m’ont peu à peu perdue : je ne voyais pas où l’auteur voulait en venir, et ça a fini par m’agacer. Pourtant, dans la scène où les cités perdues apparaissent dans un des salons de la Dérivante, je me suis dit que l’histoire commençait, et qu’elle allait devenir très intéressante. De plus, j’ai également apprécié l’idée d’un livre ensorcelant qui guide les personnages où bon lui semble, qui les attire et les séduit, sans qu’ils sachent quel est réellement l’impact de ce sort. Il tient une grande place dans le dénouement, qui m’a semblé au combien tiré par les cheveux ! On découvre aussi de nouveaux environnements dans ce livre, mais ils ne sont pas exploités à fond : on ne les approche qu’en surface.

Susan et Charles sont les personnages principaux du livre. Ils ne cessent de se disputer, et finissent par se méfier l’un de l’autre. Leur hostilité les mène à s’éloigner ; pourtant, avec l’avertissement de M. Zenubian pour Charles, je m’attendais à quelque chose de plus grave entre les deux enfants, de plus radical, qui les éloigne définitivement l’un de l’autre, qu’ils ne se considèrent quasi plus comme un frère et une sœur. Mais cette animosité est oubliée dès que les deux enfants sont séparés. Susan est l’aînée de la famille, ce qui fait d’elle l’enfant qui obtient toutes les responsabilités une fois que les adultes sont partis. Elle semble abuser de ce « pouvoir », ce qui exaspère son frère. De plus, étant donné que l’on semble plus avoir le point de vue de Charles que le sien au début, elle semble parfois hystérique. Elle s’énerve pour montrer qu’elle est la plus âgée, qu’elle a donc plus de droits que son frère, ou en tout cas, autant que lui sur le livre. Charles, quant à lui, est convaincu que le livre n’est destiné qu’à lui, et le surveille jalousement. Sa sœur l’agace, il ne comprend pas pourquoi elle aurait plus de droits que lui parce qu’elle est plus grande de quelques années. Il veut prouver sa valeur, et vivre une aventure comme celle de Susan dans le premier tome. Dès qu’il pense vivre une aventure, il se prend pour un héros, se montre arrogant, et la situation dans laquelle il se trouve alors le fait vite redescendre sur terre. Il est intelligent, et se rend vite compte du pétrin dans lequel il se trouve. Oncle Farley est un personnage ambigu : on peut le trouver attachant et réconfortant, comme on peut le voir comme irresponsable, inutile, et craintif. Capitaine de La Dérivante, il accueille les enfants pour l’été dans sa maison flottante. Il n’a aucune autorité sur ses neveux, il ne semble pas très courageux, ni débrouillard, et la scène de son arrivée à Osterbygd montre à quel point il est ridicule. Président Wilson est un perroquet parlant, qui ne cesse de râler ou de donner des leçons aux autres. C’est peut-être le personnage que j’apprécie le plus. Murray est toujours aussi étrange et mystérieux, dérangeant même peut-être. On ne comprend pas trop comment il en arrive là où il se trouve, et le fait qu’il soit prisonnier du temps rend ses apparitions d’autant plus étranges. D’autres personnages se trouvent dans ce livre, comme Iacob que j’ai apprécié, même s’il est aussi agaçant que les deux autres enfants parfois, Tankort, représentant d’une culture différente de la nôtre, l‘Errant, personnage mystérieux, Mme Applethwaite, que l’on ne voit toujours pas.

La fin montre un nouvel aspect de l’Histoire, et explique le pourquoi d’un geste. Après celle-ci se trouve le glossaire du vocabulaire précieux de Charles, qui m’a aidé à comprendre ce qu’était un umiaq et une ziggourat.

 

En définitive, une petite déception.

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