Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Archive pour mars, 2015

Aurélia, Les Nuits d’octobre, Pandora, Promenades et souvenirs de Gérard de Nerval

Posté : 9 mars, 2015 @ 8:35 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Aurélia, Les Nuits d'octobre, Pandora, Promenades et souvenirs Genre : Classique

Editeur : Folio (classiques)

Année de sortie : 2013

Nombre de pages : 192

Synopsis : Les Nuits d’octobre, Pandora, Promenades et souvenirs, et particulièrement Aurélia, parmi les derniers textes écrits par Nerval, donnent au champ de la prose une ampleur inédite. Issus de la pratique du feuilleton, libres de toute détermination générique, ils glissent, sans solution de continuité, de la promenade excentrique à la divagation hallucinée, de l’ironie à la mélancolie, de la fantaisie à l’aveu autobiographique, de la simple notation journalistique à l’engagement le plus entier de l’écrivain dans son livre. Chemin faisant, l’œuvre de Nerval, longtemps tenue pour marginale, se révèle, dans sa singularité aérienne, comme l’un des centres « névralgiques » de la littérature du XIXe siècle.

 

Avis : Je dois étudier Aurélia pour les cours, et, contrairement à nombre de personnes qui, quand elles se sentent obligées de lire, n’arrive pas à apprécier l’œuvre, j’aime souvent les lire que l’on me propose. Et cet ouvrage ne fait pas exception à la règle ! 

Bien qu’officiellement, je n’ai fini ce livre que maintenant, j’ai maintes fois relu Aurélia, et je dois dire que c’est ma nouvelle préférée de ce recueil. Elle est très étrange, et, il m’a semblé, psychédélique. L’auteur mêle les religions, les cultures, mais surtout le rêve et la réalité, et il le fait tant que le lecteur est vite perdu au beau milieu d’un labyrinthe mi-réel, mi-rêvé. Certains paragraphes comme avec le monde réel ou un souvenir, et s’achève dans un rêve, ou une hallucination, l’on ne sait pas trop. La barrière entre l’auteur, le narrateur et le personnage s’efface peu à peu, et le lecteur lui aussi entre dans ce trio. Des thèmes récurrents traversent la nouvelle, la religion comme je l’ai dit, qu’elle soit chrétienne, égyptienne ou nordique, liée à la rédemption, à la faute, à la Vierge et à Isis qui reviennent souvent, mais aussi l’amour, bien qu’il soit toujours malheureux et même voué au malheur, la femme guide, amante, martyre, le double menaçant mais aussi aidant. Le feu, la végétation et l’eau se mêlent pour créer l’univers de Nerval. Le soleil et la lune sont également très importants, tout comme l’étoile, qui guide, qui représente les aïeux et le destin. En réalité, dans le monde nervalien, tout est mêlé : toutes les époques, tous les hommes et femmes, tous les temps, et toutes les heures. Le temps ne semble pas toujours avoir de sens pour Nerval : les rêves se succèdent, mais nous ne pouvons pas savoir si une chronologie exacte existe car certains se ressemblent étrangement. Il est clair pourtant que « l’histoire » progresse : cela se voit dans les transformations opérées sur le personnage d’Aurélia, une femme et toute femme à la fois, mais aussi dans les crises de délire de Nerval, et dans ses divers séjours dans des maisons de repos et des asiles. La folie accompagne le rêve, et le personnage/narrateur se retrouve dans des situations délirantes, comme celle de se prendre pour Napoléon, ou pour un Dieu, imposant les mains et tentant de redonner son éclat à la Vierge. Sa « maladie » évolue, et le transforme peu à peu. A la fin, le narrateur semble aller mieux et veut percer le secret de ses rêves. Les derniers mots, « descente aux enfers« , rappelle le suicide qui suivit de peu l’écriture de cette nouvelle. L’écriture de Nerval est très poétique, très musicale, et sonne parfaitement. C’est sans doute une des plus belles écritures que j’ai lues. L’auteur joue sur les mots et leur différent sens, sur leur étymologie.

Les autres nouvelles m’ont moins touchée. Les Nuits d’octobre sont un voyage de Nerval pour rejoindre un ami. Cette nouvelle est divisée en vingt-six parties et je dois dire que ce n’est pas ma préférée des trois, j’ai même eu un peu de mal avec elle. C’était une lecture assez laborieuse parce que l’auteur passe de villes en villes, d’endroits en endroits et semble se laisser porter par le flot. Il connaît diverses péripéties qui le font descendre un peu plus dans l’enfer, d’abord de Paris, puis d’un voyage interminable à travers la campagne qui prend des détours et qui se voit obligé de faire des pauses indésirables qui finiront par mettre le narrateur en retard. Pandora est la plus courte des nouvelles, centrée sur une femme qui semble faire chavirer le narrateur. Elle est apparentée à Pandore, et certains héros et dieux grecs sont mentionnés, comme Prométhée, à qui le narrateur est lié. Ici encore, des thèmes chers à Nerval comme la religion, mais aussi la faute et la rédemption sont abordés ici. Cette nouvelle se termine sur une question, ce qui peut troubler le lecteur. Enfin, Promenades et souvenirs évoque des lieux chers à l’auteur, mais aussi des souvenirs d’enfance et de jeunesse. Je me souviens avoir apprécié cette nouvelle, qui m’a fait découvrir des lieux autrement. L’écriture est encore une fois magnifique, poétique, et on se laisse porter par les mots ; parfois même, l’histoire ne compte plus, et les mots seuls sonnent sans leur sens.

 

En définitive, un recueil d’un auteur magnifique, qui donne envie d’en lire plus, surtout grâce à l’écriture poétique et musicale de Nerval.

La magie de voir grand de David Schwartz

Posté : 8 mars, 2015 @ 1:44 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

La magie de voir grand Genre : Développement personnel

Editeur : Un monde différent

Année de sortie : 2008

Nombre de pages : 365

Synopsis : « Partout à travers le monde, des millions de gens ont amélioré leur vie grâce à La magie de voir grand. Le Dr David J. Schwartz, longtemps considéré comme l’un des plus grands spécialistes de la motivation, vous aidera à mieux vendre, à mieux diriger, à gagner davantage d’argent et – plus important encore – à trouver un plus grand bonheur et la paix de l’esprit. La magie de voir grand présente des méthodes qui fonctionnent, pas des promesses creuses. Le Dr Schwartz propose un programme soigneusement conçu pour que vous tiriez le meilleur parti de votre emploi, de votre mariage, de votre vie familiale et de votre communauté. Il prouve qu’il n’est pas nécessaire d’être un intellectuel ou de posséder un talent inné pour connaître le succès et la satisfaction – mais vous devez apprendre à penser différemment et à modifier vos habitudes. Ce livre vous révèle ces secrets ! Découvrez les secrets du succès – voyez grand et réalisez tous vos rêves : _Pour réussir, il suffit de croire ; _Comment échapper à l’ »excusite », la maladie de l’échec ; _Comment penser et rêver de façon créative ; _Vous êtes à l’image de vos pensées ; _Mettez vos attitudes de votre côté ; _Comment voir grand ; _Comment transformer l’échec en victoire ; _Pour progresser, fixez-vous des objectifs ; _Comment penser comme un chef. Commencez dès maintenant et découvrez la puissance magique de votre esprit.

 

Avis :Je n’avais jamais lu ce genre de livres, donc je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Cela ne m’avait jamais intéressée, jusqu’à ce qu’une amie me parle de celui-ci, et me dise qu’il valait vraiment le coup, qu’il l’avait aidée. J’ai donc tenté l’expérience !

Je dois dire que ce livre peut vraiment aider ! Il donne parfois des préceptes tout simples, mais que l’on a oublié tant ils sont ordinaires et évidents. Il peut aussi redonner espoir, et nous montre ce qui compte vraiment, nous met en face des broutilles qui nous rongent alors qu’elles sont sans importance. Il peut nous booster, nous donner un bon coup de pied dans le derrière parfois, quand on se laisse abattre. Mais, surtout, ce livre nous donne envie d’être positif, nous pousse à l’être, pour réussir, mais aussi pour être heureux, en nous montrant que ce n’est pas en broyant du noir qu’on y parvient. Le Dr. Schwartz donne de nombreux exemples, et tente de nous prouver que ce dont il parle n’est pas que des mots, que certains y arrivent vraiment. Ce livre est divisé en 13 parties, et, à la fin de chacune d’entre elles, tout ce qui a été dit est résumé : donc, si l’on veut relire un chapitre, mais que le temps nous manque, on peut ne relire que la conclusion.

Si ce livre peut aider, j’ai trouvé parfois que ce qui était dit était un peu excessif. En effet, il a été publié pour la première fois aux Etats-Unis (et on doit tout de même dire que la France et les Etats-Unis sont deux pays bien différents et que l’on ne peut pas faire dans l’un ce que l’on fait dans l’autre) et en 1959 (ce qui veut dire que nous ne sommes pas dans le même contexte économique du tout !). J’ai parfois eu l’impression de remarques idéalistes, même si je ne doute pas qu’avec énormément de travail, on peut atteindre ses objectifs. C’est également ce que le livre nous pousse à fixer : des objectifs précis, élevés et à long terme. Par exemple, une des questions posées est : comment vous voyez-vous dans dix ans ? C’est une question intéressante que certaines personnes ne se posent pas du tout. De plus, j’ai aussi eu l’impression que le livre était plus adressé à des commerciaux, puisque l’auteur parle souvent de ventes, d’employés, de patrons, et d’entreprises. Pour ceux qui veulent travailler dans autre chose, c’est un peu difficile de se projeter. Mais il est tout de même indéniable que ce livre peut faire du bien. Souvent on sait déjà ce qu’il dit, mais on a parfois besoin de se l’entendre dire ou de le lire.

 

En définitive, un livre intéressant, qui peut aider parfois, mais qui peut aussi sembler excessif ou idéaliste. Je le conseille à ceux qui n’ont pas le moral, mais aussi à ceux qui sont curieux de ce que peut dire le Dr. Schwartz.

 

Chi, une vie de chat, tome 1 de Konami Kanata

Posté : 4 mars, 2015 @ 10:02 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Chi, une vie de chat Genre : Manga, Jeunesse

Editeur : Glénat (Kids)

Année de sortie : 2010

Nombre de pages : 162

Synopsis : Que faire quand on est un mignon petit chaton et que d’un coup, on se retrouve tout seul ? Pleurer ? Ne rien faire ? Attendre ? Non, il y a plus drôle que ça : découvrir le monde ! Du jardin public à la maison, des chaussures au vétérinaire, des balles rebondissantes aux plantes d’appartement … La vie de chat est pleine de joies et de surprises. Et avec Chi, elle l’est encore plus ! Miaaaa …

 

Avis : J’aime les mangas et les BD où se trouvent des chats, parce que cela donne toujours des scènes drôles et mignonnes ! Et oui, parfois, il en faut pour se détendre !

L’histoire est très simple : un petit chat perd sa maman et se retrouve seul : il décide alors de retourner chez lui, mais ne retrouve jamais sa maison. A la place, comme le dit le synopsis, il décide de découvrir le monde. Ce manga est un des seuls que j’ai lus qui soit mis en couleur, et j’ai trouvé ça très sympa ! J’ai bien ri en lisant les aventures du petit Chi, qui n’en fait qu’à sa tête, et qui se retrouve souvent à côté de la plaque. Il ne comprend pas toujours ce que les autres personnages veulent de lui ce qui donne des scènes cocasses et drôles. L’histoire est donc simple, elle n’a rien d’extraordinaire, mais la manière dont elle est traitée fait rire. C’est intéressant et drôle de voir la vie à travers les yeux d’un chaton. Les graphismes sont sympas, j’aime beaucoup la façon dont Chi est dessiné : avec de grands yeux très expressifs qui montre très bien ce qu’il ressent.

Les personnages sont peu nombreux, ce qui permet de s’y attacher facilement. Chi est hilarant, un bébé qui découvre la vie tout en n’écoutant pas toujours ce qu’on lui dit. Il m’a beaucoup fait penser aux chats de mes amies qui font souvent un peu n’importe quoi, et qui font toujours rire leur propriétaire ! Evidemment, il est mignon comme jamais, et est mis dans des situations faites pour faire pousser un « Oooooooh » attendri aux lecteurs. J’ai particulièrement aimé la scène des chaussures quand la famille est partie ! Yosei est très mignon lui aussi, et semble apprendre en même temps que son chat. Il est également astucieux, et j’ai aimé la scène de la fenêtre. Les scènes qui impliquent le père sont également drôles, notamment après le vétérinaire. La mère, quant à elle, tente de « dresser » Chi tout en ayant quelques difficultés.

 

En définitive, un manga sympathique, dont le personnage principal est très mignon et drôle. Cela permet de se détendre et de rire ! Je lirai la suite avec plaisir !

Bleach, tome 1 : The Death and the Strawberry de Tite Kubo

Posté : 4 mars, 2015 @ 9:29 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Bleach, tome 1Genre : Manga, Shonen

Edition : Glénat

Année de sortie : 2003

Nombre de pages : 192

Synopsis : Adolescent de quinze ans, Ichigo Kurosaki possède un don particulier : celui de voir les esprits. Un jour, il croise la route d’une belle Shinigami (un être spirituel) en train de pourchasser une « âme perdue », un esprit maléfique qui hante notre monde et n’arrive pas à trouver le repos.
Mise en difficulté par son ennemi, la jeune fille décide alors de prêter une partie de ses pouvoirs à Ichigo, mais ce dernier hérite finalement de toute la puissance du Shinigami. Contraint d’assumer son nouveau statut, Ichigo va devoir gérer ses deux vies : celle de lycéen ordinaire, et celle de chasseur de démons…

 

Avis : J’aime beaucoup les mangas, mais j’ai un peu peur de commencer de nouvelles séries parce qu’elles comportent souvent de nombreux tomes, et que je ne les lis pas vraiment à la suite. Et je n’ai pas vraiment les moyens d’acheter tous les tomes de toutes les séries … Enfin, j’ai tout de même commencé cette saga parce qu’on m’a prêté les premiers tomes !

Le scénario est assez intéressant : un garçon de 15 ans, Ichigo Kurosaki, au don particulier de voir les esprits rencontre Rukia Kuchiki, une Shinigami qui ne peut retourner dans la Soul Society. Ensemble, ils vont désormais chasser les Hollows, afin de les libérer. Ce que j’ai particulièrement aimé dans ce manga, c’est son mélange de sérieux et d’humour. Certaines scènes peuvent vraiment nous émouvoir, et d’autres nous faire rire. On passe facilement d’une émotion à l’autre : c’est un atout pour un manga de faire passer par différentes sensations ! De plus, les graphismes sont bons, les traits des personnages sont assez fins, et leur visage exprime bien les émotions que le mangaka a voulu transcrire.

Concernant les personnages, il est facile de s’attacher à Ichigo et à sa famille, grâce à leur passé, mais aussi grâce à leur sensibilité et à leur humour. Ichigo se montre fort, et fait tout pour protéger sa famille, mais on comprend vite qu’il cache quelque chose. Le père d’Ichigo m’a vraiment fait rire : il est assez atypique comme père ! Mais il sait aussi être sérieux parfois, notamment dans les tomes suivants que j’ai lus. Les sœurs d’Ichigo, Karin et Yuzu, sont l’opposé l’une de l’autre. La première est assez sombre, mais on devine qu’il y a quelque chose de plus au fond d’elle. La deuxième est sensible, cherche à faire de son mieux et à aider les autres au maximum. Elles aiment leur frère et ont confiance en lui. Rukia est un personnage que l’on découvre peu à peu, et c’est elle qui nous livre les secrets des Shinigamis et de la Soul Society. Elle nous explique, en même temps qu’à Ichigo, ce que sont les Hollows, ce que sont les Shinigamis, ce qui arrive aux Hollows quand les Shinigamis les délivrent. On découvre peu à peu le monde de Bleach, et j’ai trouvé ça très intéressant. Orihime Inoue est aussi attachante : c’est la fille sexy et mignonne du manga, un peu la caricature typique d’un Shonen. Un peu à côté de la plaque, un peu timide, et manifestement amoureuse du personnage principal. D’autres personnages sont développés dans les tomes 2, 3 et 4, que j’ai lus depuis, comme Chad, ou Kon, un personnage qui, à l’image du manga, est mêlé d’humour et de sérieux. Dans les tomes suivants, on en apprend plus sur les Hollows, mais aussi sur la mère d’Ichigo, et sur le don du jeune homme.

 

En définitive, une série qui a l’air intéressante, qui me plaît beaucoup pour le moment en tout cas ! J’ai hâte de lire la suite !

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