Struck : comment foudroyer sa réputation en un éclair de Chris Colfer
Editeur : Michel Lafon
Année de sortie : 2013
Nombres de pages : 300
Synopsis : Clover, c’est l’enfer sur terre. Et c’est dans cette ville perdue au milieu de nulle part que Carson est coincé avec sa mère, une déglinguée sous médocs. Il n’a qu’une chose en tête : s’échapper de là au plus vite pour l’université de Northwestern, et commencer une brillante carrière de journaliste. Seulement, pour y être admis, il doit créer un magazine littéraire. Vaste entreprise que de motiver ses camarades qui ne s’intéressent qu’à l’écriture de textos ! Une seule solution pour les impliquer dans le projet : le chantage. Qu’arriverait-il si le beau gosse du lycée apprenait avec sa petite copine pom-pom girl couche avec le coach dans son dos ? Ou que la première de la classe n’hésite pas à envoyer des photos d’elle nue à n’importe qui sur Internet ? Mais à force de jouer les corbeaux, Carson risque de se brûler les ailes …
Avis : On m’a parlé de ce livre en me disant qu’il n’était pas super mais que la fin valait le coup. J’avais donc un assez mauvais a priori sur lui.
Même après avoir fini ce livre, je ne sais trop que penser. J’ai vraiment un avis mitigé. D’un côté, je ne peux pas dire que j’ai aimé. Le style est assez simple, jeunesse. La vision de la vie, du lycée, du monde et surtout des gens est assez pessimiste, et même vraiment pessimiste. Tout est noir, rien de bien ne peut arriver, rien ne vaut le coup, il faut juste partir, changer complètement de vie. C’est vrai que le lycée n’était pas la meilleure partie de ma vie, mais tout de même. Quelle haine ! Rien ne peut sauver la situation, à part Northwestern. Et le personnage principal, Carson Phillips, est vraiment un personnage atypique et antipathique, auquel je ne me suis pas du tout attachée. Mais, d’un autre côté, je ne peux pas dire que j’ai détesté. C’était quand même sympa, j’ai ri parfois, j’ai un peu apprécié certains passages. Tout se passe très vite dans le livre (quelques mois, et je n’ai mis qu’une journée pour le lire). L’on voit tout à travers les yeux de Carson, qui écrit son journal. Son monde est très spécial, et il ne nous donne pas vraiment envie d’y entrer : je n’y suis pas entrée. Enfin, le thème principal semble ici l’ambition et le journalisme. Le personnage cherche à s’en sortir, et il veut aider ses camarades à écrire par eux-mêmes. Lui se sent une vocation de journaliste, il sait ce qu’il va devenir, il n’a aucun doute. Mais les autres lui font obstacle, et il va se servir de cela pour réussir.
Les personnages ne sont pas très nombreux, mais j’en ai peu apprécié. Comme je l’ai dit, Carson est arrogant, sûr de lui, trop confiant, et se prend pour un génie. Il semble l’être vraiment, mais quel est l’intérêt de le dire de cette façon ? Il m’a un peu énervé, mais pas au point d’arrêter la lecture. J’ai vraiment apprécié Malerie. Elle est clairement loufoque, peut-être un peu sotte, mais elle m’a fait rire, et elle sait dire des choses profondes quand elle veut. Les autres personnages sont en arrière-plan, comme la mère de Carson, qui semble vraiment au fond du trou. Les « amis » de Carson sont tous un peu des caricatures au début, mais ils s’affutent par la suite. Les pages en noir sont vraiment très étranges, et l’on peut y lire ce que l’on veut, surtout les espoirs et les blessures des autres personnages. En réalité, j’ai l’impression que le livre est une caricature au début, puis évolue vers la compréhension des personnages.
La fin peut se décomposer en deux parties : une à laquelle on s’attend, une complètement inattendue et qui nous fait un vrai choc ! Comment ce livre peut-il se finir comme ça ?! Cela donne un nouveau relief au livre, mais ce n’est pas pour autant que je peux dire que j’ai vraiment aimé.
C’est donc un livre un peu spécial, sur lequel mon avis reste mitigé, mais dont la fin est vraiment complètement inattendue, et qui peut remonter tout le livre d’une certaine façon.
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