Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

La comédie de la comédie suivie de La comédie des arts et de Poèmes à jouer de Jean Tardieu

Classé dans : Avis littéraires — 16 avril 2014 @ 21 h 04 min

La comédie de la comédie Genre : Théâtre

Editeur : Folio

Année de sortie : 1990

Nombre de pages : 344

Synopsis : La réédition en Folio du théâtre de Jean Tardieu, commencée par La comédie du langage, se poursuit avec le présent recueil. Il est intitulé La comédie de la comédie, qui est aussi le titre de la première partie du livre. Elle comprend des parodies de certains usages désuets (les conventions bourgeoises, les « apartés », etc) ainsi que quelques fables modernes, comme Faust et Yorick. La deuxième partie, La comédie des arts, loin de prétendre se moquer de la peinture ou de la musique (on sait la fascination qu’elles exercent sur l’auteur), se borne à faire rire ou sourire – parfois avec tendresse et nostalgie – de la façon dont, parfois, on en parle. La troisième, Poèmes à jouer, est une gerbe imprévue où éclatent les dons contradictoires de Jean Tardieu, son humour et sa profondeur. Pour lui la poésie est, à la fois, la solitude et la rencontre, le livre et le théâtre. Elle passe de l’un à l’autre en ouvrant toutes les portes. Voilà pourquoi, sans doute, ces courtes pièces, variées et plaisantes, sont de plus en plus appréciées et jouées par les jeunes, en France comme ailleurs.

 

Avis : Je ne connaissais pas du tout cet auteur avant de l’étudier cette année. J’ai beaucoup aimé cette œuvre !

C’est un livre assez composite, très drôle et très sympathique. Ce n’est pas une longue pièce de théâtre, c’est un ensemble de pièces, que l’on trouve plus ou moins à son goût, auxquelles on s’intéresse plus ou moins. Certaines sont très profondes, d’autres sont très drôles, et d’autres encore sont … inqualifiables. On ne peut pas mettre d’étiquette sur cette œuvre, elle est unique.

Dans La comédie de la comédie, l’auteur prend certains aspects du théâtre, et fait une pièce dessus, par exemple, une sur les monologues, ou une sur les apartés. Cette dernière est vraiment drôle dans la mesure où les personnages parlent pour ne rien dire, clairement ! Tout ce qui compte, ce sont les apartés, toutes les choses sérieuses sont dites à cet endroit. Certaines pièces sont très profondes, comme « Une consultation ». Quant à La comédie des arts, c’est la partie que j’ai le moins aimée. C’était drôle, mais j’ai quand même préféré le reste. On peut dire que l’auteur se moque de ceux qui voient certaines choses dans l’art, mais, c’est vrai qu’il ne se moque pas de l’art en lui-même. Cette partie m’a semblé très intéressante : elle donne des noms d’œuvres, elle montre comment certaines personnes voient l’art et nous donne une autre façon de l’apprécier. Enfin, les Poèmes à jouer sont la partie que j’ai préférée. Certains sont vraiment très profonds et donnent à réfléchir ; seuls le premier et le dernier ne m’ont rien fait ressentir à cause des indications scéniques (en réalité, si l’on ne prend que les répliques du dernier, il est super !).

Il est difficile de dire quelque chose de plus. On sait que ce sont des pièces avec les indications scéniques, et on peut se les imaginer sur scène, même si ce serait mieux de les voir. Mais, il faut avoir lu les Poèmes à jouer par exemple, pour comprendre la profondeur de l’auteur.

 

En définitive, une œuvre très intéressante que j’ai beaucoup aimé ! Si les livres de Jean Tardieu sont toutes comme ça, je veux bien toutes les lire.  

2 commentaires »

  1. Melliane dit :

    c’est toujours bien d’avoir des surprises comme ça. J’avoue que j’ai laissé les classiques aprés avoir passé ma première mais j’y reviendrais peut etre un jour.

Flux RSS des commentaires de cet article.

Répondre à Melliane Annuler la réponse.

 

Baseball fans gather zone |
Eaudefiction |
Ici même |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Kpg1221gpk
| Elenaqin
| la saltarelle des baronnes