Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Archive pour mars, 2014

Nos étoiles contraires de John Green

Posté : 27 mars, 2014 @ 8:16 dans Avis littéraires | 8 commentaires »

Nos étoiles contraires Genre : Jeunesse, Romance

Editeur : Nathan

Année de sortie : 2013

Nombre de pages : 327

Synopsis : « Lorsque je lisais ce livre à la plage, ma mère m’a demandé ce qu’il racontait. Et moi, complètement absorbée par ma lecture et désirant y retourner au plus vite, je lui ai dit le gros de l’histoire : « _C’est une fille qui a le cancer, qui rencontre un gars qui avait le cancer. C’est génial ! » Alors là, elle m’a lancé un regard inquiet et m’a dit : « _T’es sûre que ça va ? »" Une lectrice, sur Booknode.com. « Un roman sur la vie, la mort et les gens qui se retrouvent coincés entre les deux. Nos étoiles contraires, c’est John Green au sommet de son art. On rit, on pleure, et on en redemande. » Markus Zusak, auteur du bestseller La voleuse de livres. « Alors qu’on craint ne ressentir que de la tristesse en le refermant, ce livre nous fait aimer la vie plus que jamais. » Mélanie Blossier, chroniqueuse pour le magazine Page et libraire à la librairie Doucet, au Mans. « ça frôle le génie. Ce livre est tout simplement dévastateur. Il affronte sans peur les émotions simples, directes et puissantes. » Time Magazine.

 

Avis : J’appréhendais un peu ce livre avec le thème qu’il abordait. Je ne suis pas fan des livres de ce genre. Mais, en fait, il ne ressemble à aucun livre que j’ai déjà lu. Et j’ai vraiment beaucoup aimé.

La note de l’auteur au début du roman m’a semblé inutile : on sait que c’est une fiction, mais on ne peut pas s’empêcher de transposer dans la réalité. Comment faire autrement ? La littérature, c’est aussi vivre les histoires que les auteurs nous racontent. Pour entrer pleinement dans l’œuvre, il faut s’imaginer ce qui s’y passe, même si les émotions se bousculent, et même si l’histoire est difficile.

C’est vraiment une histoire particulière, et j’ai un avis mitigé sur l’avis de Mélanie Blossier : oui, cela nous donne envie de vivre, mais en même temps, ça nous angoisse comme jamais. Je me suis sentie mal en lisant certains chapitres, surtout à la fin. Mais j’ai tout de même vraiment aimé tout le livre. On comprend dès le début que pour Hazel, il n’y aura pas de fin heureuse, quoi qu’elle fasse : elle est en phase terminale depuis trois ans, et elle ne peut pas guérir de son cancer. Elle rencontre alors Augustus Waters, qui la regarde pour ce qu’elle est, et pas pour son cancer. Leur histoire est vraiment belle, elle évolue peu à peu, comme on peut s’y attendre. Mais, derrière se cache toujours un petit goût amer, que l’on ne peut pas chasser. On aimerait s’imaginer que tout va bien, mais on ne peut pas, la situation nous oblige à rester dans la réalité. Il est vrai que l’on rit à certains moments, et j’ai dû me retenir de pleurer. John Green nous fait passer par tout un tas d’émotions fortes : nous sommes sur des montagnes russes, et nous ne cessons de monter.

Les personnages sont vraiment complexes, particuliers, attachants … Je pourrais continuer longtemps à les définir mais je vais vous ennuyer ! Je me suis parfois identifiée à Hazel dans certaines de ses réflexions, et ça m’a fait un peu peur. C’est assez désagréable parce qu’on se rend vraiment compte que cela peut arriver à tout le monde. On se sent mal à l’aise, mais on continue quand même : on a tellement envie de savoir, tellement envie de vivre un bout de vie avec elle. Elle est très naturelle et tente de ne pas se prendre la tête (relativement compliqué !). On aimerait que le livre dure plus longtemps, on aimerait suivre Hazel un peu plus. Quant à Augustus … Avec le point de vue subjectif de Hazel, il semble parfait. Mais on se rend compte qu’elle ne ment pas sur ses sentiments, qu’elle ne fera pas semblant de l’aimer si elle ne l’aime pas. On commence par découvrir son physique, assez avantageux il semble, puis son esprit. Intelligent, intéressé par les mêmes choses qu’Hazel, il se rapproche rapidement d’elle. Il préfère rire que s’apitoyer, et ce qui lui est arrivé ne peut laisser personne indifférent. Ce sont deux personnages qui semblaient faits pour être ensembles, et la nature est cruelle avec eux avant même qu’ils se rapprochent.

Même si le cancer semble être le thème, il ne l’est pas vraiment. Il est présent, en arrière fond, mais il n’est pas au centre de l’histoire : la vie y est. Les personnages découvrent la vie ensemble, la vivent. Ils découvrent sa beauté, sa simplicité, mais aussi sa cruauté, son injustice. Ils trouvent le bonheur, le malheur, l’amour, la colère. Sincèrement, c’est une belle histoire, qui nous donne aussi une petite leçon de vie et de nombreuses claques. En plus, il n’y a pas de dramatisation du cancer : le langage est cru, clair et net. Les personnages ont un avis fixe, et restent lucides face à ce qui leur arrive. Pas d’embellissement, pas d’apitoiement, pas de survalorisation ou de dévalorisation. 

La fin est indéfinissable. Il faut l’avoir lue. On ne comprend pas comment c’est possible, et pourtant …

 

Un très beau livre, magnifique même, que je conseille, même s’il ne nous apporte pas que des émotions positives.

Carmen suivi de Les âmes du purgatoire de Prosper Mérimée

Posté : 24 mars, 2014 @ 9:11 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

couv75952433Genre : Classique

Editeur : Librio

Année de sortie : 2007

Nombre de pages : 127

Synopsis : Sauvage, effrontée, une fleur de cassis à la bouche, telle apparaît Carmen, fille de l’amour et de la liberté, toujours prête à mettre la rage au cœur, à pousser au crime. De ce jeu cruel elle est bientôt la victime, mais la mise à mort, ici, n’a pas lieu dans l’arène. Elle se tient à huis clos, pacte secret entre don José et sa gitane maudite. Maudit aussi don Juan de Maraña qui, après une vie de scandales, ose, un soir, provoquer Dieu et lui soustraire une de ses nonnes. A l’heure du rapt, il croise un long cortège d’âmes du purgatoire qui accompagnent sa dépouille mortelle à l’église. Son imagination lui joue-t-elle un tour ou est-ce un signe du Ciel ?

 

Avis : Après le visionnage d’un film sur Carmen, et la frustration de ne pas avoir vu la fin, je me suis dit que ce serait sympa de lire la nouvelle de Mérimée, histoire de savoir comment ça finit !

Dès le début, je me suis dit que ce serait long. L’auteur commence par une description, peut-être pas le meilleur moyen d’attirer le lecteur, mais il rencontre tout de suite don José. On le suit avec le narrateur, et l’histoire devient vraiment passionnante dans le chapitre trois, avec l’histoire de Carmen, comment don José l’a rencontré, comment sa vie a été complètement bouleversée par la jolie gitane, comment il en est arrivé là, à raconter son histoire à un Français de passage en Andalousie. Le chapitre quatre m’a semblé un peu superflu – sans doute parce que j’ai plus intéressé par l’histoire de Carmen que par l’aventure du narrateur – mais il est tout de même intéressant. Dans l’ensemble, j’ai vraiment bien aimé Carmen.

Les personnages sont complexes et sombres, emportés par leur passion. Carmen nous semble manipulatrice dès qu’on la rencontre près du Guadalquivir. Elle est séduisante, séductrice, enivrante pour les hommes qui ne peuvent s’empêcher de tomber comme des mouches sur son passage. Elle les mène par le bout du nez, leur fait faire tout ce qu’elle veut, mais elle sait déjà comment tout va finir. Don José quant à lui, ne semble rien pouvoir faire pour endiguer le flot de problèmes qui le submergent. Il souffre et finira mal, comme Carmen elle-même. On ne connaît pas vraiment le narrateur, il nous permet simplement de découvrir l’histoire du chapitre trois. Le dernier chapitre donne sans doute un effet de réalisme à l’histoire de base.

Pour Les âmes du purgatoire, je n’avais aucune appréhension, je ne connaissais pas du tout l’histoire. En la lisant, j’ai trouvé que le synopsis en disait un peu trop. C’est une nouvelle intéressante, agréable à lire. Elle est écrite sur le thème du repentir, de la foi, de la religion en général. C’est l’histoire d’un homme bien élevé, don Juan de Maraña, qui va finir par mal tourner à cause de ses fréquentations. Grâce à cette nouvelle, on voit aussi qu’il est très facile de dériver petit à petit, de se détourner de ses principes et de la bonne éducation qu’on a reçue.

Les personnages sont complexes, encore une fois, sombres. Il semble que don Juan ne se rend pas compte de ce qu’il fait, ou qu’il s’en rend compte trop tard. Il ne voit pas la mauvaise influence de ses mauvaises fréquentations, il ne semble voir que les « bonnes » choses qu’elles lui apportent. Il passe d’un vice à un autre sans se rendre compte de la noirceur qui envahit son âme. D’autres personnages se pressent dans ce livre : certains disparaissent assez vite, d’autres laissent une marque, et on les retrouve quand on ne s’y attend pas.

 

En définitive, deux nouvelles qui valent le détour ! Une Carmen captivante et une seconde histoire intéressante ! Je vous les conseille !

Cinquante nuances de Grey, tome 3 : Cinquante nuances plus claires de E.L. James

Posté : 23 mars, 2014 @ 2:51 dans Avis littéraires | 2 commentaires »

Cinquante nuances, tome 3Genre : Littérature de charme

Editeur : JC Lattès

Année de sortie : 2013

Nombre de pages : 594

Synopsis : Ana et Christian ont tout pour être heureux : l’amour, la fortune et un avenir plein de promesses. Ana apprend à vivre dans le monde fastueux de son M. Cinquante Nuances, sans perdre son intégrité ni son indépendance, tandis que Christian essaie de se défaire de son obsession de contrôle et d’oublier son terrible passé. Mais bientôt, alors que tout semble leur sourire, le destin les rattrape et leurs pires cauchemars deviennent réalité … Un happy-end est-il possible pour Christian Grey et Anastasia Steele ? Romantique, libératrice et totalement addictive, la trilogie Fifty Shades, dont Cinquante nuances plus claires est le dernier volume, vous obsédera, vous possédera et vous marquera à jamais.

 

Avis : J’avais vraiment hâte de lire la suite de cette saga, j’avais trouvé les premiers tomes super, et je voulais vraiment connaître la fin !!

La fin du second tome était encore fraîche quand j’ai commencé celui-ci. J’avais vraiment hâte de savoir ce qui se passait exactement, car la fin nous laissait sur notre faim justement. Elle nous faisait entrevoir ce qui allait se produire, elle nous laissait imaginer sans nous dire exactement, et c’est très frustrant. Encore une fois, la voix du narrateur dans le prologue n’est pas celle d’Ana, et la scène qu’on nous décrit nous donne vraiment envie d’en apprendre plus sur le second personnage principal de ce roman !

Pour tous ceux qui n’ont pas lu le tome précédent, ne lisez pas ce que j’écris ici, attendez d’avoir lu le second ! Donc, Ana et Christian sont mariés, on peut s’attendre à ce qu’ils soient heureux, enfin, mais évidemment, ce ne serait pas marrant ! Christian et son passé continuent à se dévoiler petit à petit, jusqu’à ce qu’on découvre enfin toute l’histoire ! On comprend donc les réactions de Jack Hyde, les liens entre les personnes, les bizarreries dont on ne savait pas quoi faire. Mais, même si l’on connait tout de Christian, il reste assez mystérieux, dans la mesure où on peut se mettre à sa place, mais on ne peut pas vraiment savoir ce qui se passe vraiment dans sa tête. Ana décode très facilement ses réactions, c’est moins évident pour les lecteurs. L’amour d’Ana pour Christian déborde encore à nouveau de ce livre. On peut facilement tomber dans le stéréotype : on passe du livre porno (c’est à peu près ce que tout le monde pense quand j’en parle un peu autour de moi) au livre fleur bleue (quand j’explique un peu, on me dit que c’est cul-cul). Je me demande parfois comment on peut avoir des visions aussi différentes, ne pas s’ouvrir un peu et se dire : « Tiens, pourquoi je ne regarderai pas par curiosité ! ». C’est vrai qu’à nouveau, les filles qui ne supportent pas les « fleurs et chocolats » risquent de ne pas aimer énormément.

Les personnages principaux nous sont définitivement attachés dans ce tome. Malgré leurs efforts, ils ont vraiment du mal à accepter leurs différences. On peut déplorer certaines réactions – ce que les personnages eux-mêmes font. On peut aussi se dire que c’est un peu trop, mais pourquoi pas après tout ? On ne peut pas vraiment s’imaginer cette vie-là étant donné qu’on ne gagne pas 100 000 dollars toutes les heures ! Ana garde son caractère, comme dit Christian, elle paraît forte, mais ne s’en rend pas compte elle-même. Elle est un peu un stéréotype elle aussi : la femme qui ne voit que ses défauts, jamais ses qualités, et qui se sent immensément inférieure à celui qu’elle aime. Je ne dis pas que ça n’existe pas, évidemment. La famille Grey est attachante elle aussi, on retrouve Jack, qui passe évidemment pour le salaud intégral. L’explication de son histoire nous éclaire, mais il passe un peu pour un personnage manichéen. Elena … Elle finit en disgrâce, et on la déteste encore plus qu’au second tome. En fait, on pense à peu près la même chose qu’Ana à son propos.

L’histoire évolue vraiment vers autre chose dans ce tome. Le sexe est toujours présent (encore quelques scènes sado-maso), mais d’autres « genres », si on peut dire, se mêler à ce livre, et ça le rend assez intéressant – même si la scène ajoutée nous paraît assez surréaliste dans la mesure où elle ne nous arriverait certainement pas dans la vie.

Je pense que la fin est telle qu’on pouvait s’y attendre. Enfin, plus de frustration !  

Les ajouts à la toute fin du livre sont vraiment intéressants. Le premier est émouvant, et le deuxième nous donne un aperçu de la saga du point de vue de Christian. Cela aurait pu être intéressé, mais je pense que le point de vue d’Ana est plus proche du nôtre. Nous ne sommes pas comme Christian, un être exceptionnel de par sa réussite sociale. Donc, il aurait peut-être été plus difficile de nous mettre dans sa peau.

 

Une fin comme on pouvait s’y attendre, mais beaucoup de remous pour y parvenir. Une bonne saga, même si je ne pense pas qu’elle m’ait marqué à jamais !

Cinquante nuances de Grey, tome 2 : Cinquante nuances plus sombres de E. L. James

Posté : 8 mars, 2014 @ 2:46 dans Avis littéraires, Coup de cœur | 2 commentaires »

Cinquante nuances plus sombresGenre : Littérature de charme

Editeur : JC Lattès

Année de sortie : 2013

Nombre de pages : 594

Synopsis : Après Cinquante nuances de Grey, voici Cinquante nuances plus sombres. Dépassée par les sombres secrets de Christian Grey, Ana Steele a mis un terme à leur relation pour se consacrer à sa carrière d’éditrice. Mais Grey occupe toujours toutes ses pensées et, lorsqu’il lui propose un nouvel accord, elle ne peut y résister. Peu à peu, elle découvre le douloureux passé de son sulfureux M. Cinquante Nuances. Tandis que Christian lutte contre ses démons intérieurs, Ana doit prendre la décision la plus importante de sa vie …

 

Avis : J’avais adoré le premier tome malgré mes réticences, et j’avais vraiment hâte de lire la suite ! Et bien j’ai encore plus adoré ce volet !

Je me souvenais très bien de la fin du premier tome, assez inoubliable je pense. Qui n’aurait pas réagi comme ça ? Au début de ce tome, la première personne qui parle n’est pas Ana, et cela est assez intéressant d’être dans la tête de quelqu’un d’autre. Et avec ce prologue, on a vraiment envie de lire la suite pour apprendre enfin le passé de Christian, pour savoir ce qu’il va se passer entre eux, si elle va revenir (en même temps, si elle ne revient pas, il n’y a pas de deuxième tome !), comment leur relation va évoluer. Et on suit l’évolution dès le premier chapitre ! Leur histoire est toujours aussi spéciale, et encore une fois, il n’y a pas que ça, même si j’ai trouvé qu’il y en avait plus que dans le premier tome. Il y a encore quelques petites scènes SM, mais ça pourrait être pire. A partir du premier chapitre, on retrouve le point de vue d’Ana, et on se met complètement à sa place. Comment vivrions-nous sans celui qu’on aime ? Est-ce qu’on supporterait de vivre avec lui et ses démons ? La douleur d’Ana m’a fait de la peine, et je me suis très bien imaginée ce qu’elle devait ressentir. La seule chose un peu embêtante dans un livre raconté à la première personne, c’est que l’on ne sait que ce que le personnage sait, et on doit attendre qu’elle pense à poser des questions à Christian pour en apprendre plus sur certaines choses.

Dans ce tome, on découvre beaucoup de choses sur Christian. Son passé s’éclaircit, on comprend le style de vie qu’il a choisi, on découvre ses peurs profondes, ses démons, et même certaines personnes qu’Ana aurait préféré ne jamais rencontrer. J’ai vraiment adoré en savoir plus sur ce personnage sombre et pourtant vraiment touchant. On se l’imagine vraiment dans toutes ses facettes – ses cinquante nuances – et on peut comprendre pourquoi Ana l’aime. Ses sentiments pour lui ressemblent sans doute à ceux qu’éprouvent les femmes qui ont trouvé l’amour. Sa façon de parler de lui et de penser à lui est touchante. Il est très facile de tomber dans l’hébétude totale en lisant ce livre, je vous préviens. Pour celles qui n’aiment pas du tout le romantisme ou ne croient pas en l’amour, elles risquent de ne pas aimer du tout. Il n’y a pas que ça bien sûr, il y a aussi de l’action, un peu de suspense.

Les personnages principaux deviennent vraiment attachants dans ce tome. Ils font tous les deux des efforts l’un pour l’autre. Tous les deux sont touchants, et on se rend bien compte qu’ils sont faits l’un pour l’autre, même si eux ne le voient pas tout de suite. D’autres personnages sont marquants comme le reste de la famille Grey, les amis d’Ana, mais aussi Jack, le patron d’Ana, et Elena. Ces deux personnages sont exécrables, on ne peut que les détester. Les scènes les concernant sont toujours intéressantes et inquiétantes à la fois. On a envie que Christian et Ana en finissent avec eux, mais ils ont dû mal.

Comme dans le premier tome, les scènes sexuelles sont décrites mais ne tombent pas dans le vulgaire. L’amour prend largement le dessus et on découvre une autre facette de leurs rapports amoureux.

La fin est frustrante !!!!! Elle donne vraiment envie de lire la suite sur le champ, de savoir ce qu’il va arriver à Ana et Christian !!

 

Une suite encore meilleure que le premier tome et qui donne vraiment envie de poursuivre la lecture !

Les Héritiers d’Enkidiev, tome 1 : Renaissance d’Anne Robillard

Posté : 1 mars, 2014 @ 5:27 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Les Héritiers d'Enkidiev, tome 1Genre : Jeunesse, Fantasy

Editeur : Albin Michel

Année de sortie : 2011

Nombre de pages : 349

Synopsis : Les Chevaliers d’Emeraude ont vaincu l’Empereur Noir et ses guerriers insectes. Quinze ans plus tard, les héritiers d’Enkidiev partent à la conquête des Territoires Inconnus. Mais que trouveront-ils au-delà des montagnes volcaniques ? Depuis la défaite d’Amecareth, Enkidiev connaît la paix pour la première fois. Les Chevaliers d’Emeraude ayant survécu aux combats doivent oublier leur passé douloureux et donner un autre sens à leur existence … Pourtant, une ombre plane sur la confrérie : le roi Onyx est en danger. Le venin de sa blessure de guerre le tue à petit feu. Même s’il s’accroche désespérément à la vie, il lui reste peu de temps. N’écoutant que leur courage et leur loyauté, les Chevaliers se réunissent une nouvelle fois. Seule une fleur qui pousse dans les Territoires Inconnus pourrait sauver Onyx. Mais que leur réserve ce nouveau monde ?

 

Avis : Ayant lu toute la saga des Chevaliers d’Emeraude et m’étant vraiment attachée aux personnages, je me suis vite intéressée à cette saga, que j’ai tout de même tardé à lire …

En relisant le synopsis, je me suis rendue compte que ce livre ne tenait pas ses promesses. On a vraiment l’impression que l’aventure va tout de suite commencée, alors qu’en réalité, l’auteur nous dit tout ce qui est arrivé aux personnages de la précédente saga. Les héros ne partent pas tout de suite pour les Territoires Inconnus : on passe d’abord par un inventaire de leur vie après la guerre. L’action se passe sur quinze ans mais on ne se rend pas compte du temps qui passe. Les années défilent, et on s’y perd un peu de deux façons différentes : dans les chapitres, où un enfant peut passer de trois à douze ans en deux paragraphes, et entre les chapitres, parce qu’ils remontent le temps, alors que le chapitre d’avant l’a déjà survolé d’un point de vue différent. A par ça, c’est un bon livre. A force de passer les chapitres, on s’habitue à remonter dans le temps. Parfois, on peut avoir l’impression de quelques redites, parce que la vie des personnages s’entremêlent, mais cela nous donne deux visions différentes sur la même situation.

Dans ce livre, on retrouve les personnages principaux des Chevaliers d’Emeraude. Certains disparaissent, d’autres sont un peu laissés à l’abandon, et des personnages qui étaient secondaires dans la saga se retrouvent sur les feux de la rampe dans ce tome. Cela nous permet d’apprendre à les connaître, et aussi de donner une vie propre au livre, qui ne se rattache pas aux anciens Chevaliers, mais bien à leurs héritiers. On fait donc la connaissance des enfants des Chevaliers, tous très différents et qui semblent se rapprocher entre eux. Les seuls personnages principaux de la précédente saga qui semblent garder leur importance dans celle-là sont Onyx, Hadrian, Wellan et Kira.

On ne peut pas vraiment dire qu’il y ait beaucoup d’action dans ce livre. On parcourt la vie des personnages, mais il n’y a plus de combats et plus de véritables quêtes (en tout cas, celles qui apparaissent ne sont pas encore développées). Cela nous donne un autre aperçu de la saga. Les Chevaliers redeviennent des gens ordinaires, apprennent un métier pour pouvoir vivre par eux-mêmes. On est loin des épopées des Chevaliers d’Emeraude, mais on ne s’ennuie pas pour autant.

Une seule chose m’a vraiment dérangé dans ce tome : les longues listes de noms du début, prises dans l’ordre alphabétique. J’ai trouvé que ça assommait un peu le lecteur, mais cela passe vite !

La fin donne envie de lire le second tome au plus vite pour enfin entrer dans une nouvelle aventure avec de nouveaux personnages ! Le petit extrait du deuxième volet accroit encore cette envie !

 

En définitive, un livre intéressant, qui donne envie de découvrir la suite des aventures des Héritiers d’Enkidiev !

 

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