Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Archive pour janvier, 2014

Fêtes galantes, Romances sans paroles, précédés de Poèmes saturniens de Verlaine

Posté : 24 janvier, 2014 @ 8:58 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Fêtes galantes, Romances sans paroles, précédes de Poèmes saturniensGenre : Poésie

Editeur : GF-Flammarion

Année de sortie : 2011

Nombre de pages : 189

Synopsis : Figure emblématique du poète maudit, Verlaine chante « sur un mode mineur » une poésie de l’évanescence dévoilant des sentiments toujours en demi-teinte. Littérature, musique et peinture s’entremêlent laissant apparaître, derrière l’amour galant hérité du libertinage, une mélancolie sans raison, la découverte d’un vide et d’un manque intérieur qui traverse toute son œuvre poétique : « C’est bien la pire peine / De ne savoir pourquoi, / Sans amour et sans haine, / Mon cœur a tant de peine ! »

 

Avis : J’adore la poésie ! Et je me demande comment ne pas adorer ! Elle entre en résonance avec nos sentiments, elle fait écho à nos problèmes, à nos désillusions ou à nos bonheurs. Et Verlaine est un très bon poète.

Dans ces trois recueils, les différents types de poèmes sont utilisés dont le sonnet. En se servant de diverses formes, le poète montre la virtuosité de son art. Les rimes se répondent d’une superbe façon, les mots chantent, les sonorités se suivent et se répondent. De plus les thèmes sont la plupart du temps triste, ou parlent de nostalgie, ce qui peut rappeler Baudelaire parfois. Les poèmes glissent, coulent naturellement, et l’on se rend compte du talent de Verlaine. J’aime particulièrement « Chanson d’automne », et le IIIe poème des « Ariettes oubliées ». Les Poèmes saturniens sont plus longs que les deux autres recueils, et c’est aussi celui que j’ai préféré, dans lesquels se trouvent les poèmes précités. 

Je ne sais pas quoi dire de plus à part qu’il faut simplement lire ce genre de recueil si l’on n’a jamais testé. Ils font vivre des émotions uniques, puisque personne n’a la même lecture d’un poème. Et cela donne parfois envie de faire la même chose …  

 

En définitive, un recueil très intéressant, plein de nostalgie, de tristesse et de sentiments, dans lequel on peut parfois se retrouver, et dont on peut garder certaines citations.

La Liste de Siobhan Vivian

Posté : 22 janvier, 2014 @ 5:25 dans Avis littéraires | 4 commentaires »

La ListeGenre : Jeunesse

Editeur : Nathan

Année de sortie : 2013

Nombre de pages : 406

Synopsis : La Liste a encore frappé ! Classes de 3e, la plus moche : Danielle De Marco, Alias Dan the Man La plus belle : Abby Warner, Mention spéciale du jury pour avoir surmonté la génétique ! Classes de 2de, la plus moche : Candace Kincaid, Pour info, la beauté n’est pas qu’un question d’apparence. La plus belle : Lauren Finn, Tout le monde craque pour la nouvelle. Classes de 1re, la plus moche : Sarah Singer, A croire qu’elle fait tout pour être moche. La plus belle : Bridget Honeycutt, Quelle différence peut faire un été ! Classes de Terminale, la plus moche : Jennifer Briggis, (Roulement de tambour, s’il vous plaît !) Nommée quatre ans de suite, une première dans l’histoire de Mount Washington ! La plus belle, Margo Gable, Saluons notre nouvelle reine de la rentrée !

 

Avis : Même si le synopsis est ladite liste, il nous en apprend beaucoup sur ce qu’il pourrait se passer dans le livre. On pense imaginer assez bien les réactions des filles considérées comme moches, et de celles qui ont été jugées les plus belles. Le principe paraît déjà cruel avant même que l’on soit entré dans le livre. La couverture nous donne une idée de l’importance de la liste dans le lycée.

J’ai beaucoup aimé la façon dont est écrit le livre. On entre dans le point de vue de chaque fille chacune à son tour, et on comprend ce que la liste signifie pour elle, ce qu’elle change dans leur vie. Il est vraiment intéressant d’être dans la tête de chacune d’entre elles, parce qu’aucune ne réagit de la même façon. Elles sont très différentes, et on était mises sur la liste pour des raisons que l’on ne connaît pas, mais que l’on peut deviner parfois. Tout le long du livre, on se demande vraiment qui a écrit cette liste, comment cela va finir, si le bal se passera bien, ou si tout va dérailler à Mount Washington. On ne se rend pas bien compte, en le lisant, que l’on est, et que l’on reste au début de l’année. Tout ne se passe que sur une semaine. Cela montre bien l’influence de la beauté, les critères requis pour être belle, moche, et même pour se faire des amis. On se rend compte que le procédé est vraiment cruel, et qu’il fait faire des choses qu’elles n’auraient jamais faites à des filles qui n’ont rien demandé. A certains moments, on se sent même vraiment mal ! Et au fond, même si la proviseur tente de changer les choses, la liste est une tradition, et il est naturel pour elles de classer les filles, parce qu’elles savaient que cela se passait comme ça. J’ai vraiment beaucoup aimé ce livre. Il n’y a pas de faux semblants, on voit la réalité de ce que peut provoquer ce genre de choses. Il est intéressant de se demander comment nous aurions réagi si nous avions été sur ce genre de liste, que ce soit en tant que moche ou en tant que belle.

Les filles présentées dans le livre sont très différentes les unes des autres, et elles ont toutes quelque chose d’attachant, et quelque chose qui fait qu’on a du mal à les cerner, ou à les apprécier pleinement. Danielle est une fille bien, sans problèmes, qui ne comprend pas pourquoi elle se retrouve sur la liste. Cela entraîne pour elle une série de problèmes qu’elle ne pensait pas avoir à affronter. Abby, quant à elle, est aux anges, et se rend compte qu’elle est comparée à sa sœur Fern, qu’elle échangerait bien contre celle de sa meilleure amie. Candace n’en revient pas d’être sur la liste après avoir tout fait pour y être, mais dans l’autre catégorie ! Lauren tombe des nues, et ne comprend pas tout de suite ce qui lui arrive. Sarah, la rebelle, réagit de façon provocante, et on ne peut pas s’empêcher de se dire qu’elle ne devrait pas le prendre autant au sérieux … Bridget se crée des problèmes. Jennifer ne semble pas si malheureuse que ça, et Margo s’imagine facilement être la reine du bal. Toutes ses filles vont évoluer au fil de l’histoire. Mais le pire dans tout cela, c’est de se rendre compte que les amitiés et les amours se font et se défont par rapport à la liste. Les filles ne sont pas appréciées ou dépréciées pour elles-mêmes, mais parce qu’elles sont sur un bout de papier qui les rangent dans des catégories de beauté et de mocheté arbitrairement. Cela illustre bien la société, qui ne jure que par l’apparence, et ne fait plus attention à ce que les gens sont réellement. Les femmes, mais les hommes aussi, sont catalogués, rangés dans des cases, et on ne cherche pas à en savoir plus. Et ce livre nous montre à quel point c’est dommage.

En ayant lu le livre, on ne sait pas vraiment comment tout va finir. Mais, on se rend bien compte que, malgré la bonne volonté de certaines, malgré l’espoir qu’elles se sont donné, rien n’a changé. Et on ne peut pas nier que c’est souvent comme cela que ça se passe …

 

En fin de compte, un livre que j’ai vraiment aimé, qui se lit rapidement et qui nous pousse à nous poser des questions sur ce que signifie être beau, et être moche. 

Parle-moi ! de Sarah Mlynowski

Posté : 17 janvier, 2014 @ 9:06 dans Avis littéraires | 2 commentaires »

Parle-moi !Genre : Fantastique, Jeunesse

Editeur : Albin Michel (Wiz)

Année de sortie : 2012

Nombre de pages : 354

Synopsis : Trois ans à sortir avec le beau, sublime, merveilleux Bryan. Trois ans à négliger ses amis, les soirées et les sorties entre copines. Trois ans ensemble et à l’instant où le diplôme est en poche, l’université au bout du chemin, Bryan quitte Devi. Effondrée, la jeune fille pense que son avenir est fichu. Mais le destin n’a pas dit son dernier mot. Son portable sonne : à l’autre bout du fil, c’est elle-même, Devi, trois ans plus tôt. Et une question effrayante et géniale à la fois que Devi, quatorze ans, pose à Devi, dix-sept ans. « Si tu pouvais retourner trois ans en arrière, Devi, que changerais-tu ? »

 

Avis : Une couverture sympathique, assez intrigante, tout comme le titre, si on ne lit pas le synopsis. L’idée est intéressante, originale, et donne envie de voir ce que ça peut donner.

Le début nous permet déjà d’entrer dans l’histoire, c’est un début in medias res, qui nous présente directement la situation : Devorah vient de se faire larguer par Bryan, son copain depuis trois ans. Et on voit tout de suite qu’il était le centre de sa vie. Je n’ai rien contre l’idée, c’est même un peu normal, même s’il faut avoir des amis. Le début donne une bonne impression, et la façon dont Devi parvient à communiquer avec son double du passé est vraiment originale et sympathique. Elles mettent bien sûr toutes les deux du temps à comprendre ce qui leur arrive. Les façons dont le futur change quand la Devi du passé fait certaines choses différemment de sa première « vie » sont intéressantes, et montrent que le futur n’est pas déterminé, que l’on peut toujours changer les choses par les différents choix que l’on peut faire. Cela nous interroge évidemment sur ce que nous ferions si nous pouvions changer le passé, si nous pouvions communiquer avec la fille que nous étions, ou la fille que nous serons (après tout, ça marche dans les deux sens, non ?).

Mais quelque chose m’a vraiment rebuté dans ce livre, et ne m’a pas permis d’apprécier l’histoire convenablement : Ivy. Elle est butée, complètement enfermée dans ses idées, elle ne tente pas de comprendre Bleue, ni même de relativiser, ou de se remettre en question. Elle ne pense qu’à elle, et à son futur, sans penser à Bleue, qui, elle aussi, a le droit de profiter de la vie. Elle ne fait absolument rien pour améliorer sa situation, puisque Bleue peut le faire à sa place. Et pourquoi cette obsession de tout changer ? Notre vie est telle qu’elle est parce qu’on a fait certains choix, et dans tous les cas, c’est notre vie. Si on pouvait la changer, comme le montre le livre, ce ne serait plus notre vie, mais celle d’une inconnue, et on ne saurait plus qui on est réellement. Cela m’a vraiment agacé. En revanche, Bleue m’a plu. Elle ne se pose pas trop de questions, même si elle sait qu’il faut aussi penser au futur, elle vit au jour le jour. Mais elle obéit beaucoup trop à Ivy, qui la domine complètement. Les mauvaises idées des jeunes filles changent complètement leur vie, et souvent pour le pire. Mais je ne pouvais vraiment pas supporter Ivy, qui ne comprend pas que Bryan fait partie de sa vie !

De plus, malgré tout ça, la fin est évidente. Après tout, l’idée de départ de Bryan est peut-être une bonne idée pour se rendre compte de qui on est sans l’autre, même si, bien sûr, ce doit être dur de s’éloigner de celui que l’on aime … Franchement, je ne sais pas si j’y arriverais, mais si je devais le faire, je ne ferais pas comme eux, ce ne serait pas une séparation.

 

En définitive, une idée intéressante, mais une héroïne très énervante, qui m’a un peu gâché ma lecture …

La mort s’invite à Pemberley de P. D. James

Posté : 14 janvier, 2014 @ 4:28 dans Avis littéraires | 4 commentaires »

Genre : ThrillerLa Mort s'invite à Pemberley

Editeur : France Loisirs

Année de sortie : 2012

Nombre de pages : 431

Synopsis : Rien ne semble devoir troubler l’existence ordonnée et protégée de Pemberley, le domaine ancestral de la famille Darcy, dans le Derbyshire, ni perturber le bonheur conjugal de la maîtresse des lieux, Elizabeth Darcy. Elle est la mère de deux charmants bambins ; sa sœur préférée, Jane, et son mari habitent à moins de trente kilomètres de là ; et son père vient régulièrement en visite, attiré par l’imposante bibliothèque du château. Mais cette félicité se trouve soudain menacée lorsque, à la veille du bal d’automne, un drame contraint les Darcy à recevoir sous leur toit la jeune sœur d’Elizabeth et son mari, que leurs frasques passées ont rendu indésirables à Pemberley. Avec eux s’invitent la mort, la suspicion et la résurgence de rancunes anciennes. Un roman qui enchantera les nombreux admirateurs de Jane Austen et comblera ceux de P. D. James. 

 

Avis : Tout d’abord, je tiens à dire que je n’ai pas encore lu Orgueil et Préjugés et que je ne savais pas que ce livre en était une potentielle suite. Quand j’ai vu la note de l’auteur s’excusant auprès de « l’ombre de Jane Austen », je me suis dit que je n’allais rien comprendre, et je me suis aussi demandé pourquoi elle écrivait ce livre en laissant une note pareille à l’intérieur. Cela dévalorise son roman, et donne déjà une mauvaise impression. On entre dans l’histoire avec le sentiment que, de toute façon, ce ne sera pas à la hauteur, étant donné que l’auteure elle-même le dit … Sinon, la couverture m’a intrigué, et me semblait promettre un livre plein de rebondissements et de surprises.

Au début, je me suis dit que l’auteure re-contextualisait l’histoire d’origine en rappelant les relations entre les personnages, leurs ambitions, et ce qu’ils étaient devenus. J’ai trouvé ce passage assez long, et je n’ai accroché avec aucun personnage. Ils sont un peu tous présentés comme des profiteurs, simplement attirés par l’argent et animés par l’ambition. Après la mauvaise impression de la note, je me suis demandée ce qu’allait donner la suite. On entre enfin dans l’histoire. Donc, la scène se situe à Pemberley, la veille du bal de Lady Anne, que tout le monde s’empresse de préparer au mieux. Les premières scènes m’ont donné une impression d’ennui, encore accentuées par le fait que les personnages eux-mêmes ne se sentent pas bien. Je pense que c’est ici que j’ai un peu lâché. Je ne pouvais plus entrer dans l’histoire.

Bien que le livre ne soit pas très long, j’ai eu hâte qu’il se termine pour deux raisons : connaître la fin et parce que j’en avais assez de lire la même chose tout le temps. L’auteure ne fait que nous répéter les mêmes choses tout le long du livre. Ce qui s’est passé le soir de l’arrivée des Wickham est répété trois fois au complet, avec les différents témoins : on aurait presque l’impression que l’auteure nous prend pour des idiots. L’enquête n’avance pas, aucun élément nouveau n’est apporté au fil de l’histoire, excepté à la fin, où l’on découvre que le livre est parsemé de petits indices qu’on pouvait deviner, étant donné qu’il n’avait rien à faire dans l’univers des Darcy, et que je ne voyais pas ce qu’ils venaient faire dans le livre excepté s’ils avaient un rôle à jouer dans l’enquête.

Etant donné que je n’ai pas lu Orgueil et Préjugés, je ne connaissais pas les personnages. Le premier chapitre, bien que long, m’a familiarisé avec eux avant d’entrer dans l’histoire. Mais j’imagine que si j’avais lu le livre, ce premier passage m’aurait vraiment rebuté. En plus, c’est un peu P. D. James qui réécrit ce qu’elle a compris de l’histoire : et si d’autres fans ont compris autre chose ? Est-ce qu’elle ne dénature pas un peu l’œuvre d’origine ? Je ne peux bien sûr pas juger pour le moment, je vous dirais ça quand j’aurais enfin lu le roman de Jane Austen. Donc les personnages m’ont paru pratiquement tous animés par des sentiments peu honorables, même Elizabeth, qui semble avoir épousé Darcy exclusivement pour son argent. Je n’ai pas vraiment pu m’attacher à elle étant donné que le livre est surtout centré sur Darcy, qui lui, m’a fait l’effet d’un homme taciturne, un peu asocial, qui, s’il avait pu le faire, serait resté enfermé chez lui toute sa vie. Wickham semble avoir plusieurs facettes, et on ne peut pas vraiment le cerner. Sa femme est d’une superficialité sans bornes, et d’une exagération hallucinante. Jane et Bingley semblent sincèrement amoureux et prêts à tout pour leurs frères et sœurs. L’histoire parallèle des Bidwell m’a un peu mis sur la piste de la fin, parce que je ne voyais pas trop ce qu’ils venaient faire dans le livre. Georgina apparaît très peu, je n’ai pas réussi à apprécier le colonel, et Alveston a tout pour plaire.

La fin est le seul réel rebondissement : tout concorde, tout est expliqué, tout se finit pour le mieux pour presque tout le monde. L’élément qui dénoue tout le procès est surprenant, mais pas tellement si l’on y réfléchit bien. Certains personnages apparaissent et disparaissent aussi vite : leur rôle est expliqué par la suite.

 

En définitive, un livre plat, trop répétitif, dans lequel je n’ai pas su entrer, qui ne m’a pas laissé une bonne impression, et dont les personnages ne m’ont pas transcendé.

Percy Jackson, tome 5 : Le dernier Olympien de Rick Riordan

Posté : 8 janvier, 2014 @ 5:49 dans Avis littéraires | 2 commentaires »

Percy Jackson, tome 5Genre :Fantasy, Jeunesse

Editeur : Albin Michel (Wiz)

Année de sortie : 2010

Nombre de pages : 426

Synopsis : Le sort des dieux est entre les mains de Percy. Toute l’année, Percy et son armée de demi-dieux se sont préparés à affronter les Titans. L’heure est venue. Les troupes de Cronos avancent vers Manhattan où l’Olympe est en danger. Tandis que Percy et ses amis luttent, ils savent que le temps est compté. La prophétie va s’accomplir : Percy prendra une décision qui condamnera ou sauvera le monde … « L’épisode final de la série commence avec une explosion et se poursuit dans un impressionnant feu d’artifice. » Publishers Weekly

 

Avis : J’avais hâte de savoir comment les aventures de Percy allaient se terminer, ce qu’on allait apprendre sur les autres personnages, si, enfin, Annabeth et Percy allaient s’avouer leur amour !

Toujours de nouveaux mythes, dont un vraiment spécial que je ne connaissais pas du tout et qui est rendu de façon assez comique (comme un peu tout d’ailleurs). Les Titans apparaissent, et c’est vrai que, décrits comme ils le sont, ils ont l’air effrayant, mais ce qui leur arrive les rend complètement ridicules à part Typhon, et on ne peut parfois pas s’empêcher de sourire en découvrant comment finit un Titan. Nous découvrons un nouveau dieu, qui est souvent oublié dans la mythologie, mais qui est pourtant essentiel. Un mythe essentiel est abordé, et utilisé par Percy : je ne m’y attendais pas du tout !

On peut noter que ce qui se passe est de plus en plus mature : les demi-dieux sont en pleine guerre, donc forcément confrontés à la mort, à l’injustice, au doute. Les transpositions d’une époque à une autre, comme celles de la guerre, ou de comment faire pour que les mortels ne se rendent compte de rien, sont vraiment bien faites. Mais, d’un autre côté, le style est toujours enfantin, le comique émerge de presque toutes les situations, et cela donne un contraste particulier. Même quand c’est sérieux, le style dédramatise un peu.

Les personnages sont égaux à eux-mêmes. Des gros plans sont faits sur certains personnages secondaires, comme Beckendorf et Silena. Les dieux aussi se révèlent peu à peu, et l’on retrouve des personnages qui avaient disparu de la série quelques tomes auparavant. On comprend enfin pourquoi le personnage de Rachel est devenu important. Comme ils sont en pleine guerre, certains demi-dieux disparaissent, et on ne peut pas s’empêcher d’avoir un petit pincement au cœur.

Dans ce tome, beaucoup de choses sont révélées, et on se retrouve avec beaucoup d’histoires parallèles qui se dévoilent un peu toutes en même temps : le passé de Luke, celui d’Hadès, ce que cache Annabeth, ce que cache Rachel. Toutes les réponses finissent par arriver. On s’attend à certaines, mais pas à d’autres. C’était intéressant de percer enfin tous les secrets de la série ! (que je ne révélerais pas, évidemment !)

La fin est vraiment inattendue ! Je n’aurais jamais pensé à ça. Et finalement, on comprend que les aventures de Percy ne sont pas terminées !

 

En définitive, un dernier tome qui vaut vraiment le coup, et qui met fin à (presque) tous nos questionnements ! Une bonne fin de saga !

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