Redbluemoon

I found myself in Wonderland.

Archive pour juillet, 2013

Si par une nuit d’hiver un voyageur de Italo Calvino

Posté : 30 juillet, 2013 @ 5:20 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Si par une nuit d'hiver un voyageur de Italo Calvino dans Avis littéraires couv69580384-175x300Genre : Aventure

Editeur : Points

Année de sortie : 2006

Nombre de pages : 287

Synopsis : Vous, Lecteur, vous, Lectrice, vous êtes le principal personnage de ce roman, et réjouissez-vous : c’est non seulement un des plus brillants mais aussi un des plus humoristiques qui aient été écrits dans ce quart de siècle. Vous allez vous retrouver dans ce petit monde de libraires, de professeurs, de traducteurs, de censeurs et d’ordinateurs qui s’agitent autour d’un livre. Vous allez surtout vous engager dans des aventures qui vous conduiront chaque fois au point où vous ne pourrez plus retenir votre envie d’en savoir davantage, et là, ce sera à vous de continuer, d’inventer. Bon voyage.

 

Avis : Ce livre m’a été imposé pour mes études et, comme chacun sait, on a tous un certain a priori sur les livres imposés. J’ai trouvé le titre intriguant, et le synopsis donnait envie. Il était aussi assez mystérieux, avec l’avertissement de l’auteur.

J’ai trouvé ce livre très original. Il m’a vraiment surprise ! D’abord avec la narration à la deuxième personne, que je n’avais jamais rencontrée, puis avec ces incipits d’histoires dont on ne connait pas la suite. Cela rend le roman très frustrant ! Au moment où l’on se sent à l’aise avec la lecture, où l’on commence à bien tout s’imaginer, plus rien. Il faut tout imaginer soi-même si l’on veut connaitre la suite de l’histoire.

Grâce à ce livre, je me suis rendue compte du sentiment de malaise que je ressens quand je commence un livre. Le fait de ne pas connaitre les personnages, de ne pas savoir où l’on se trouve, ce qui se passe exactement nous rend étranger au roman et, lorsque l’on poursuit la lecture, on se familiarise avec tout cela, on entre dans l’histoire, on la fait sienne. L’auteur a le don de s’arrêter au moment où l’histoire nous passionne, et où l’on a le plus envie de continuer à lire.

Concernant l’histoire principale, il est facile de s’identifier aux personnages principaux : le Lecteur, et la Lectrice, Ludmilla. L’auteur écrit de sorte que l’on puisse s’imaginer à leur place. Dès la première page, on est pris dans l’histoire, on est le héros du roman, on s’imagine très bien faire ce que nous dicte l’auteur. J’ai aimé la façon dont il parle des livres dans le premier chapitre, parce que c’est un peu ce que l’on se dit lorsque l’on erre dans une librairie. Par contre, plus le livre avance, plus l’histoire part dans une espèce de complot contre la littérature assez incohérent. Il faut sans doute prendre cela au deuxième degré, mais j’avais tellement envie de connaitre la suite que je n’y ai même pas fait attention !

La scène de la bibliothèque, à la fin du livre, semble donner une définition des différents types de lecteurs et nous inviter à nous demander comment nous lisons. A ce moment-là, je me suis dit que la définition du personnage principal, le Lecteur, ressemblait beaucoup à ma façon de lire ! La dernière scène ressemble à celle que l’on pourrait vivre nous aussi dans la même situation, mais le sort des personnages est un peu expédié.

 

Donc, un livre intéressant sur l’écriture et la lecture, qui nous pousse à nous découvrir en tant que lecteur. Vraiment intéressant, même si carrément frustrant !   

Percy Jackson, tome 2 : La Mer des Monstres de Rick Riordan

Posté : 24 juillet, 2013 @ 2:16 dans Avis littéraires | Pas de commentaires »

Percy Jackson, tome 2 : La Mer des Monstres de Rick Riordan  dans Avis littéraires couv51919120-201x300Genre : Fantastique, Jeunesse

Editeur : Albin Michel

Année de sortie : 2010

Nombre de pages : 314

Synopsis : Être le fils de Poséidon, un honneur ou une cruelle plaisanterie ? Lorsqu’une simple partie de foot se change en bataille contre un gang de cannibales géants, Percy le demi-dieu a un terrible pressentiment … Comme le lui annonçaient ses étranges cauchemars, les frontières magiques qui protègent la Colonie des Sang-Mêlé sont empoisonnées. Pour sauver leur domaine, Percy et ses amis devront parcourir la mer des Monstres, qui porte bien son nom.

 

Avis : Le synopsis présage une nouvelle aventure pour Percy Jackson et ses amis. Après mon avis mitigé sur le premier tome, j’ai voulu voir ce que cela donnait par la suite.

J’ai retrouvé les références aux mythes grecs, que j’ai trouvés aussi bien faites que dans le premier tome. On retrouve aussi de nouveaux monstres, comme les Cyclopes ou les Lestrygons (que je ne connaissais pas). Le ton est toujours léger, et l’humour est toujours très présent. Les remarques de Percy, certaines de Grover et de Tyson m’ont bien fait rire. L’apparence du dieu que l’on découvre dans ce tome est conforme à ce que l’on pourrait en attendre de nos jours. L’histoire est toujours aussi originale, et l’on en découvre plus sur ce qui pourrait arriver à Percy à l’avenir. Certaines révélations sont intrigantes, et inattendues, et elles rendent l’histoire encore plus intéressante. On découvre de nouveaux lieux mythiques, comme la fameuse Mer des Monstres, l’île de Polyphème ou l’île des Sirènes. J’ai beaucoup aimé l’idée du centre de remise en forme C.C.. 

Les scènes de ce tome m’ont paru beaucoup moins faciles que celles du premier tome, même si ce dernier faisait 100 pages de plus, et même si Percy et ses amis s’en sortent finalement toujours bien. On voit toujours que l’histoire a été écrite pour de jeunes enfants, notamment dans le combat entre Luke et Percy sur le bateau. La fin était peu prévisible, même si je m’y attendais un petit peu. Il y avait quelques indices tout le long du livre. Toujours est-il que Percy fait plus que son âge, comme ses amis.

Les personnages sont toujours aussi sympathiques. Percy et Annabeth évoluent un peu dans ce tome : Percy découvre sa famille et prend conscience que ce n’est pas la faute de son père s’il ne peut pas être proche de lui ; Annabeth découvre son défaut fatal et devient de plus en plus proche de Percy. Tyson est touchant et marrant dans sa façon de parler. On peut éprouver de la pitié pour lui dans certaines scènes. J’ai été contente de retrouver Grover dans ce tome, je ne m’attendais pas à l’y découvrir. Les autres personnages sont toujours les mêmes, mais l’on se rend compte qu’ils sont plus complexes que ce que l’on pouvait penser.

La fin est assez surprenante et nous indique clairement que la suite sera encore pleine de surprises, d’aventures et de rebondissements !

 

C’est donc un bon second tome, qui donne envie de lire la suite très rapidement !

Percy Jackson, tome 1 : Le Voleur de foudre de Rick Riordan

Posté : 21 juillet, 2013 @ 8:22 dans Avis littéraires | 2 commentaires »

Percy Jackson, tome 1 : Le Voleur de foudre de Rick Riordan dans Avis littéraires couv8986425-202x300Genre : Jeunesse, Fantastique

Editeur : Albin Michel

Année de sortie : 2008

Nombre de pages : 424

Synopsis : Être un demi-dieu, ça peut être mortel … Attaqué par sa prof de maths qui est en fait un monstre mythologique, injustement renvoyé de son collège et poursuivi par un minotaure enragé, Percy Jackson se retrouve en plus accusé d’avoir dérobé l’éclair de Zeus ! Pour rester en vie, s’innocenter et découvrir l’identité du dieu qui l’a engendré, il devra accomplir sa quête au prix de mille dangers.

 

Avis : Cela faisait longtemps que je voulais lire la saga des Percy Jackson. J’adore la mythologie grecque et je voulais voir ce qu’en avait fait l’auteur.

J’ai un avis assez mitigé sur ce livre. D’un côté, il est bien fait. Il y a de bonnes références aux différents mythes grecs (comme les Chimères, Cerbère, Méduse, et d’autres) que, parfois, l’on redécouvre. Le ton est assez léger, et j’ai ri à certains moments. Les dieux grecs sont assez conformes à ce que l’on pourrait attendre d’eux dans les temps modernes (même si je ne m’attendais pas à la tenue de Poséidon …). Il est assez original d’inventer une histoire où l’Olympe se déplace au fil des années de civilisations en civilisations, même si c’est un peu gros. On retrouve les lieux typiques des mythes grecs : l’Olympe, les Enfers, le Tartare.

Mais d’un autre côté, certaines scènes sont vraiment trop faciles. Les scènes d’action durent peu de temps, et Percy, même s’il est plus que débutant, vainc toujours. J’ai été un peu gênée par cette facilité. C’est assez enfantin. Le dénouement est très prévisible et il est évident de qui est l’ami qui trahit le héros. Par contre, souvent, je n’ai pas eu l’impression que Percy avait 12 ans. Je lui en aurais donné 15 minimum. Il réagit rarement comme un enfant.

Percy Jackson est un personnage sympathique, très intelligent et plein d’humour. Ses remarques quand il découvre les monstres ou les dieux m’ont souvent fait rire. Il est comme tous les héros : courageux sans le savoir, modeste et sûr qu’il vaut rien. De ce point de vue là, c’est un personnage assez classique. Comme pour tous les autres, certaines choses qui sautent aux yeux des lecteurs échappent complètement à Percy. Les personnages secondaires sont tout aussi sympathiques que le héros : Annabeth et Grover. Annabeth est la Mademoiselle-Je-Sais-Tour de l’histoire, c’est un peu l’Hermione Granger du livre. Elle n’est pas agaçante pour autant, et même attachante. Elle aussi fait bien plus que son âge. Quant à Grover, comme Percy, il est très drôle. C’est un personnage à part, original puisque différent de tous les autres.

 

En définitive, un bon premier tome de saga, même si c’est assez prévisible et un peu enfantin. Je lirai quand même la suite avec plaisir.    

Anna Karénine de Léon Tolstoï

Posté : 19 juillet, 2013 @ 3:25 dans Avis littéraires, Coup de cœur | 1 commentaire »

Anna Karénine de Léon Tolstoï dans Avis littéraires couv25301802-185x300Genre : Classique

Editeur : Le Livre de Poche

Année de sortie : 2012

Nombre de pages : 985

Synopsis : Anna n’est pas qu’une femme, qu’un splendide spécimen du sexe féminin, c’est une femme dotée d’un sens moral entier, tout d’un bloc, prédominant : tout ce qui fait partie de sa personne est important, a une intensité dramatique, et cela s’applique aussi bien à son amour. Elle n’est pas, comme Emma Bovary, une rêveuse de province, une femme désenchantée qui court en rasant des murs croulants vers les lits d’amants interchangeables. Anna donne à Vronski toute sa vie. Elle part vivre avec lui d’abord en Italie, puis dans les terres de la Russie centrale, bien que cette liaison « notoire » la stigmatise, aux yeux du monde immoral dans lequel elle évolue, comme une femme immorale. Anna scandalise la société hypocrite moins par sa liaison amoureuse que par son mépris affiché des conventions sociales. Avec Anna Karénine, Tolstoï atteint le comble de la perfection créative. Vladimir Nabokov.

 

Avis : Cela faisait longtemps que je voulais lire un grand classique russe, et Anna Karénine me tentait depuis un moment. La beauté de la couverture m’a décidé à l’acheter. Mais, il a encore trainé un moment sur mon étagère avant que je ne le commence : j’avoue avoir eu peur des presque 1000 pages du livre … Autre chose m’a freiné : je trouvais que le synopsis de cette édition en disait trop. Ne connaissant pas vraiment l’histoire, je me suis dit qu’il n’y avait pas de surprise, que, dans un sens, tout était déjà dit : elle allait quitter son mari pour vivre avec son amant et être heureuse avec lui. Mais je ne connaissais pas alors toute la complexité de l’histoire créée par Tolstoï.

Je dois avouer que je n’ai jamais lu un aussi bon roman, même parmi mes préférés. Celui-ci n’est comparable à aucun livre que je connais. Il est vraiment exceptionnel ! Il m’a transporté en Russie, dans les bals de Moscou, aux courses de Pétersbourg. Je m’imaginais facilement les robes des dames, les uniformes des hommes, les pièces et les paysages que l’auteur décrit. De plus, Tolstoï est vraiment un maître dans l’art de décrire la pensée de l’Homme. Tout est tellement réaliste que l’on pourrait presque penser que ces personnages ont vraiment existé !

Dans ce roman, Tolstoï ne se contente pas de raconter l’histoire d’Anna Karénine, mais aussi celles d’autres personnes : Stépan Oblonski, Constantin Lévine, Kitty Stcherbatzkï, Alexis Karénine, Alexis Vronski, et tant d’autres qui traversent l’histoire. Il n’y a pas un personnage principal, mais des personnages principaux. Ils sont tous très complexes, très réalistes. Dès le début, je me suis attachée à Anna, et je me suis très facilement identifiée à elle : l’auteur exprime ses sentiments, ses impressions, ses ressentis avec une telle perfection, que l’on se reconnait en elle. Elle est un peu comme tout le monde : elle se pose des tas de questions, et, n’obtenant pas de réponse, elle réfléchit et aboutit à des conclusions parfois complètement fausses, qui la font réagir excessivement. Je comprenais ses réactions, et pourquoi les autres ne les comprenaient pas. C’est comme si l’auteur avait voulu montrer l’Homme et toute sa complexité dans une seule personne. Dans tous les cas, la condition d’Anna montre que les mariages de raison n’aboutissent à rien de bon, et que l’amour peut mener à la haine très facilement. A la fin du roman, les actes d’Anna sont désespérés et haineux envers Vronski, celui pour qui elle a tout quitté, et qui ne la comprend plus. Les sentiments de ce personnage évoluent au fur et à mesure du livre : tout d’abord, il l’aime passionnément, mais il se rend vite compte que son amour décroit, et qu’il ne peut pas se détacher d’elle, même s’il le voulait. Il est lié à elle parce qu’elle lui a tout donné. Il pense avoir tout sacrifié pour elle mais ne se rend pas compte qu’elle perd plus que lui. Je pourrais encore parler longtemps des personnages, de Lévine, de Kitty, de Dolly, de Stépan, et des autres. Ils jouent tous un rôle particulier, aucun ne se ressemble, tous ont des sentiments différents, des impressions et des opinions différentes. L’auteur nous montre la vie telle qu’elle est, dans toute sa diversité. Et tous nous sont sympathiques, à leur manière.

Ce roman est parcouru d’événements heureux et malheureux, qui semblent inévitables. On peut passer d’une scène heureuse à une scène tragique en quelques secondes, comme lors du bal où Anna se rend et où se trouvent également Vronski et Kitty. On ne peut s’empêcher d’être ému à certains moments. La fin de la Septième Partie est particulièrement émouvante. Le seul petit bémol serait que l’on ne connait pas la réaction des personnages sur l’événement qui se produit à ce moment-là et, surtout, celle d’Alexis Karénine, qui me semble l’un des principaux intéressés.

 

En définitive, Anna Karénine est un roman exceptionnel, si réaliste que c’en est parfois troublant. A lire absolument !

 

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