Marilyn Monroe, biographie intime de Sandro Cassati
Editeur : City
Année de sortie : 2012
Nombre de pages : 250
Synopsis : Cinquante ans après, la biographie intime d’une femme devenue légende. Marilyn Monroe incarne le glamour, le charme absolu. Mais qui était-elle réellement ? La poupée blonde, jeune ingénue jouant les femmes fatales aux sourires à se damner ? Cette image, forcément trop lisse et heureuse, n’était qu’une facette de la star. L’auteur dévoile enfin la véritable Marilyn, au-delà des studios de Hollywood et de ses trente films. On découvre la jeune Norma Jeane Mortensen, enfant timide, affublée d’un horrible bégaiement et aux cheveux bruns. Une enfant malheureuse, violée, trahie par les adultes, et qui, pour prendre sa revanche sur la vie, s’est transformée en une femme sublime captant tous les regards. Mais cela n’aura pas suffi à construire une vie heureuse. A 36 ans, Marilyn met fin à ses jours. En pleine gloire et en devenant une icône, pour l’éternité.
Avis : Ce livre m’a été offert. J’ai toujours voulu savoir qui était réellement Marilyn Monroe ; malgré cela, j’ai mis du temps à le lire (quand on voit ma PAL, cela se comprend !) J’ai trouvé la couverture très belle : elle semble bien refléter la femme à l’intérieur de Marilyn.
Ce livre m’a appris beaucoup de choses. Je l’ai trouvé bien fait, malgré les nombreuses fautes de frappe, et ajout de mots qui rendaient les phrases incohérentes. Il est accompagné d’une série de photos qui relatent à elle seule la vie de Marilyn Monroe. Ma préférée est la première que l’on voit, et que je trouve magnifique. Il est bien fait également parce qu’il commence un peu avant la naissance de Norma Jeane Mortensen ; ainsi, il englobe toute la vie de la star. Ce livre nous fait découvrir certains aspects de sa vie et certains passages sont un peu difficiles à lire. On se rend bien compte dès le début, que l’on ne lira pas un conte de fées, avec une marraine bienveillante qui aide l’enfant à découvrir la vie. Elle s’est débrouillée toute seule, et a toujours eu besoin de quelqu’un à ses côtés, sans se rendre compte de la mauvaise influence que certains exerçaient sur elle. Elle n’a pas vraiment eu d’enfance, et s’est accrochée à un rêve que l’on faisait pour elle : devenir une grande star du cinéma. Dans tout le livre, l’auteur dit bien qu’elle avait un talent exceptionnel, mais que les directeurs des maisons de production ne voulaient pas qu’elle montre ce qu’elle pouvait faire : ils ne lui donnaient jamais de rôles dramatiques, elle devait toujours jouer une jolie blonde un peu idiote. Ils voulaient qu’elle garde l’image d’une bombe sans cervelle, blonde, aux formes avantageuses. Beaucoup ne voyaient que cela en elle et il est vrai que, quand on nous parle de Marilyn Monroe, nous avons tous cela en tête. Nous avons l’image de l’actrice au-dessus d’une bouche de ventilation à Paris, tentant d’empêcher sa robe de se soulever. On peut donc dire qu’ils ont réussi … Je ne savais même pas qu’à la base, Marilyn était brune …
L’auteur, tout le long du livre, défend Marilyn, et semble indigné de comment elle est traitée par la majorité des personnes autour d’elle. Nous ressentons également cela quand nous lisons certains passages. Elle est traitée comme une moins-que-rien par certains proches, réalisateurs, producteurs. La plupart des acteurs ont gardé un bon souvenir d’elle, et le livre est parcouru de citations des différentes personnes qu’elle a aimées, qui l’ont aimé, et qui ont travaillé avec elle. Un passage m’a particulièrement choqué : celui sur les Kennedy. Je ne voyais vraiment pas le Président de cette façon et je me suis demandée comment ils avaient pu faire une chose pareille. C’est un peu (beaucoup !) de leur faute si Marilyn s’est enfoncée dans la dépression.
Finalement, la fin nous donne les circonstances de sa mort, et on ne peut que les trouver étranges. Alors que l’auteur nous parle d’Edgar Hoover et du contrôle qu’il a sur la sécurité intérieure, il nous explique que l’homme craignait que Marilyn ne parle des secrets d’Etat que les Kennedy lui avaient confié sur l’oreiller. Et, comme par hasard, elle meurt quelques jours après un week-end mystérieux chez eux. La thèse du complot semble difficile à écarter avec ce qu’affirme l’auteur : la police n’a été prévenue que quatre heures après la découverte du corps par la gouvernante, Eunice Murray, qui change de version plusieurs fois. Un an plus tard, Kennedy est tué par un fou isolé, tout comme son frère, Robert, quelques années plus tard. On ne peut plus étrange. Mais le mystère reste entier, et l’on peut penser qu’il le restera toujours.
En définitive, un livre bien fait, à lire si l’on veut en apprendre plus sur Marilyn Monroe, et que je relirai sans doute.
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