Alcools de Guillaume Apollinaire
Editeur : Gallimard
Année de sortie : 1992
Nombre de pages : 190
Synopsis :« Sous le pont Mirabeau coule la Seine »… Parmi les vers que les amoureux de poésie murmurent de temps à autre, bon nombre, sans aucun doute, proviennent des pages vivifiantes d’Alcools. Ce recueil révèle la fascination d’Apollinaire pour l’esprit nouveau des premières années du XXe siècle. Il nous fait don de mots en liberté qui chantent la mélancolie des souvenirs d’amours défuntes, la magie des légendes rhénanes, la beauté mouvementée de la vie urbaine moderne. Un véritable kaléidoscope.
Avis : Ce recueil de poèmes ne m’inspirait pas vraiment à la base. La couverture est neutre, simple : peut-être est-ce ce qui la rend attirante.
Certains poèmes d’Alcools m’ont touché, j’ai particulièrement aimé « L’Adieu », court, concis, mais efficace, ainsi que « La Loreley » et « Le Brasier ». J’ai trouvé certains poèmes vraiment beaux, plein de douceur ou touchant dans leur tristesse. Apollinaire semble parfois nous livrer ses sentiments, nous parler de sa vie, de ses amours déçues ou perdues. Par contre, je dois avouer que je suis passée à côté d’autres poèmes. Je n’ai pas compris certains d’entre eux, je ne les ai pas appréciés autant que les autres. Son recueil est très hétérogène : il nous parle de la ville, de femmes ou de filles, puis de Nature. Les formes des poèmes varient : certains sont faits de rimes, d’autres sont complètement décousus. Apollinaire fait de nombreux rejets : il ne finit sa phrase que dans le vers suivant. C’est assez perturbant, même si cela lui permet de faire rimer ses vers. Par contre, j’ai aimé les derniers poèmes d’Alcools, ceux qui n’ont pas de titre : l’auteur met ses sentiments à nu, il semble que ces poèmes aient été écrits sur le vif, d’un coup, sans qu’il y ait réfléchi énormément. Il semble qu’il ait été inspiré.
Concernant Le Bestiaire, les illustrations sont très particulières mais correspondent bien à l’esprit du recueil. Par contre, je n’ai pas compris pourquoi Apollinaire était centré sur Orphée, et ce que les animaux avaient à voir avec lui. Dans ce recueil, l’auteur parle de différentes choses, époques, qui semblent n’avoir rien à voir ensemble. Le cheval fait notamment référence à Pégase, le dromadaire a à voir avec une histoire portugaise mais les autres … Il faut avoir une très grande culture générale pour comprendre ces poèmes, culture que je ne semble pas posséder … Mais cela n’enlève rien à la beauté des vers.
Finalement, pour le Vitam impendere amori, j’ai apprécié les poèmes. Ils sont comme ceux qui n’ont pas de titre à la fin d’Alcools : l’auteur semble inspiré. Ces vers nous font ressentir le regret, la tristesse et la nostalgie de l’auteur.
En fin de compte, un recueil très divers, composé de tout type de poèmes, qui requiert une grande culture générale. Certains poèmes valent vraiment le détour !
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Apollinaire m’a toujours tenté, tu me donnes encore plus envie ! Il faudra que je me procure un de ses recueils rapidement.