Les Radley de Matt Haig
Editeur : Le Livre de Poche
Année de sortie : 2012
Nombre de pages : 504
Synopsis : Ils n’ont qu’une addiction : le sang. Mais depuis plus de vingt ans, ils ont décidé de renoncer à leur péché mignon et de se désintoxiquer. Pas facile d’être un vampire urbain au XXIe siècle ! Dans une banlieue british tout ce qu’il y a de plus respectable, les Radley essayent désespérément de se comporter comme « des gens normaux ». Mais des vampires de souche peuvent-ils définitivement refouler leurs désirs et leurs instincts ? Pas sûr … A contre-courant de toutes les histoires de vampires d’hier et d’aujourd’hui, l’Anglais Matt Haig renouvelle le genre avec ce roman, féroce et brillante satire de notre société, et aussi pur plaisir de lecture … et d’angoisse. Hilarant, effrayant et cruellement familier !
Avis : Le synopsis présageait une histoire intrigante, pleine de rires et de frissons, avec laquelle je me serais bien amusée. L’idée était assez originale, nous montrait une autre facette des vampires et nous donnait un autre point de vue, une autre façon de les voir.
Mais je m’attendais à autre chose. J’ai trouvé l’histoire beaucoup plus sérieuse que ce qu’en disait le résumé. Je pensais bien rire tout le long de l’œuvre, ce qui n’a pas été le cas. J’ai eu quelques surprises, grâce à quelques retournements de situation, mais, globalement, j’ai été un peu déçue.
J’ai bien aimé les personnages et les découvertes que l’on fait à travers eux. Mon préféré a été Rowan, qui évolue tout le long du livre. Clara, quant à elle, reste la même. J’ai également apprécié les parents, et je trouvais dommage qu’ils ne soient pas plus proches. Concernant Will, on voit bien la volonté de l’auteur de nous montrer qu’il a voulu le faire ressembler le plus possible à un enfant capricieux. Pour les autres personnages, excepté Eve et son père, ils ne sont là que pour permettre ou empêcher les personnages principaux d’agir, et n’évoluent pas vraiment dans leur mentalité, excepté peut-être Toby, à la fin (le pauvre !).
Je pense qu’il aurait été mieux de ne pas dire ce qu’étaient les Radley dans le synopsis : cela gâche l’effet de surprise de la première scène de meurtre, assez sanglante et affreuse (parfois, j’aimerais ne pas savoir imaginer chaque détail !). Les passages du Manuel de l’Abstinent nous permettent de bien tout comprendre, comme le glossaire à la fin de l’œuvre. Mais il manque quelque chose, je ne sais pas quoi, pour faire de ce livre un coup de cœur. Par contre, ce que j’ai trouvé vraiment bien, c’est que l’on ne se concentre pas que sur un seul personnage, mais sur une famille entière. Cela nous permet de voir des aspects différents de la vie d’un vampire, leurs différents actes, réactions, pensées.
La fin, malgré tous mes efforts, m’a tout de même un peu fait penser à Twilight. Elle était assez prévisible, et même attendue à un moment. Je pensais que cela finirait de manière plus … inattendue, spectaculaire.
C’est tout de même un bon roman fantastique avec lequel j’ai passé un bon moment.
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