Ne le dis à personne … de Harlan Coben
Editeur : Pocket
Année de sortie : 2004
Nombre de pages : 430
Synopsis : Imaginez … Votre femme a été tuée par un serial killer. Huit ans plus tard, vous recevez un e-mail anonyme. Vous cliquez : une image … C’est son visage, au milieu d’une foule, filmé en temps réel. Impossible, pensez-vous ? Et si vous lisiez « Ne le dis à personne … » ?
Avis : Je n’aurais pas dû regarder le film avant de lire le livre ! Connaitre l’histoire m’a gâché mon plaisir ! J’aurais préféré découvrir l’histoire petit à petit. J’aurais eu les surprises que j’ai eues en regardant le film et j’aurais beaucoup plus aimé !
Dans tous les cas, c’est un très bon thriller. Du frisson, de l’émotion et du suspense. Chaque nouvel événement est aussi surprenant que le précédent. On ne s’ennuie pas, il n’y a pas de longueur, pas de lenteur et on ne suit pas toujours la même personne. On ne s’attend pas du tout à la fin, ni à l’explication de toute cette histoire. On suit les indices et on devine un peu petit à petit, mais à la fin, on est tout de même surpris. Chaque personnage rattrape celui qui a pris de l’avance et ainsi de suite. A un moment, on veut vraiment connaitre le fin mot de l’histoire et il faut vraiment attendre le bout de l’œuvre pour tout comprendre.
On s’attache facilement au docteur Beck. C’est le seul qui parle à la première personne, on a donc tendance à se mettre à sa place. Et à chaque fois que je fais ça, je me rends compte si le personnage est réaliste ou pas. Ici, ses sentiments sont cohérents. Son anti-romantisme romantique ressemble à celui des cyniques qui veulent montrer qu’ils ne croient pas en l’amour alors qu’ils vivent une de ces histoires qui ne finit jamais.
J’ai trouvé les retrouvailles touchantes. J’ai senti l’émotion de cette scène, même si je l’avais déjà vu. En fait, je n’ai pas ressenti grand-chose à cause du film, excepté pour cette scène, le deuxième meurtre (celui de Rebecca) et le moment où Beck explique ce qu’il a ressenti après la mort de sa femme. Pour moi, ce sont les scènes les plus fortes du livre.
J’ai aimé qu’il n’y ait pas d’effusion de sang ; je n’aime pas ça. Ce thriller est plus psychologique : on joue sur le mental, les sentiments, et sur une souffrance qui n’est pas infligée par les armes (l’explication d’Eric sur la mort de sa mère m’a glacé le sang !).
C’est un bon thriller, même si je ne m’y connais pas vraiment. Je le conseillerais peut-être à ceux qui n’en ont jamais lu.
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