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I found myself in Wonderland.

Windows on the World de Frédéric Beigbeder

Classé dans : Avis littéraires — 20 janvier 2013 @ 13 h 22 min

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Editeur : Folio

Année de sortie : 2005

Nombre de pages : 371

Synopsis : « Vous connaissez la fin : tout le monde meurt. Certes, la mort arrive à pas mal de gens, un jour ou l’autre. L’originalité de cette histoire, c’est que tous ces personnages vont mourir en même temps et au même endroit. Est-ce que la mort crée des liens entre les êtres ? » Le seul moyen de savoir ce qui s’est passé dans le restaurant situé au 107e étage de la tour nord du World Trade Center, le 11 Septembre 2011, entre 8h30 et 10h29, c’est de l’inventer.

 

Avis : Je ne sais pas pourquoi j’ai été attiré par ce livre. Peut-être parce que, moi aussi, j’ai imaginé ce qui avait pu se passer ce jour-là, dans les tours. J’ai vraiment pris conscience de l’ampleur de l’attentat du 11 Septembre en voyant le reportage des frères Naudet. Je l’ai trouvé traumatisant, comme beaucoup je pense. Et j’ai voulu savoir comment Frédéric Beigbeder, un auteur que j’apprécie, avait imaginé tout cela.

Les personnages sont réalistes : on peut vraiment imaginer que des personnes comme eux se trouvaient dans la tour. Nous pouvons parfois nous identifier à eux : leurs réactions sont compréhensibles. Le fait que l’auteur ait donné à son personnage principal deux enfants nous fait comprendre qu’il n’y avait pas que des hommes et des femmes d’affaires, des membres du personnel, mais aussi des personnes qui n’avaient rien à voir avec le bâtiment. En fait, en lisant ce livre, on se replonge dans l’horreur, dans l’incompréhension et le désespoir. Et on se pose encore la question : pourquoi ?

C’est vrai que les descriptions des corps sont durs à supporter, et que beaucoup ont préféré ne rien voir de tout ce massacre. Je trouve que c’est mieux comme ça, même si l’auteur n’est pas d’accord. Je ne pense pas que ce soit cacher la vérité. Je ne vois pas à quoi cela nous aurait avancé de montrer des corps mutilés. On imagine assez bien avec les images que l’on a déjà.

Certains chapitres autobiographiques ne sont pas essentiels. Ce sont deux histoires différentes : la vie de l’auteur et sa fiction. Même si c’est intéressant d’avoir son avis, quelques fois, ce qu’il dit n’a pas de rapport avec l’histoire principale. Je n’ai compris l’attachement de l’auteur pour l’Amérique qu’à la fin.

 

Finalement, l’auteur est parvenu à nous faire vivre un des événements les plus bouleversants de notre époque. Même si j’ai bien aimé, ce n’est pas un coup de cœur.

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